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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
La traduction française de l’Épître consolatoire adressée, en 1260, par Vincent de Beauvais au roi saint Louis à l’occasion de la mort de son fils aîné, a été attribuée à Jean Daudin. Ainsi que l’indique l’incipit (f. 3v), elle fut achevée en 1374. Le ms. Français 1032 est l'unique témoin du texte. F. 1-87v. Épître consolatoire. F. 1-3. [Préface, incomplète du début]. « … desquelz saint Augustin ou .XXII.e livre de la Cité de Dieu en fait mencion, jusques aprés du nombre de cinquante …-… je en ay mises aucunes aprés la fin du livre, qui se rapportent chascune au lieu ou l’auteur les touche, selon la premiere letre par laquele elle se commence ». F. 3v-84. [Texte de l’Épître]. « Ci se commence l’Epistre consolatoire faite par frere Vincent de Beauvaiz de l’ordre des Preescheurs, et envoyee a tres glorieux saint monseigneur saint Louys, jadis roy de France, a li envoyee par ledit frere Vincent, principaument pour le conforter de la tristesce qu’il avoit pour la mort de son ainsné filz qui estoit trespassé en sa jonnesce. Laquele epistre fu translatee de latin en françoys selon la fourme qui s’ensuit, l’an de grace de l’Incarnacion Nostre Seigneur mil .CCC. soixante et quatorze (rubr.) » (f. 3v). « A tres noble prince amé de Dieu et des hommes, son seigneur tres chier …-…. Si que vous puissez a celle gloire aller par la grace du Saint Esperit, qui y maint et en dementiere vous confortez en ces paroles l’attemprance de vostre Magesté royal ». F. 84-87v. [Commentaires renvoyant aux passages du texte]. « Ci après s’ensuivent les hystoires touchees ou livre precedent, lesqueles l’aucteur suppose estre sceues de ceulz qui le lisent : et pour ce ne les y mist pas completement. Ceste premiere histoire dont l’escripture fait mencion ou .XXIIe. chapitre de Genesis demonstre comment Abraham fu obeissant a Dieu (rubr.) ». « Abraham le Grant patriarche fu tempté de Dieu …-… Maiz ce fu a un hault gibet qu’il meismes avoit fait lever pour y faire pendre preudomme Mardochee ».
Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Bien que le manuscrit ne soit pas répertorié dans les inventaires de la Librairie du Louvre, il a appartenu, selon Léopold Delisle, à Charles V. Pour l’historien, il ne fait pas de doute que la traduction de l’Épître de Vincent de Beauvais, achevée en 1374, fut commanditée par le roi, ainsi que l’indiquent l’incipit du texte et la préface (Delisle 1907, t. I, p. 227-228). La calligraphie soignée du volume, dont certaines initiales ornées à la plume rappellent celles des chartes du roi, pourrait confirmer cette hypothèse.Le volume faisait partie au XVIIe siècle des collections de Jean-Baptiste Colbert, dont il porte la cote au f. 1 : « Codex Colb[ertinus] 3091 : voir Catalogus codicum Colbertinorum, BnF, NAL 1190 (nos 3001-3500), f. 92, n° 3091). Il entra vraisemblablement en 1732 avec les manuscrits de Colbert à la Bibliothèque royale : Delisle 1868, I, p. 484-485. Anciennes cotes inscrites au f. 1 : « Codex Colb[ertinus] 3091, « Regius 73273 ».
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