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Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le manuscrit est composé de deux parties. La première (ff. 1-214v) comprend une traduction française anonyme de la version latine par Gilles de Thébaldis (ca 1271-1275) du Quadripartitum de Ptolémée et de son commentaire longtemps attribué au médecin et astrologue égyptien Ali Ibn Ridwan. Le texte est suivi, aux ff. 213-214v, de la traduction française du commentaire de trois horoscopes de naissance de Ali Ibn Ridwan, les Exempla trium nativitatum (Translations médiévales…, II, 2, p. 1246, n° 1062). La deuxième partie (ff. 215-266v) est composée de deux œuvres. La première (ff. 215-245), intitulée Centiloge, est une traduction française anonyme du Centiloquium ou Liber centum verba, recueil de cent sentences astrologiques qui a été faussement attribué à Ptolémée, faite à partir de la traduction arabo-latine de Platon de Tivoli (achevée en 1136). L’original arabe du commentaire, qui a souvent été attribué dans les versions latines à un certain Hali (Ali Ibn Ridwan, selon le copiste du Français 1349 : voir explicit du f. 214v), fut composé au début du Xe siècle par le savant égyptien Abū Ja‛far Ahmad ibn Yūsuf. Le second texte (ff. 245v-266v) est une traduction également anonyme du Commentaire sur le Centiloquium de Ptolémée rédigé par Guillaume d’Aragon, actif à la Faculté des arts de Paris vers 1330. Comme en témoigne la mise en page, la version latine n’est pas à proprement parler une nouvelle traduction du Centiloquium, mais une sorte de glose ajoutée aux cent verba préalablement traduits, qui compare leur enseignement avec celui d’Aristote et d’autres ouvrages astrologiques : voir Translations médiévales 2011, t. II, 1, p. 517, n° 272. F. 1-214v. [Ptolémée, Quadripartitum, avec glose de Hali Abenrudian, traduction française anonyme]. F. 1-2. [Table des chapitres ] F. 3r-v. [Prologue de Gilles de Thebaldis]. « Ci commence le prologue Giles de Thebaldes, Lombart qui translata cest livre (rubr.) ». « Savoir et entendre est glorieuse chose, car toute sagesce est de Dieu, et l’ame de celui est glorieuse qui entent et a discrecion, et Diex aime vraiement et eslit celi en quoi il met entendement de la science d’en haut …-… Mon chier Sire, suffisent toi ces choses, car quant la renomee des autres rois et des autres princes resplendira, la toe renomee sera en touz tans sanz morir ». F. 3v-59v. [Livre I]. F. 5v-59v. [Quadripartitum]. « Ci commence le premier chapitre dou premier traitié du premier livre du Quadriperti Ptholomé (rubr.) ». « Monseignor, les choses par quoi les pronosticacions sunt parfaites, qui sunt prises de astronomie les plus granz et les plus nobles sunt …-… Ausi quant auront participacion en la figure avec l’ascendent en autre maniere, et quant il ne seront pas en aucun de ces estaz, il sunt feibles et n’ont nule vertu ». F. 3v-59v. [Commentaire]. « Ci commence le premier traitié de la glose Haly Abenrudian sus la premiere partie du Quadriperti Ptholomé. Haly dist : (rubr.) ». « Les paroles que dist li tres sages Ptholomé en l’ars des jugemenz des estoiles sus les choses qui aviennent nos sunt venues en volenté de gloser …-… Il sunt feibles et n’ont nule force. Mais tu doiz regarder la partie que chascun a en vertu et la melles et juges selon ce. Ci est parfaite la premiere partie du Livre avec le .3. traitié de la glose Haly Abenrudien ». F. 59v-101v. [Livre II, incomplet de la fin]. F. 60-101v. [Quadripartitum]. « Le premier chapitre de la division comune de ceste art (rubr.) ». « Ce que nous avons dit comunement des choses que home doit regarder en la maniere du propos general pour les particulieres