An entry point to the written heritage of the Middle Ages and the Renaissance in Western Europe, from the 8th to the 18th century.
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Data Source: BnF Archives et manuscrits
La première partie du manuscrit contient la version longue du Pèlerinage de l’âme composé entre 1355 et 1358 par Guillaume de Digulleville, moine de l’abbaye cistercienne de Chaalis. En 11.161 vers, l’auteur retrace le destin de l’âme après la mort. De même que dans le Pèlerinage de vie humaine, Guillaume de Digulleville y a inséré une pièce bilingue (latin-français) : ff. 14-16 : voir S. Le Briz et G. Veysseyre, « Composition réception médiévale… ». La seconde partie contient onze poèmes latins qui sont en quelque sorte une conclusion du Pèlerinage de l’âme et ont été transmis par trois témoins : BnF., Français 1648, Français 12466, Londres, Lambeth Palace Library, 326. Dans ce dernier manuscrit, cependant, les pièces latines (ff. 82v-145v) suivent non un texte de Guillaume de Digulleville, mais une traduction latine du Pèlerinage de l’âme mis en prose par Jean Gallopes : cf. S. Le Briz et G. Veysseyre, « Composition et réception médiévale…, p. 284, n. 11). Sur ces poèmes abécédaires, voir G. Gros, Le poète marial et l’art graphique…, p. 26-29 et 32. F. 1-85v. [Guillaume de Digulleville, Pèlerinage de l’âme]. « [A]prés que je fu esveilliez / Et qu’assez me fu merveilliez / De mon songe et que rien ni vi / Ou aussi com en bon espi …-… Qu’ai au rommans bien pourtraire, / en latin qui miex m’avance / Ay mise mon ordenance / Plaise a cui elle puet plaire » (éd. Stürzinger, p. 1-362, v. 1-11161). Feuillet manquant entre les ff. 39 et 40. Manquent les vers 4551-5599 de l’édition de Stürzinger : « Ou monde tu veïs leurs corps …-…Eusses fait, dist, miex te feust » (Stürzinger, p.151-185). F. 14-16. [Lettre bilingue Grâce de Dieu] « [G]race de Dieu, du ciel royne, / Semper regnans sine fine …-… et en seras beneuré / Data carne sepulture » (éd. S. Le Briz et G. Veysseyre, « Composition réception médiévale… », p. 342-356, d’après le ms. BnF., Français 1138). F. 86-129. [Guillaume de Digulleville, Poèmes latins]. I. – F. 86-97. [Paraphrase du Psautier]. Premier des onze poèmes qui dans certains témoins fait partie du Pèlerinage de l’âme. 150 strophes rythmiques de 12 vers octosyllabiques, rimant selon le schéma aabaabbbabba, et dont chacune commence par les premiers mots du psautier correspondant. À la suite, 26 autres strophes contenant des prières (ff . 96-97) : cf. Faral, Histoire littéraire, 1962, p. 75. « [B]eatus vir qui erigit mentis vultum et dirigit ad suum directorium …-… Detur nobis et venia per Mariam et gratia et salutis auxilium. Amen » (éd. Blume et Dreves, Analecta hymnica medii aevi, 36, p. 105-111). Titre d’attente dans la marge : « Explicit de psalterio et eodem ejus. Sequitur de eo quod scribi […] : Ego sum alpha et o[mega] ». II. – F. 97-100. [Poème sur la Trinité]. « [S]i umquam reus valuit comparere vel debuit coram te Sancta Trinitas …-… Cum sit trinus honor datus in hac terra incolatus sine fine perhenniter. Amen » (éd. Blume et Dreves, Analecta hymnica Medii Aevi, 48, p. 354-360 ; cf. Stegmüller et Reinhardt, Repertorium biblicum, 1977, n° 2893, 2), et Faral, 1962, p. 75. Titre d’attente dans la marge : « Explicit de alpha et o[mega]. Incipiunt cantica canticorum et primo pro[…] ». III. – F. 100-121. [Poème sur leCantique des Cantiques] 325 strophes dont les trois premières (« Descendens per fenestrulam ») servent de prologue, la paraphrase commençant avec la 4e (« Osculetur me osculo »), et à partir de là, chaque strophe commençant comme chacun des versets du cantique. Strophes rythmiques de 12 octosyllabes rimant selon le schéma aabaabbabba (Faral, 1962, p. 76). « [D]escendens per fenestrulam semel inventam patulam in Salomonis ortulum …-… Cervorum nolenti stare super montes vel pausare aromatum et pergito » (Blume et Dreves, Analecta hymnica Medii Aevi, 48, p. 361-409. Éd. partielle : Repertorium biblicum, n° 2893, 1. Titre d’attente dans la marge : « Explicit cantica canticorum et secuntur corone a Maria et primo Jhesu ». IV. – F. 121-122. [ Sur les noms de Jésus et de Marie]. 