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Data Source: BnF Archives et manuscrits
Collection d'épîtres et d'Homélies d'Augustin [voir CPPM, IA, n° 1835 et 1836]
AURELIUS AUGUSTINUS HIPPONENSIS. Epistolae [Épitres d'Augustin] f. 2r-v. Minuscule frg. du 1er f. du 4e cahier. f. 1rv-, 3r-v. Epistola 27, 4-6 [acépahle]: «... ] absente meliora quam veriora (...) quid mecum sitiat Africa » (éd. PL 33, 107-111). f. 3v-6v. Epistola 31, 1-6 [transmise sous le n° X; la fin manque]: « Dominis dilectissimis et sincerissimis (...) quam si tantum nolitis latere [… » (éd. PL 33, 121-125). f. 7r-8v. Epistola 24 [acéphale, débute au § 2]: « …] ut per sanctitatem tuam (...) tu facies dignatione sumendi. Explicit » (éd. PL 33, 98-103). f. 8v-9r. Epistola 42 [transmise sous le n° XII]: « Incipit Augustinus ad Paulinum et Therasia. Dominis laudabilibus in Christo (...) si parum diligunt. Explicit » (éd. PL 33, 153). f. 9r-10r. Epistola 45 [transmise sous le n° XIII]: «Incipit ad eiusdem Alipii et Augustini. Dominis germanissimis dilectissimis (...) de christiani fratris securitate gaudeamus » (éd. PL 33, 180-181). f. 10r-15v. Epistola 94 [les derniers mots de la fin manquent; transmise sous le n° XIIII]: « Incipit [ad gratté] eorundem ad Aug(ustin)us. Sancto Domini beatissimo (...) in litteris exigendis [… » (éd. PL 33, 347-351). f. 16r-18v. [Pseudo-Augustinus] Ex epistolis [acéphale]: « …] dic mihi heretice et schismatice quid dixit (...) unus deus vivens in saecula saeculorum » (cf.CPPM, IA, n° 1836; éd. Bordier, 1866, p. p. 127-131]. f. 18v-19r. Epistola 260 [transmise sous le n° XVI (?)]: « Domino venerabile Augustino Audax. Habeo gratiam (...) fides Christi de stipite pendens » (éd. PL 33, 1075-1076). f. 19r-20v. Epistola 261, 1-4 [les derniers mots de la fin manquent; transmise sous le n° XVII]: « Domino dilectissimo et in Christo (...) qui talium aliquando [… » (éd. PL 33, 1076-1077).
AURELIUS AUGUSTINUS HIPPONIENSIS. Sermones [Homélies de la collection De paenitentia, qui comprend des sermons sur l'ancien et le nouveau testament, cf. Lambot, 1961, p. x-xi et CCSL 41Aa, pars XI.2, 2008, p. xxii-xxiii]: f. 21r-34r. Sermo 351, De utilitate agendae paenitentiae [acéphale; avec lacunes entre 3, 4 et 3, 5; 3, 6 et 4, 7 ; 4, 11 et 5, 12 ]: « … ] tione gaudebat. Utilius autem (…) In hac nocte, inquid […] loxura [sic] a crudelitate odiorum (…) cum vero untrumque […] accedunt enim ignorantes (…) adtende apostolos [… (...) mors aeterna vitatur. Explicit liber sancti Augustini de Paenitentia » (éd. PL 39, 1533-1549). f. 34r-37v. Sermo 392, Ad coniugatos [débute au § 2]: « Incipit eiusdem alius \habitus/ ad coniugatos. Audite Karissimi membra Christi (...) isto tempore separator. Explicit » (éd. PL 39, 1709-1713). f. 38r-42r. De vetere testamento, Sermo 18, De versu psalmi 49 ‘Deus manifestus veniet’ [transmise sous le n° III]: « Incipit eiusdem sancti Augustini de versu psalmi Deus manifestus veniet. Ad exortandas mentes (...) conversi ad Deum. Amen. Explicit » (éd. Lambot, 1961, p. 245-250). f. 42r-53r. In Matthaeum, Sermon 87, Habitus die dominica ab eo quod scriptum est (Mt 20, 1-16) ‘simile’ etc.: « Sermo habitus die dominica ab eo quod scriptum est ‘simile est regnum caelorum (…) De sancto evangelio praesenti tempore (...) conversi ad Deum. Amen » (éd. PL 38, 530-539). f. 53r-62r. In Matthaeum, Sermo 77, De verbis evangelii Mt 15, 21-28 [transmise sous le n° V]: « Sermo habitus de muliere Chananea. Chananea ista mulier quae modo (...) teneamus, ne praecidamur. Explicit » (éd. PL 38, 483-490). f. 62v-63v. In Iohannem, Sermo 127, De verbis evangelii Ioh 5, 24-29 et apostoli I Cor 2, 9 [le début seulement (§ 1-2) ; transmise sous le n° VI]: « De eo quod scriptum est ‘quod oculus non vidit (…) Spes nostra, frates (...) sic pro illa laborare [… » (éd. PL 38, 705-713).
