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Collection IIIF
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Type de numérisation non spécifié
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Ce manuscrit est originaire du Nord-Est de la France (BISCHOFF, 2014, p. 124). M. Passalacqua le pense copié à l’abbaye de Saint-Amand (1988, p. 148) et l’identifie dans deux catalogues de la bibliothèque de cette dernière. Le premier catalogue, daté de 1123-6, se trouve au f. 2r d’un manuscrit de Valenciennes, Bibliothèque Municipale 33, et a été édité par J. Mangeart (1860, p. 32-3) : notre manuscrit serait l’un des deux compris dans la mention « Prisciani duo maiores in quorum uno ars euticis » (n°19), en l’occurrence celui contenant l’ars d’Eutychès. Le second catalogue, de 1150-68, est aux f. 199v-202r du manuscrit latin 1850 de la Bibliothèque nationale de France et a été édité par L. Delisle (1874, p. 448-58) : notre manuscrit serait l’un des deux de l’entrée « Prisciani duo maiores in quorum altero ars euticis. Hucbaldus. » (n°197). Cette dernière notice nous informe que ce serait le moine bénédictin Hucbald de Saint-Amand (840-930) qui aurait fait préparer ces deux manuscrits pour la bibliothèque de Saint-Amand. S’il s’agit bien de notre manuscrit, cela signifie qu’au moins deux de ses unités codicologiques (celle des Institutiones, f. 1-56 et 109-120, et celle d’Eutychès, f. 89-108) ont été réunies à une date ancienne, avant 1123. L’identification du 7498 avec ces entrées de catalogue reste toutefois incertaine : il contient les livres XVII et XVIII de l’Ars Prisciani, soit donc le Priscianus minor et non maior (appellation qui renvoie aux seize premiers livres de l’ars) comme indiqué dans ces catalogues.
Quant à la deuxième unité codicologique (f. 57-88), il est possible qu’elle ait rejoint l’unité encadrante (f. 1-56 et 109-120) avant même l’unité d’Eutychès (f. 89-108), au vu des signatures que nous avions relevées aux f. 1r, f. 29r, 57r et 109r et qui semblent marquer les parties du manuscrit ; l’unité d’Eutychès n’ayant pas été signée, elle a dû arriver postérieurement, sans doute placée là à cause de la présence du début du commentaire de l’ars d’Eutychès par Rémi d’Auxerre sur le f. 88.
Il est ensuite quoiqu’il en soit passé dans la collection de Claude Dupuy (dans la deuxième moitié du XVIe siècle), comme le montre sans équivoque l’ex-libris du f. 1r. On le retrouve ainsi dans l’inventaire de la bibliothèque de ce dernier réalisé par Denis Duval en 1595 et édité par Henri Omont (1915, p. 529) sous les numéros 30-33 « Quatre volumes de Priscianus, fol. et in-4°, velin, rel. p[archemin] », qui correspondent d’après Omont aux manuscrits latins de la Bibliothèque nationale de France 7498, 7499, 7512 et 7543.
A la mort de Claude Dupuy en 1594, il devient propriété de ses fils, Pierre et Jacques Dupuy, qui sont à l’origine de sa reliure actuelle. Il est inscrit sous le numéro 40 dans le catalogue des manuscrits des frères Dupuy, qui se trouve dans le manuscrit latin 10373 de la Bibliothèque nationale de France ; notre manuscrit est décrit ainsi au f. 671r : « Prisciani Caesariensis Grammatica ».
La bibliothèque des frères Dupuy est léguée au roi à la mort de Jacques Dupuy et intègre la bibliothèque royale en 1657 (DELISLE, 1868 : 263-264). Le manuscrit apparaît dans le catalogue de la bibliothèque royale de 1682 (contenu dans le manuscrit NAF 5402 de la Bibliothèque nationale de France) sous la cote Regius 5496, à la p. 377 du catalogue. Est indiquée dans la marge sa cote précédente, Dup. 40.
Source des données : Bibale
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