An entry point to the written heritage of the Middle Ages and the Renaissance in Western Europe, from the 8th to the 18th century.
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Data Source: BnF Archives et manuscrits
F. 1-7v. Marcus Tullius Cicero, Oratio pro Marcello. « Marcii Tullii Ciceronis pro Marco Marcello coram senatu et Cesare. Oratio incipit (rubr.) ». « Diurturni silencii patres conscripti quo eram his temporibus usus non timore aliquo sed partim dolore, partim verecundia, finem hodiernus dies attulit …-…Itaque, G. Cesar, sic tibi gracias ago, ut, me omnibus rebus a te non conservato solum sed eciam ornato, tamen ad tua in me unum innumerabilia merita, quod fieri jam posse non arbitrabar, magnus hoc tuo facto cumulus accesserit » (éd. M. Lob, p. 36-50) F. 8-33v. Marcus Tullius Cicero, De senectute. F. 8-9. Prologue. « Marci Tullii Ciceronis super libro suo qui Major Cato appellatur de senectute ad Aticum amicum suum prologus incipit feliciter ». – [Texte]. « O Tite, si quid ego adjuto curamve levasso, que nunc te toquit et versatur pectore fixa, et qua deprimeris sed quid erit precii ? Licet enim michi versibus eisdem affari te, Atice …-… Sed quid opus est plura ? Jam enim ipsius Catonis sermo explicabit nostram omnem de senectute sentenciam » (éd. Marzano, p. 48-50). F. 9-12v. [Préambule ou 1ère période]. « Scipio ammirans ». « Et hic incipit tractatus preambule disputacionis ». – [Texte]. « Sepenumero ammirari soleo cum hoc Gaio Lelio cum ceterarum rerum tuam excellentem, Marce Cato, perfectamque sapienciam, tum vel maxime quod nunquam tibi senectutem gravem esse senserim …-…Annos septuaginta natus, tot enim vixit Ennius. Ita ferebat duo que maxima putantur onera, paupertatem et senectutem, ut eis pene delectari videretur » (éd. Marzano, p. 50-66). F. 12v-16. [2ème période]. « Enumeratio causarum cur senectus apud Scipionem et Lelium misera videatur. Et hic est tocius libelli periodus secunda refellens primam vituperationem ». – [Texte]. « Etenim cum contemplor animo, quatuor reperio causas cur senectus misera videatur : unam quod avocet a rebus gerendis …-… Quod cum fecisse Socratem in fidibus audirem, vellem equidem etiam illud addiscere. Discebant enim fidibus antiqui, sed in literis certe laboravi ». « Finitur secunda periodus. Et incipit tercia ejusdem libelli in qua refellitur vituperatio secunda objecta senectuti » (éd. Marzano, p.68-82). F. 16-19v. [3ème période]. « Ne nunc quidem vires desidero adolescentis, is enim erat locus alter de viciis senectutis, non plus quam adolescens tauri vires aut elefanti desiderabam …-…Semper enim in hiis studiis laboribusque viventi non intelligitur quando obrepat senectus ; ita sensim sine sensu etas senescit nec subito frangitur, sed diuturnitate extinguitur ». « Finita periodo tercia. Incipit quarta in qua refellitur vituperatio tercia objecta senectuti » (éd. Marzano, p.82-99). F. 19v-27. [4ème période]. « Sequitur vituperatio senectutis quod eam carere dicunt voluptatibus. O preclarum munus etatis, siquidem id aufert a nobis quod est in adolescencia viciosissimum …-…Severitatem in senectute probo et eam, sicut alia, modicam ; acerbitatem nullo modo. Avaricia vero senilis quid sibi velit non intelligo : potest enim quicquam esse absurdius quam quominus me restat eo plus viatici querere ? ». « Finita periodo quarta. Incipit quinta hujus libelli et ultima, qua refellitur quarta vituperat[i]o obbjecta senectuti » (éd. Marzano, p. 100-134). F. 28-33v. [5ème période]. « Quarta restat causa, que maxime augere atque solicitam habere nostram etatem videtur, appropinquatio mortis que certe a senectute non potest longe abesse …-… Senectus autem etatis est peractio tanquam fabule, cum defatigationem fugere debemus, presertim adjuncta satietate. Hec habui de senectute que dicerem, ad quam utinam perveniatis, ut ea que ex me audistis re experti probare possitis ». « Marcii Tullii Ciceronis de senectute liber explicit feliciter » (éd. Marzano, p. 136-166). F. 34-104. Laurent de Premierfait, Le Livre de vieillesse [traduction française du De senectute]. F. 34-36v. [Prologue du translateur]. « A tres excellant, glorieux et noble prince Loys, oncle de roy de France, duc de Bourbon, conte de Clermont et de Forestz, seigneur de Beaujeu, grant chamberier et per de France, droitement et bien user de vostre dignité et puissence terrienne, victoire desiree de tous voz ennemis manifestes et cachiez …-… Si requier humblement et deprie celui Dieu, qui par sa toute puissence puest toutes choses bonnes, qu’il enlumine mon obscur entendement, qu’il mette en ma bouche droictes et bien sonnans paroles, et qu’il conduie ma main, afin que je ne mette paroles ne sentences contraires a bonnes et sainctes meurs ». « Cy fine le prologue du translateur » (éd. Marzano, p. 45-47). F. 37-39. Prologue. « Translacion du prologue de Tulle en son Livre de vieillesse, lequel il envoie et adrece a ung sien ami appellé Aticus, començant ou latin : O Tite, si qui ego et cetera ». – [Texte]. « Mon ami Aticus, combien que je sçai certeinement que tu n’es point nuit et jour cusançonneux du gouvernement de la chose publique, ainsi comme est Titus Flaminius consul de Romme …-… Il n’est ja mestier de plus dire a la louange de ce livre, car le langaige de Caton declarera ja tantost toute nostre sentence touchant l’eage de vieillesse ». « Ci fine le prologue. Et commence le preambule de la disputoison de Tulle, commençant ou latin : Sepenumero. Et premierement Scipion avec Lelius se esmerveille et demande a Caton : » (éd. Marzano, p. 49-51). F. 39-47. [Préambule ou 1ère période]. « O noble philosophe et vaillant duc Caton, je Scipion me donne souvant merveille, et aussi fait cestui Gaius Lelius, mon compaignon, tant pour la haulte et parfaite sapience que tu as en toi et tes aultres choses, comme sont les sciences, vertus et bonnes œuvres, et aussi mesmement je me soeul merveillier que je ne apperceu onques que l’eage de vieillesse te feust ennuieuse ne poisante …-… Le poete Ennius estant vieillart, comme j’ay dit, portoit et enduroit si patiemment et si bien deux fardeaux que l’en repute trés grans, c’est assavoir pouvreté et vieillesse, que presques il sambloit que Ennius y eust delectacion et plaisir ». « Cy fine le preambule de la disputaison de Tulle ». (éd. Marzano, p. 51-67). F. 47-55v. [2ème période]. « Et cy aprés commence le nombrement des causes par quoy vieillesse samble estre mescheant. Et en ceste mesme distinction Tulle confute et reprend Scipion et Lelius du premier vitupere qu’ilz opposent a vieillesse et commence ou latin : Etenim cum contemplor et cetera ». – [Texte] (f. 47v). « Scipion parle pour lui et pour Lelius. Quant je considere a certes en mon courage pour quantes et queles causes l’eage de vieillesse samble estre mescheant et ennuieuse, je en trouve seulement quatre …-… car les ancians nobles hommes philosophes, pour le confort et soulaz de vieillesse, apprenoient a jouer en instrumens de cordes ; mais je mis mon estude et mon labour a apprendre et a savoir les letres et le langaige de Grece ». « Cy fine la seconde distinction du Livre de vieillesse. Et aprés commence la tierce en laquelle Tulle reprend et confute la seconde vituperacion opposee a vieillesse » (éd. Marzano, p. 69-83). F. 56-65. [3ème période]. « Ou nombre des quatre causes ci-dessus racomptees par quoy vieillesse samble estre maleureuse, la seconde distinction contenoit la cause par quoi vieillesse samble estre mescheant, c’est assavoir pour ce que elle fait le corps floible, maladif et enferme …-… Et par ainsi son eage pou a pour s’envieillist sanz ce que l’omme l’apperçoive ne sente, et son eage n’est brisee ne derompue soubdainement par vieillesse, mais son eage se exteint et default par la longuesse du temps ». « Cy fine la tierce distinction et aprés commence la quarte, en laquele Tulle reprend et confute la tierce vituperacion opposee a vieillesse. Et commence