choses de ceste art nos a bien suffit …-… et la feiblesce qui avendra es estaz de chascun tans avendra quant les … » F. 59v-119v. [Commentaire]. « Le premier traitié de la glose Haly sus le secont Livre du Quadriperti Ptolomé. Haly dist : (rubr.) ». « En nos premiers traitiez, nos avons mostré par les paroles Ptholomé que il convient resonnablement que home se fie ne ceste art …-… et quant nos mellerons ces choses selon ce que il avendra chascun jour, nos saurons les accidenz particuliers de chascun jourz ... ». Manque le texte du Quadripartitum correspondant à celui des ff. 101v à 104 du Français 1348 : « Quant les [lumieres passeront par ces lieux …-… selonc ce qu’il convient a ceste ordenance ». Manque le texte du Commentaire correspondant à celui des ff. 101-105v du Français 1348 : « Semblablement ce ne sera pas mains …-… Et yci est parfaite la glose de Haly Abenrudian sur la seconde partie de quadriperti de Ptholomee. Deo gracias ». F. 102-174. [Livre III, incomplet du début]. F. 102-174. [Quadripartitum]. « … ces eures soient un mesme commencement. Ainçois nos convient savoir que il est mout de commencement …-… Et se Mercure etoit avec eus, il aidera a descouvrir ces choses et esmouvra mout les juennes genz en maintes manieres et leur seront en grant usage et croistront touzjours en eus les choses devant dites ». F. 120-174. [Commentaire]. « …Ptholomé dit que la science des accidens, avant que il soient, est devisee en .2. manieres …-… Ausi se les non fortunés estoient plus puissanz que les fortunés. Et a esté acomplie la .3. partie du Quadriperti de Ptholomé ; et ausi fine le .9.me traitié de la glose Haly Abenrudian,le phisicien sus ce mesmes Quadriperti ». Manque le texte du Quadripartitum correspondant à celui des ff. 106v-107 du Français 1348 : « Ptho[lomeus] (rubr.) ». « Puisque nous avons raconté par devant et nous avons regardé es accidens generaulz …-… Et ne nous convient pas que nous entendons que les] eures ». Manque le texte du Commentaire correspondant à celui des ff. 106r-v du Français 1348 : « Nous avons ja glosé la primiere partie ...-… et le jugement bon et droit ». F. 174-212v. [Livre IV, incomplet de la fin]. F. 174v-212v. [Quadripartitum]. « Aprés le prologue vient le premier chapitre qui parle d’aucunes choses qui sunt devant la nativité du né (rubr.) ». « Ptholomé dist : on puet jugier es choses des home de ceus qui sunt avant la nativité …-… et le gouverneeur des tans comuns est li sires des termes, car chascun de ces planetes fu acorda[ble… ». F. 174-212v. [Commentaire]. « Ci commence le .10. traitié de la glose Haly Abenrudiam et c’est le commencement sus la .4.e partie du Quadriperti Ptholomé (rubr.) ». « Haly dist : Nos avons glosé les .3. parties de cest livre en .9. traitiez de nostre glose et avons mostré et declairié au plus briefment que nos avons peu …-… Et se il estoient acordables as goueverneeurs des tans comuns, il leur aideront en la senefiance ; et se il estoient contraires, il leur nuiront … ». Manque le texte du Quadripartitum correspondant à celui des ff. 222-223v du Français 1348 : « [acorda]ble en celle meismes nativité …-… metre fin en tel lieu a cel livre ». Manque le texte du Commentaire correspondant à celui des ff. 222-223v du Français 1348 : « Il veult dire que la significacion …-… par quoy ceste art est composee ». F. 213-214. [Ali Ibn Ridwan,Li exemple que Hally met en plusieurs nativités, traduction française anonyme, incomplet du début]. « … ventre, car il avoit .I. pié droit et l’autre si come beste, et avec tous ce les membres d’aval n’estoient pas faiz, aussi come ceus de l’amont …-… Ce est ce que je t’ai glosé, et pour ce met i ton estude et ta pensee, et