11 strophes, tous les mots d’une même strophe, tous les mots d’une même strophe commençant par une même lettre, choisie de telle façon qu’on ait successivement : d’abord en six strophes la série « j h e s u s », puis en cinq strophes la série « m a r i a » (Faral, 1962, p. 76). « Justus imperator, jurium justificator justissimo judicio …-… Astans adest appellata ac abesse ab negata actus agit adjutoris » (éd. G.M. Dreves, Analecta hymnica medii aevi, 48, p. 321-322). Titre d’attente gratté dans la marge gauche, malaisé à déchiffrer: « Sequitur missio pro […]. V. – F. 122-123v. [ En l’honneur de Jésus et de la Vierge]. 20 strophes précédées d’un prologue en prose. À la suite d’une strophe d’introduction (Ave benedictissima …-… Eterna congruissima »), où les initiales de chacun des mots qui la composent représentent respectivement chacune des lettres ou abréviations de l’alphabet, viennent 20 autres strophes, en chacune desquelles tous les mots commencent par la même lettre, choisie de telle façon que la série des lettres initiales reproduisent la série des lettres de l’alphabet (Faral, 1962, p. 76). F. 121v. [Titre d’attente gratté dans la marge gauche, malaisé à déchiffrer]. « Sequitur missio pro […]. – F. 122. [Prologue]. « [S]icut ad lamentaciones suas Jeremias, vel sicut ad laudem mulieris …-… Quo concesso tradiderunt quod sequitur ». – F. 122-123v. [Texte]. Agyos alpex altorum arthanathos angelorum arthos alba ut animus …-… Ydibus ydiocetur Zabulus yronizetur yconiis ydolor ». VI. – F. 123v-124v. [Première Paraphrase de l’Ave Maria]. La première paraphrase est constituée de 14 strophes, dont les mots initiaux mis bout à bout reproduisent le texte de l’Ave Maria (Faral, 1962, 77). F. 123v. [Titre d’attente dans la marge gauche] : « Sequitur Ave Maria per partes integrales ». – F. 123v-124. [Texte]. « [Ave], Ave exemptata …-… et firmare in melius » (éd. Analecta hymnica, 48, p. 328-330. Voir Repertorium biblicum, n° 2893, 4). VII. – F. 124v. [Deuxième Paraphrase de l’Ave Maria]. F.124v. [Titre d’attente dans la marge gauche] : « Per partes resolutas ». – F. 124v. [Texte]. « Ave virginum electa , Mater altissimi recta…-…totis votis invocata » (éd. Blume et Dreves, Analecta hymnica, 48, p. 332-333. Voir Repertorium biblicum, n° 2893, 6). VIII. – F. 124v-126. [Prière à saint Michel]. 24 strophes dont les lettres initiales donnent le nom de « Guillermus de Deguilevilla » (Faral, 1962, p. 77). F. 124v. [Titre d’attente dans la marge gauche] : « Ad beatum Michelem ». – F. 124v-126. [Texte]. « [G]irans claustrum monasticum per circulum excentricum sepius quam concentrice …-… Ac ut pera et baculo inimicum quasi titulo, in pace quiescat. Amen » (éd. Duval, « Deux prières latines … », p. 195-205). IX. – F. 126-127. [Prière à l’Ange gardien]. 18 strophes de huit vers octosyllabiques, rimant le schéma abababab (Faral, 1962, p. 77). F. 126. [Titre d’attente dans la marge droite] : « Ad angelum custodem ». – F. 126-127. [Texte]. « [A]ngele custos meus et dux mei itineris …-… Imperet mihi supera et vitam eternam. Amen » (éd. Duval, p. 206-211). X. – F. 127-128v. [Prière à saint Benoît]. 24 strophes dont les lettres initiales donnent le nom de « Guillermus de Deguilevilla » (Faral, 1962, p. 77) « [G]regis pastor monachorum, sancte pater forma morum atque regulator vite …-… Ut pro relictis omnibus centuplicatus gaudeam celitus. Amen » (éd. G.M. Dreves, Analecta hymnica medii aevi, 48, p. 347-350). XI. – F. 128v-129v. [Prière à saint André]. 16 strophes dont les lettres initiales donnent les mots « Andreas apostolus » (Faral 1962, p. 77). « Ad aliquem me verger Sanctorum et convertere hortatur sacra lectio …-… Aggregari consorcio tuo celi fastigio fine perheniter. Amen. Explicit » (éd. G.M. Dreves, Analecta hymnica medii aevi, 48, p. 344-347).
