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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-151r) Jean Tzetzès, Allégories homériques à l’Iliade, éd. P. Matranga, Anecdota graeca e mss. bibliothecis Vaticana, Angelica, Barberiniana, Vallicelliana, Medicea, Vindobonensi deprompta, Rome, typ. C.-A. Bertinelli, 1850 : (ff. 1r-31r) Proème aux Allégories homériques à l’Iliade, [titre] ὑπόθεσις τοῦ Ὁμήρου ἀλληγορηθεῖσα παρὰ Ἰωάννου γραμματικοῦ τοῦ Τζέτζου ; (ff. 31r-40r) Allégorie au chant I, [titre] ἀρχὴ τῆς α’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 40r-43v) Allégorie au chant II, [titre] ὑπόθεσις τῆς β’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 43v-48r) Allégorie au chant III, [titre] ἀρχὴ τῆς γ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 48r-50v) Allégorie au chant IV, [titre] ἀρχὴ τῆς δ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 50v-53r) Allégorie au chant V, [titre] ἀρχὴ τῆς ε’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 53v-55v) Allégorie au chant VI, [titre] ἀρχὴ τῆς ζ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 55v-59r) Allégorie au chant VII, [titre] ἀρχὴ τῆς η’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 59v-64v) Allégorie au chant VIII, [titre] ἀρχὴ τῆς θ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 64v-68r) Allégorie au chant IX, [titre] ἀρχὴ τῆς ι’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 68r-70v) Allégorie au chant X, [titre] ἀρχὴ τῆς κ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 70v-75v) Allégorie au chant XI, [titre] ἀρχὴ τῆς λ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 75v-80r) Allégorie au chant XII, [titre] ἀρχὴ τῆς μ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 80r-85v) Allégorie au chant XIII, [titre] ἀρχὴ τῆς ν’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 85v-87v) Allégorie au chant XIV, [titre] ἀρχὴ τῆς ξ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 87v-93v) Allégorie au chant XV, [titre] ἀρχὴ τῆς ο’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 94r-105r) Allégorie au chant XVI, [titre] ἀρχὴ τῆς π’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 105r-108v) Allégorie au chant XVII, [titre] ἀρχὴ τῆς ρ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 108v-128r) Allégorie au chant XVIII, [titre] ἀρχὴ τῆς σ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 128r-137v) Allégorie au chant XXI, [titre] ἀρχὴ τῆς τ’ [ante correctionem] φ’ [post correctionem] Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 137v-142r) Allégorie au chant XXII, [titre] ἀρχὴ τῆς υ’ [ante correctionem] χ’ [post correctionem] Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 142r-145r) Allégorie au chant XXIII, [titre] ἀρχὴ τῆς φ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας ; (ff. 145r-151r) Allégorie au chant XXIV, vers 1-238, [titre] ἀρχὴ τῆς χ’ Ὁμήρου ῥαψῳδίας. (ff. 151r-152v) Jean Tzetzès, Théogonie, vers 49-107, éd. P. Matranga, Anecdota graeca e mss. bibliothecis Vaticana, Angelica, Barberiniana, Vallicelliana, Medicea, Vindobonensi deprompta, II, Rome, typ. C.-A. Bertinelli, 1850, p. 577-598 : [titre] θεῶν γενεαλογία, [incipit] Θεοὺς μὲν πρώτους λέγουσιν οἱ πάλαι μυθογράφοι, [explicit] ἀφρὸν ἐκ τῆς κινήσεως ἐσώρευσαν ἀρκοῦντα.
Source des données : Pinakes
D’après les nombreuses annotations que l’on peut lire dans les marges, ce manuscrit a fait partie de la bibliothèque d’une branche de la famille Cantacuzène au XVe siècle. Il porte en effet plusieurs mentions de cette famille et, au f. Ar, une chronique des naissances. Au f. 116v on trouve la mention d’appartenance : τοῦτο τὸ βιβλίον ὑπάρχει Ἀνδρωνίκου Καντακουζηνοῦ τοῦ μεγάλου δομεστικοῦ. La même main a commencé la même mention de possession dans la marge supérieure du f. 126v. Il s’agit à n’en pas douter d’Andronikos Paléologue Cantacuzène, Grand-Domestique à Constantinople de 1435 à 1453 (PLP 10 957). Il a notamment signé, pour Jean VIII Paléologue, un contrat avec Venise en 1448. Le nom Cantacuzène apparaît aussi au f. Bv dans deux monocondyles. Au f. Ar, plusieurs mains ont apposé des mentions de naissance, que nous présentons dans l’ordre où elles apparaissent. La première mention de naissance signale l’arrivée d’une fille nommée Euphrosyne née le jour de la fête de Saint-Jean Calybite (soit, normalement, le 15 janvier) : † ἐγεννίθη ἡ θηγάτηρ μου κ[ύρια] Εὐροσίνη ἐν ἔτι ,στϠκα’ ἰ[νδικτιῶνος] ε’ ἐν ἡμέρᾳ τοῦ ἁγίου Ἰω[άνν]ου τοῦ καλιβίτου ἐν μηνὶ Ἰανουάρῳ κε’ κυριακή. Dans cette inscription, assez problématique du point de vue du calendrier, il y a