Diex te vueille adrecier en droite voie. Amen ». « Ci finent li exemple que Hally met en pluseurs nativités et sieut (sic) le Centiloges Ptholomé glosés par ledit Hally et li escris fais sus lesdis Centiloge et glosé par mestre Gille de Thebaldes, lombart ». F. 215-245. [Pseudo-Ptolémée, Centiloquium, traduction française anonyme]. F. 215-245. [Centiloge]. « Ptholomé dist : Jesure, je t’ai ja escrit livres de que les estoiles font par leur ouvrage en ce siecle …-… Et quant tu trouveras que ele a creste qui se muet et se muet touzjourz d’occident vers orient, le traitres vendra de loing a ce climat ; et se ele ne se mouvoit pas, li traitres sera d’aucune des citez de ce climat ». F. 215v-245. [Commentaire]. « Ce que Ptholomé dist de toi et de eus senefie que qui desire a cognoistre les choses a avenir, il convient aller par .2. voies …-… Et le cuide savoir par cuer pour le tenir en sa huche et seroit grant erreur de le bailler a tel, et je pri Dieu que il vueille amer et garder. Ci est parfaite la translacion de cest livre le .12.me jour du mois de marz, le .12.me jour du mois samedi, le secont en l’an des Arabois .930. ». « Ci fine Centiloge de Ptholomé ». F. 245v-266v. [Guillaume d’Aragon, Summa super Centiloquium Ptolemae, traduction française anonyme]. « Si come dit Ptholomé ou proverbe del al mages, cil ne fu pas mort qui vivefie a sagesce …-… et est prise a l’eure de son apparicion droitement, si come nos jugerions la nativité d’un home. Aussi faisons nos le naissement de ceste, et pour ce ne sunt il pas apelez planctes. Et ce est assez dit devant ». « Ci fine la sentence sus Centiloge de Ptholomé faite par maistre Guillaume d’Arragon ».
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Le volume n'est pas mentionné dans les inventaires de la Librairie du Louvre, mais faisait partie des collections des joyaux de Vincennes où il entra, sous le règne de Charles VI, avant 1391: 1° Inventaire de 1391 : « Item un autre livre en françois, appellé le Quadriparti Tholomé, glozé par Haly ; a deux fermoirs de laton ; et se commence ou second feuillet : mouvemens celestiaux » (BnF, ms. Français 21445, f. 96v) 2° Inventaire de 1400 : même description (BnF, ms. Français 21446, f.125v) 3° Inventaire de 1413 : même description (Bnf, ms. Français 21444, f. 163v) 4° Inventaire de 1418, récolé en 1421 (n. st.) : même description (Arch. nat., KK 39, f. 38, n° 302 ; cité par Delisle 1907, t. I, p. 265, n° LXIV).L’incipit peut être repéré au f. 2, ligne 1 : « mouvemens celestiaus [par quoi li philo-[l.2] sofe …] ». Conservé, à l'origine, dans l’étude du roi, le manuscrit se trouvait, en 1400, dans un coffre placé dans une armoire de la tournelle, près de la chambre du roi. L'ouvrage était sorti de la librairie en 1421 (n. st.), ainsi qu’en témoigne le récolement de l' inventaire fait à cette date.On perd sa trace jusqu’au XVIIe siècle. Il faisait alors partie des collections de Jean-Baptiste Colbert, dont il porte la cote au f. 1 : « Codex Colb[ertinus] 988 » : voirCatalogus codicum Colbertinorum, BnF, NAL 1185, f. 543 : « Le Quadripartit de Ptolomée, avec la glose d’Hally Abenrudian, translaté en françois par Gilles de Thebaldis, lombart ; le Centiloque de Ptolomée, glosé par ledit Hally et traduit en françois par Gilles de Thebaldis, lombart ; la Sentence sur le Centiloque de Ptolomée, faite par Me Guillaume d’Arragon ».Le ms. Français 1349 entra avec les manuscrits de Colbert dans la Bibliothèque royale en 1732 : voir Delisle 1868, t. I, p. 477-486. Le volume reçut alors la cote : 74832.2.Anciennes cotes inscrites sur le f. 1 : « Codex colb[ertinus] 988 », « Regius 74832.2 ».
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