Data Source: Europeana regia
Data Source: Mandragore
Le frg. de Paris doit être associé avec Saint-Pétersbourg, Salt.-Shched. State Public Library, F.I. 1 et Genève, Bibl. Publique et Universitaire, ms. lat. 16. L’attribution de cette copie au scriptorium de Luxeuil tient à certaines formes des caractères onciaux et à la présence de notes en une cursive mérovingienne d’un type proche de celui dit « de Luxeuil » ; type qui en réalité est relativement commun dans une aire assez vaste, dont le centre pourrait être Lyon ou sa région (?). Loewe (1924a, p. 46) pensait que le style de l’écriture onciale était plus proche de celui de Luxeuil que de celui pratiqué à Lyon, se fondant sur le décor des initiales et la forme typique du ‘a’ qui se rencontre sur le New-York, Pierpont Morgan Libr., M 334 (un Augustin de Luxeuil daté de 669, voir CLA 11.1659) ? Toutefois les arguments peuvent être retournés en faveur de Lyon (voir Perrat, 1951, p. 189-190 à propos des « O losangés » ou du ‘a’ caractéristique, dont il rapporte des parallèles dans les inscriptions gravées de Lyon). Cette production en onciales sur papyrus est à rapprocher de deux autres volumes produits en région lyonnaise : St-Gall St.bibl., 226 (après 650, environ de Lyon et non pas d’Italie comme on peut le lire dans la notice de Scherrer, 1875 ; cf. CLA 7.929), et peut-être Cologne, Dombibliothek, 212 (Lyon, parch. onciale ; cf. CLA 8.1162). L’onciale du Paris, Bnf, lat. 11641 est en effet proche de celle du Paris, Bnf, lat. 17655 (cf. les formes particulière des A et des B) et Paris, Bnf, lat. 9427 (voir Cat. expo. Paris, 2007, n° 3 et 6). Sa présence à Lyon au IXe s., ainsi que sa ressemblance avec les productions de cette région pourrait inciter à l’y attribuer. Dans la première moitié du IXe s. il a été annoté de la main de Florus († vers 860) à Lyon et où probablement à la même époque (second quart du IXe s.), deux copies ont été prises qui sont aujourd’hui conservées dans Cambrai, Bibliothèque municipale, 567 (Lyon ? Second quart du IXe s.) et Cambridge, University Library, Ms. Additional 3479 (France Est [Lyon ?], second tiers du IXe s. ; voir Bischoff, 1998, n° 801 et 840). Il demeure dans la bibliothèque cathédrale lyonnaise (St-Jean) jusqu’au début du XVIe s. (voir Perrat, 1951, p. 180-181 ; 186-187). Qualifié de ms. sur « écorces d’arbre », il y a été vu par Le Fèvre (qui le signale dans une lettre au P. Sirmond, éditée par Delisle, 1903, p. 13-14). La description de l'humaniste Bellièvre en 1530, permet même de se rendre compte que les frg. étaient alors plus étendus que de nos jours (voir Perrat, 1951, p. 187, qui en donne le contenu). Paratin dans ses Mémoires de l’histoire de Lyon, en 1573, qui avait crû à un commentaire sur les Psaumes, plagie les observations de Bellièvre sans avoir lui même consulté le ms. qui ne se trouvait probablement plus à Lyon à ce moment. En effet, après l’occupation de Lyon en avril 1562 par les troupes protestantes du Baron des Ardets, il est probable que les papyrus avaient déjà quitté la cathédrale (Perrat, 1951, p. 187). Il apparaît ainsi que ce ms. n’a jamais quitté Lyon durant tout le Moyen Âge, et c’est donc à tort que Traube, Delisle, Loewe, Lindsay, et alii rapportent sa présence dans la Cathédrale de Narbonne, sur le seul témoignage de Mabillon ; de même, un passage à Fleury est à exclure. Cette erreur des bénédictins (éditeurs des œuvres d’Augustin) a été dénoncée par D. A. Wilmart (1912, p. 149 n. 1), qui, le premier, a tenté de rectifier cette tradition fausse, basée sur l’origine gasconne de la famille Firmacon qui posséda le ms. entre la fin du XVIe et le début du XVIIIe s. (possession est attestée en 1681). D’autre part, un ex-libris (sur la partie de Genève, f. 2 « Choisnyn ») serait selon Bordier (suivi par Perrat), Jean Choisnin de Châtellerault qui a peut-être possédé ce ms. qu'il se serait procuré après son départ de Lyon. Il semblerait que le ms. fut séparé en deux suite à sa disparition de Lyon, où une partie se trouva en possession de la famille Choisnin (qui échut plus tard à Paul Petau, puis, achetée par Ami Lullin en 1720, elle finira à Genève) et l’autre a appartenu à la famille Fimarcon. C'est de cette famille que la première partie fut acquise par les religieux de Saint-Germain-des-Prés (en 1710), et que fut détaché le feuillet apporté à Saint-Pétersbourg par Pierre Dubrowski (après 1791), peu avant que le ms. ne soit remis à la BnF en 1796. [Voir Delisle, Cab. des mss, II, p. 386; III, p. 210 (+ pl. VII n°2)].