probablement une erreur dans le millésime car dans le calendrier byzantin la 5ème indiction correspond à l’année 6920 et non 6921. Ce qui fait que l’enfant serait né en 1412. Ensuite, si Saint-Jean Calybite est bien célébré en janvier, en revanche il l’est le 15 et non le 25, comme on peut le lire dans la note. Problème supplémentaire : en 1412 ni le 15 ni le 25 janvier ne sont des dimanches. Pour trouver un dimanche 25 janvier, il faut remonter à 1411. Si l’on émet l’hypothèse d’une erreur dans la date 25, il faut remonter à 1408 ou descendre à 1413 pour que la Saint-Jean Calybite tombe un dimanche. La présentation des différentes notes de naissance sur le f. Ar nous permet en tous cas d’affirmer que cette naissance est intervenue avant celle du fils né le 25 décembre 1413. La seconde porte la mémoire de l’arrivée d’un fils, le 25 décembre 1413, qui était un dimanche (le nom ne se laisse pas deviner) : † ἐγεννίθη ὁ ὑιός μου κύριος θεν (?) ἐν ἔτι ,στϠκβ’ ἰ[νδικτιῶνος] ζ’ μηνὶ δεκεμβρίῳ κε’, ἡμέρα κυριακή, ἐν ἡμέρᾳ τῆς γεννίσεως τοῦ χρι[στ]οῦ. Dans le calendrier byzantin, l’année 6922 correspond bien à la septième indiction. En revanche, le 25 décembre était un lundi et non un dimanche. La note suivante évoque la naissance d’une fille nommée Philippa, en 1415 : † ἐγεννίθη ἡ θυγάτηρ μου κ[ύρια] Φιλίπα ἐν ἔτι ,στϠκγ’ ἰ[νδικτιῶνος] η’ ἡμέρα τρίτη μινὶ Ἰούνῳ [espace] ἐν ἡμέρᾳ τοῦ ἁγίου Ἰακώβου τοῦ μοναχοῦ θεοῦ. Dans le calendrier byzantin, l’année 6923 correspond bien à la 8ème indiction. En 1415, les mardis du mois de juin étaient le 4, le 11, le 18 et le 25. On retrouve ensuite le signalement de la naissance d’Euphrosyne en 1412 : † ἐγεννήθη ἡ θηγάτηρ μου κύρια Εὐροσήνη ἐν ἔτει ,στϠκα’ ἰνδικτιῶνος ε’ ἐν ἡμέρᾳ τοῦ ἁγίου Ἰωάννου τοῦ καλιβίτου. Ἐν μηνὶ Ἰουνίῳ [….] À la différence de ce que l’on observe dans la première mention de la naissance d’Euphrosyne, un point est placé après le mot καλιβίτου et le mois de janvier est remplacé par le mois de juin. Puis une phrase mentionne la naissance d’un fils, dont le prénom n’est pas reconnaissable et l’année de naissance incomplète : † ἐγεννίθη ὁ ὑιός μου κύριος θεν (?) ἐν ἔτει ,στ Il est très probable que ces deux dernières mentions de naissance ne soient en réalité que des copies des deux premières, écrites dans une encre qui s’est effacée avec le temps. La main qui est responsable de la note du f. 116v mentionne la naissance de deux fils, Manuel Cantacuzène, en 1423/1424 (peut-être PLP 10 978, cité dans une chronique de 1453/1454 (Schreiner I, p. 273), ὁ δεσπότης τῶν Ἀλβανιτῶν, ὁ υἱὸς τοῦ Καντακουζηνοῦ ὁ Μανουήλ), et Démétrios Cantacuzène, en 1421/1422 (peut-être PLP 10 963) : † ἐγεννίθη ὁ ὑιός μου κύριος Μανοήλ ὁ Καντακουζηνὸς ἐν ἔτει ,στϠλβ’ μηνί † ἐγεννίθη ὁ ὑιός μου κύριος Δημήτριος ὁ Καντακουζηνὸς ἐν ἔτει ,στϠλ’ Un autre Manuel apparaît dans le manuscrit : dans les marges supérieures des ff. 10v et 115r, deux mains différentes citent Manuel Paléologue Cantacuzène. La note du f. 115r présente une orthographe un peu surprenante : † Μαν[ου]ήλ Παλλολόγος Καντακ[ου]ζηνός † † ἅγι[α] τρι[άς] βωήθη το δοῦλο Μαν[ου]ήλ † Ce Manuel est peut-être le même que celui dont il est fait mention au f. Ar. D’autres identifications sont possibles, les Manuel Paléologue du milieu du XVe siècle étant nombreux (PLP 1537, 7810, 10 981, 21 504, 21 512, 21 515). En somme, ce f. Ar contient l’annonce de 5 naissances successives : Euphrosyne en 1412, un garçon en 1413, Philippa en 1415, Démétrios en 1421/1422 et Manuel en 1423/1424. Une main est responsable des trois premières mentions, une autre des deux dernières. À une époque incertaine et selon des modalités inconnues, le manuscrit est arrivé en Italie, où il a été acheté par l’ambassadeur Jean Hurault de Boistaillé. Au sein de sa collection, il portait la côte 112 (visible au milieu de la marge inférieure du premier feuillet). La marge inférieure du f. 1r porte aussi un ex libris de sa main : « Ex bibliotheca Jo. Huraltii Boistallerii. Emi a Vincentio Lucchino 5 coro ». Jean Hurault de Boistaillé a séjourné à Venise entre 1561 et 1564, période au cours de laquelle il a pu acquérir ce manuscrit. L’éditeur et libraire Vincenzo Luchino, actif à Rome et à Venise dans les années 1550-1560, a fourni un certain nombre de manuscrits grecs à Boistaillé, comme l’indiquent ses ex libris (Parisini gr. 239, 466, 1428, 1861, 2005, 2632, 2635, 2787 ; Parisinus suppl. gr. 65). La bibliothèque de Boistaillé a été achetée à la famille Cheverny en 1622 par la Bibliothèque du roi.
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