Data Source: Jonas
Data Source: Europeana regia
Le présent exemplaire a été vraisemblablement copié pour Charles V (Avril – Lafaurie 1968, p. 104, n° 181). Il figure dans les inventaires de la Librairie du Louvre rédigés entre 1380 et 1424 : 1° Inventaire de Gilles Malet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet [inv. A] : « Le Pelerinage du monde, emparchemin sanz aiz » (BnF, ms. Français 2700, f. 22v, art. 501) ; copie du même inventaire [inv. B], 1380 : même description (BnF, ms. Baluze 397 [Inv. B], f. 12, art. 254)2° Inventaire de 1411 [inv. D] : « Item le Pelerinage du monde, jadiz en parchemin sanz aiz, et de present relié de cuir rouge, a deux fermoirs d’argent dorez, armoiez de France, sur tixuz asurez, escript de lettre courant, a deux coulombes, commençant ou .II.e fueillet : avec la generacion, et ou derrenier : sed quia non sufficio, et y a pluseurs choses de devocion aprés ledit Pelerinage » (BnF, ms. Français 2700, f. 83v, art. 396) 3° Inventaire de 1413 [inv. E] : même description que D ( BnF, ms. Français 9430 [inv. E], f. 30v-31, art. 433) 4° Inventaire de 1424 [inv. F]: « Item le Pelerinage du monde, jadis en parchemin sanz aiz, et de present relié de cuir rouge, a .II. fermouers d’argent, armoriez de France sur tyssus azurez, escript de lettre courante, a .II. coulombes, comenceant ou .II.e fo. : aveq la generacion, et ou derrenier : -ses quia non sufficio ; et y a plusieurs choses de devocion aprés ledit Pelerinage : XL s. p » (Bibl. Mazarine, ms. 2030, f. 54v, art. 413). L’identification des incipit confirme que le ms. Français 1648 est l’exemplaire conservé jadis au Louvre ne sont qu’un même manuscrit. Le f. 2 commence par les mots : « Avec la generacion ». Les mots-repère du dernier feuillet figurent à la première ligne du f. 129 : «Sed quia non sufficio [neque possum neque scio…] ».On perd la trace du manuscrit qui entra à une date indéterminée dans la collection de Philippe de Béthune (1561-1649). Les plats de la reliure porte ses armes (« d’argent à la fasce de gueules, au lambel à trois pendants de même »), et le dos son chiffre formé de deux P entrelacés, surmontés d’une couronne de comte. Le volume est répertorié dans l’inventaire des « manuscrits du comte de Béthune » publié par Omont sous le n° 41, cote inscrite sur le premier feuillet de garde (A) du volume : « Livre en vers, intitulé : Le Pèlerinage de la vie humaine (sic). Il y a à la fin quelques méditations et paraphrases latines sur les pseaumes de David » (Omont, IV, p. 243, n° 41).Par lettres datées de décembre 1663, enregistrées au Parlement le 4 janvier 1664, Louis XIV accepta le don que lui fit Hippolyte de Béthune, fils de Philippe, de sa bibliothèque. Le manuscrit, qui fit désormais partie de la Bibliothèque royale, est répertorié dans l’inventaire que dressa, en 1682, Nicolas Clément : « Autre pèlerinage de vie humaine » (Omont, IV, p. 48, n° 7643).Anciennes cotes inscrites sur le feuillet de garde A : [Béthune] « 41 » ; [Regius] « 7643 ».
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