ou latin : Sequitur tercia et cetera » (éd. Marzano, p. 83-99). F. 65v-85v. [4ème période]. « Aprés les deux reprouches opposez contre vieillesse, s’ensuit la tierce vituperacion par laquele les juenes hommes dient que vieillesse soit mescheante parce que elle n’a presques aulcunes delectacions charneles …-… Or est ainsi que vieillesse selon la nature est la fin du chemin des vieillars. Par quoi, selon raison, ilz doivent moins soy cusançonner de amasser plus grans tas de richesses ». « Cy fine la quarte distinction de ce livret. Et aprés commence la .V.e et derreniere par quoi Tulle confute et reprend la quarte vituperation opposee a vieillesse, commençant ou latin : Quarta restat et cetera » (éd. Marzano, p. 101-135). F. 86-104. [5ème période]. « Pour ce que en la quarte distinction prochaine de ce livret, je ay souffisamment respondu a la tierce opposicion, que Juenesse mettoit contre dame Vieillesse, maintenant convient dire la quarte cause respondant a la quarte vituperacion qui samble principalment constreindre et cusançonner nostre eage de vieillesse …-… Je ay eu en ma pensee de vous dire de vieillesse ainsi comme vous avez ici ouy, a laquele je desire que vous puissiez parvenir, afin que par experience de fait vous puissiez approuver les choses que vous avez ouyes de moy, lesqueles sont par moy escriptes en cestui mien livret appellé De vieillesse ». « Cy fine le Livre de Tulle de vieillesse translaté de latin en françois du commandement de trés excellant, glorieux et noble prince Loys, duc de Bourbon, par moi, Laurent de Premierfait, cinquiesme jour de novembre mil quatre cens et cinq » (éd. Marzano, p.137-167). Le manuscrit contient deux parties distinctes : le Oratio pro Marcello et la traduction française du De senectute par Laurent de Premierfait précédée du texte latin. Le texte du Oratio pro Marcello, copié sur les sept premiers feuillets (f. 1-7v) aurait été ajouté au volume avant qu’il ne fût relié (Manuscrits à peintures du XIIIe au XVIe siècle, notice n° 161, p. 180). Le discours faisait partie des Orationes Caesarianae (Discours pour Marcellus, pour Ligarius et pour le roi Dejotarus) qui furent prononcés par Cicéron en présence de César en 46 et 45. Écrit pour rendre grâce au dictateur de sa mansuétude envers son ancien adversaire Marcellus, il est plus un remerciement qu’un plaidoyer. Pour Anne Hedeman, son inclusion dans le recueil n’est pas fortuite. L’attitude de César est un exemple de la maturité et de la modération que le traducteur recommande à Louis de Bourbon à une époque de troubles politiques (« Making the Past present… », p. 66). La suite du recueil, dédiée à Louis de Bourbon fut achevée le 5 novembre 1405 (f. 8-104). Sur les vingt-sept manuscrits qui nous ont transmis le texte du Livre de vieillesse, deux seulement conservent la disposition originale, comprenant le texte latin du De senectute et la traduction française : le ms. Milan, Trivulziana 693 (T) et le ms. BnF.,Français 7789 (P). Élisabeth Pellegrin a établi que T était une copie de P (« Notes sur deux manuscrits enluminés… », p. 280) : reproduction du texte dans le même ordre, mêmes titres, mêmes divisions, peintures identiques. Contrairement à T dont la copie a été revue par un correcteur, le texte de P comporte des omissions et des erreurs de lecture (É. Pellegrin, art. cit., p. 278). Jacques Monfrin a souligné l’originalité de l’ouvrage de Laurent de Premierfait, laissant le texte original au premier plan et faisant de sa traduction un moyen d’accès au latin : les termes difficiles à saisir par son public sont expliqués en notes marginales. Des développements sont insérés dans le texte à tel point que la traduction compte 72 folios pour les 23 du texte latin. Le traducteur a suivi le même schéma pour les deux parties : texte latin et traduction française sont divisés en « distinctions » ou périodes annoncées par des sommaires et arguments (J. Monfrin, « Humanisme et traductions… », p. 180).
