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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1-2. [Sallustius], [Préface] : « Falso queritur de natura sua genus humanum, quod inbecilla atque evi brevis forte pocius quam virtute regatur (add. interlinéaire : « vere falso ») …-… dum me civitatis morum piget tedetque. Nunc autem ad inceptum redeo » (éd. Ernout, p.130-134). « Explicit prefaxio Salustii » (souligné de rouge). – F. 2v-46v. [Texte] : Bellum scripturus sum quod P[opulus] R[omanus] cum Jugurtha rege Numidarum gessit …-… isque kalendis januarii magna gloria consul triumphavit. Ea tempestate spes atque opes civitatis in illo site sunt » (éd. Ernout, p.134-267). F. 46v. Distique : « Qui cupis ignotum Jugurthe noscere letum / Tarpeie rupis pulsus ad ima fuit ». Titre au verso du feuillet de garde en parchemin : "Salustius, Bellum Jugurthinum" (XVIe s.).Le texte présente la version complète de De bello Jugurthino et appartiendrait à la famille des manuscrits « integri » (cf. Reynolds, Texts and Transmission, 341) qui comprennent les chapitres 103.2-112.3 manquant dans certains manuscrits. Le Latin 5747 n’est en revanche cité dans aucune édition de texte.
Source des données : Europeana regia
Source des données : Mandragore
Le volume a été copié par Nicole Garbet, le précepteur des enfants d’Orléans, et la peinture qui orne le frontispice atteste qu’il fut composé pour les trois fils de Louis d’Orléans (cf. supra). Les additions marginales et interlinéaires incitent à penser que, de même que le manuscrit de Térence (Latin 7917), le volume fut utilisé au cours de leurs leçons. Le volume porte, semble-t-il, une mention de sa main de Jean d’Angoulême au f. 46v : « in Jugurthino », mais n’apparaît pas sur l’inventaire de sa bibliothèque établi en 1467 (Arch. nat., P 1403, n° 38-39, éd. G. Ouy, op. cit., p. 55-67). Le ms. fut remis à Charles d'Orléans après la rédaction vers 1442 du dernier inventaire de la librairie ducale de Blois (Laffitte 2018-1, p. 17). Au f. 46v apparaît sa signature rubriquée : « Karolus ». Le volume n'est, en effet, répertorié dans aucun des inventaires de la librairie de Charles d’Orléans établis entre 1417 et 1441 conservés aux Archives nationales (K 500, n° 5 : Inventaire des joyaux du duc d’Orléans au château de Blois, rédigé le 5 mai 1417 par P. Renoul, secrétaire de Charles d'Orléans ; KK 269 : Inventaires de 1427 et de 1436 ; K 500, n° 7 : Inventaire rédigé en 1441 après le retour de Charles d’Orléans de son exil en Angleterre). Le volume fut conservé à Blois dans un local voisin de la Chambre des Comptes et de la chapelle Saint-Calais entre 1465 et 1501, comme en témoigne l’ex-libris, de la fin du XVe s. inscrit au verso du f. 46 : « de camera compotorum Bles[ensi] (cf. Des livres et des rois. La bibliothèque royale de Blois, Paris, 1992, p. 63). En novembre 1501, Louis XII reprit les manuscrits de ses parents et le volume prit place dans la Librairie royale de Blois, ainsi qu’il est notifié au recto du feuillet de garde : « Tabula historie in superficie, liber II » (écriture du XVe s.). Cette indication, cancellée, a été remplacée par la suivante : « ex libris historialibus pulpito 2°, ad parietem a parte curie castri, Littera A 3 » (écriture du XVIe s.) (cf. Des livres et des rois. La bibliothèque royale de Blois, p. 23-31). Il est alors classé dans le Répertoire de 1518 sous le n° 842 : « Salustii Jugurthinum Bellum » (Omont, Anciens inventaires et catalogues…, I, p. 106, n° 842).Le manuscrit est répertorié dans les inventaires postérieurs de la Bibliothèque royale: répertoire de 1544, n° 530 : « Salustius bellum Jugurthinum ; couvert de veloux viollet » (Omont, op. cit., I, p. 184, n° 530) ; catalogue de la deuxième moitié du XVIe s., n °1198 (Omont, op. cit., I, p. 321, n° 1198). Au f. 1, inscription de trois anciennes cotes : [Rigault I] 1232 (Omont, op. cit., II, p. 145), [Dupuy I] 1346 (ibid.), [Regius] 5277 (Omont, III, op. cit., p. 446).
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