Le frg. de Paris doit être associé avec Saint-Pétersbourg, Salt.-Shched. State Public Library, F.I. 1 et Genève, Bibl. Publique et Universitaire, ms. lat. 16. L’attribution de cette copie au scriptorium de Luxeuil tient à certaines formes des caractères onciaux et à la présence de notes en une cursive mérovingienne d’un type proche de celui dit « de Luxeuil » ; type qui en réalité est relativement commun dans une aire assez vaste, dont le centre pourrait être Lyon ou sa région (?). Loewe (1924a, p. 46) pensait que le style de l’écriture onciale était plus proche de celui de Luxeuil que de celui pratiqué à Lyon, se fondant sur le décor des initiales et la forme typique du ‘a’ qui se rencontre sur le New-York, Pierpont Morgan Libr., M 334 (un Augustin de Luxeuil daté de 669, voir CLA 11.1659) ? Toutefois les arguments peuvent être retournés en faveur de Lyon (voir Perrat, 1951, p. 189-190 à propos des « O losangés » ou du ‘a’ caractéristique, dont il rapporte des parallèles dans les inscriptions gravées de Lyon). Cette production en onciales sur papyrus est à rapprocher de deux autres volumes produits en région lyonnaise : St-Gall St.bibl., 226 (après 650, environ de Lyon et non pas d’Italie comme on peut le lire dans la notice de Scherrer, 1875 ; cf. CLA 7.929), et peut-être Cologne, Dombibliothek, 212 (Lyon, parch. onciale ; cf. CLA 8.1162). L’onciale du Paris, Bnf, lat. 11641 est en effet proche de celle du Paris, Bnf, lat. 17655 (cf. les formes particulière des A et des B) et Paris, Bnf, lat. 9427 (voir Cat. expo. Paris, 2007, n° 3 et 6). Sa présence à Lyon au IXe s., ainsi que sa ressemblance avec les productions de cette région pourrait inciter à l’y attribuer. Dans la première moitié du IXe s. il a été annoté de la main de Florus († vers 860) à Lyon et où probablement à la même époque (second quart du IXe s.), deux copies ont été prises qui sont aujourd’hui conservées dans Cambrai, Bibliothèque municipale, 567 (Lyon ? Second quart du IXe s.) et Cambridge, University Library, Ms. Additional 3479 (France Est [Lyon ?], second tiers du IXe s. ; voir Bischoff, 1998, n° 801 et 840).
Il demeure dans la bibliothèque cathédrale lyonnaise (St-Jean) jusqu’au début du XVIe s. (voir Perrat, 1951, p. 180-181 ; 186-187). Qualifié de ms. sur « écorces d’arbre », il y a été vu par Le Fèvre (qui le signale dans une lettre au P. Sirmond, éditée par Delisle, 1903, p. 13-14). La description de l'humaniste Bellièvre en 1530, permet même de se rendre compte que les frg. étaient alors plus étendus que de nos jours (voir Perrat, 1951, p. 187, qui en donne le contenu). Paratin dans ses Mémoires de l’histoire de Lyon, en 1573, qui avait crû à un commentaire sur les Psaumes, plagie les observations de Bellièvre sans avoir lui même consulté le ms. qui ne se trouvait probablement plus à Lyon à ce moment. En effet, après l’occupation de Lyon en avril 1562 par les troupes protestantes du Baron des Ardets, il est probable que les papyrus avaient déjà quitté la cathédrale (Perrat, 1951, p. 187). Il apparaît ainsi que ce ms. n’a jamais quitté Lyon durant tout le Moyen Âge, et c’est donc à tort que Traube, Delisle, Loewe, Lindsay, et alii rapportent sa présence dans la Cathédrale de Narbonne, sur le seul témoignage de Mabillon ; de même, un passage à Fleury est à exclure. Cette erreur des bénédictins (éditeurs des œuvres d’Augustin) a été dénoncée par D. A. Wilmart (1912, p. 149 n. 1), qui, le premier, a tenté de rectifier cette tradition fausse, basée sur l’origine gasconne de la famille Firmacon qui posséda le ms. entre la fin du XVIe et le début du XVIIIe s. (possession est attestée en 1681). D’autre part, un ex-libris (sur la partie de Genève, f. 2 « Choisnyn ») serait selon Bordier (suivi par Perrat), Jean Choisnin de Châtellerault qui a peut-être possédé ce ms. qu'il se serait procuré après son départ de Lyon. Il semblerait que le ms. fut séparé en deux suite à sa disparition de Lyon, où une partie se trouva en possession de la famille Choisnin (qui échut plus tard à Paul Petau, puis, achetée par Ami Lullin en 1720, elle finira à Genève) et l’autre a appartenu à la famille Fimarcon. C'est de cette famille que la première partie fut acquise par les religieux de Saint-Germain-des-Prés (en 1710), et que fut détaché le feuillet apporté à Saint-Pétersbourg par Pierre Dubrowski (après 1791), peu avant que le ms. ne soit remis à la BnF en 1796. [Voir Delisle, Cab. des mss, II, p. 386; III, p. 210 (+ pl. VII n°2)].
Data Source: Bibale
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