Data Source: Jonas
Data Source: Europeana regia
Historique : Le volume est considéré comme l’exemplaire original du Livre de vieillesse qui fut offert par Laurent de Premierfait à Louis de Bourbon (1337-1410), frère de l’épouse de Charles V, Jeanne de Bourbon. Le colophon indique le nom du traducteur et la date de l’achèvement de l’oeuvre : « Cy fine le Livre de Tulle de vieillesse translaté de latin en françois du commandement de tres excellant, glorieux et noble prince Loys duc de Bourbon par moi, Laurent de Premierfait, cinquiesme jour de novembre mil quatre cens et cinq » (f. 104). La miniature du f. 34 représente Laurent de Premierfait remettant le manuscrit au prince. Élisabeth Pellegrin note cependant que le volume ne comporte ni les armes ni la signature de Louis de Bourbon et qu’il présente des fautes de transcription (omissions, erreurs de lecture dans le texte latin), « des maladresses dans les peintures un peu surprenantes dans un exemplaire de représentation » (« Notes sur deux manuscrits enluminés… », p. 279). L’auteur se montre donc moins affirmatif en concluant qu’il « est possible, au moins chronologiquement, que le manuscrit ait appartenu au duc de Bourbon » (art. cit., p. 280).Le volume ne figure pas dans les inventaires de la bibliothèque des ducs de Bourbon à Aigueperse et à Moulins établis en 1507 et en 1523, (éd. A. Le Roux de Lincy, « Catalogue de la Bibliothèque des ducs de Bourbon », dans Mélanges de littérature et d’histoire recueillis et publiés pour la Société des bibliophiles françois, Paris, 1850, p.73-137). Sur le contre plat supérieur se lit, à la lampe de wood, le nom du conseiller au Parlement (1556), puis maître des requêtes (1557)Adrien de Thou (1527-1570), oncle du célèbre bibliophile Jacques Auguste de Thou: "Adrian de Thou" (cf.M. Etchechoury, Les maîtres des requêtes de l’hôtel du roi sous les derniers Valois (1553-1589), Paris, 1991).Deux cotes qui n’ont pas été identifiées sont inscrites sur le f. 1 et la contregarde : la cote « yyy », tracée en haut du f. 1 d’une écriture du XVIe s, que l’on retrouve sur le ms. Latin 217 de la Bibliotheca Vaticana Apostolica (Firmiani Lactantii opera tria : cf. M. Vatasso et P. Franchi de Cavalieri, Codices Vaticani Latini, I : Codices 1-678, Romae, 1902). Cote « V 65 » apposée sur une étiquette collée au revers du plat supérieur, d’une écriture du XVIIe s. Le manuscrit entra à la Bibliothèque royale en 1733 avec la collection Lancelot : cf. Montfaucon, Bibliotheca bibliothecarum manuscriptorum, II, « Manuscrits de M. Lancelot », p. 1669 : « Cicéron de l’amitié et de la vieillesse, traduit par Laurent de Premierfait en 1405, dédié à Louis duc de Bourbon ». Il porte au f. 1 la cote de la bibliothèque royale : [Regius] 55473.
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