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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
f.1-209 : « Ci commence le livre du Chevalier errant lequel est pris en trois branchez, dont la premiere branche traictera et dira des avanetures qui lui advindrent… -… Et moy, tiers Thomaz ou tiers degré / Du second Thomas que je vous ai nommé/ Ma mere fut de Genève, de la noble ligné / Le fort Olivier, le noble combattant / Qui fu preuz en arme et fu tremuz tant/ Qui conquist Fierebraz le trmuz payn / Qui aux gens Charlemaine menoit tel butin / En l’an mil. CCC quatre et LXXXXXta/ Fuz marquiz, et lors passant ma meschance / Ce livre fist et compilay voirement / Desir et ennuy en furent le garant/ Cy finist le livre du Chevalier errant/ qui maintez painez fu endurant / Si finé a l’onneur de la Ternité / Et individe Unité / Et son glorieux tabernacle / Ce fu la Vierge du parage. »
Source des données : Jonas
En février 1394, au cours d’une campagne menée par son père, Frédéric II marquis de Saluces, contre la maison de Savoie, Thomas de Saluces fut fait prisonnier. Pendant sa captivité, il entreprit la rédaction d’un roman en prose mêlée de vers, Le Chevalier errant . Le manuscrit 12559 a été réalisé à Paris pour l’auteur vers 1403-1404. Le manuscrit porte, au feuillet 125, les armes de Thomas III de Saluces (parti d’argent au chef d’azur et échiquetées de 6 tires d’or et d’argent) et de son épouse Marguerite de Roucy (parti d’argent au chef d’azur et d’or au lion lampassé de gueules). La présence des armes de Marguerite de Roucy permet de dater le manuscrit après 1403 (date du mariage). Il existe un autre manuscrit, postérieur de 10 ans, plus modestement illustré, le manuscrit Turin, B.N., L. V. 6, gravement endommagé par l’incendie de 1904 (voir Marguerite Debaé, Notice n. 50, pp. 81-84 et Dictionnaire des lettres françaises , II, pp. 1440-1441). Le manuscrit fit partie de l’héritage du fils de Thomas III, Louis Ier, marquis de Saluces qui épousa Isabelle de Montferrat (1437-1442). Les naissances de leurs cinq enfants sont mentionnées au verso du feuillet 209 : Marguerite ( 11 avril 1437), Louis (29 mars 1438), Blanche (3 novembre 1439), Thomas (21 janvier 1441) et Frédéric (15 août 1442). Louis II de Saluces fit don du chevalier errant à Philibert de Savoie et à son épouse Marguerite d’Autriche, qui l’emporta au Pays-Bas. Il est mentionné dans l’inventaire dans l’inventaire de la bibliothèque de Marguerite au palais de Malines en 1516 ( « Autre livre moien en parchemin, escript a la main, en ryme, historié et illuminé, couvert de velours vert et ferré sans dorure, intitulé le Chevalier errant» ) et en 1523-1524 (« Item, un autre moien, couvert de velours verd, qui ce nomme le Chevalier errant »). Passé en 1530 à la reine Marie de Hongrie, il entra dans la Librairie des ducs de Bourgogne en 1559. Enlevé par les Français en 1794, il ne fut pas restitué en 1815. (voir Marguerite Debaé, Notice n. 50, pp. 81-84).
N° 2299 de la Bibliothèque protypographique de Barrois.
Source des données : Bibale
Source des données : Biblissima
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