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Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1-54v : Gerhohus Reichersbergensis, Commentarius in psalmum LXIV = Tractatus de ecclesiasticis negociis (Stegmüller n° 2476,1 ; P.L. 194, 9-116 ; E. Baluze, Miscellanea, t. 5, 1700, p. 63-235 (d’après ce manuscrit) ; éd. part. E. Sackur, dans M.G.H., Libelli de lite imperatorum et pontificum saeculis XI et XII conscripti, t. III (Hannovre, 1897) p. 439-492) ; cf. D. Van den Eynde, L’Œuvre littéraire de Géroch de Reichersberg, Rome, 1957 (Spicilegium pontificii athenaei antoniani, 11), p. 92 et 107 : f. 1v-2v : Epistula dedicatoria ad Henricum cardinalem (secunda versio) (P.L. 194, 9-14 ; éd. M.G.H., ibid., p. 439-442) : « Psalmo sexagesimo quarto de duabus civitatibus ...-... de quo in lege Domini dicitur : ‘Non apparebis in conspectu domini Dei tui vacuus’ (Ex. XXXIV, 20) » ; f. 3-53v : Commentarius (cum correctionibus autoris) (P.L. 194, 13-116 ; éd. part. M.G.H., ibid., p. 442-492 (éd. prem. version) : « ‘Te decet ymnus… Iherusalem’ (Ps. LXIV, 1). Psalmo isto tercia jam recapitulatione reditur ...-... vel digne penitentie. Amen, amen, amen » ; cf. P. Classen, art. cit., p. 47-56 (sur les corrections postérieures à la version envoyée au pape Eugène III).
F. 54 (l. 1-12) : Eugenius III Papa, Bulla ad Gerhohum Reichersbergensem [a.d. V id. maii A.D. 1146] (JW 8922 ; P.L. 194, 116-118) : « Eugenius servus servorum dei dilecto filio G. Richerspergensi preposito salutem et apostolicam benedictionem. Scripta devotionis tue benigne recepimus ... honorare et manu tenere volumus ».
A part le premier binion, le manuscrit a été copié dans le scriptorium de Gerhoch à Reichersberg même et a fait partie de l'actuel MS. Reichersberg, Codex 6 (d'où la signature des cahiers de 14 à 18). Le manuscrit porte des corrections de la main de l'auteur. Les cahiers 14-18 du manuscrit originel ont été détachés et complétés (prologue et premiers feuillets du texte) pour être offerts, à Augsbourg en 1158, au cardinal cistercien Henri de Pise : le temps manquait à l’auteur pour faire copier 100 pages, alors qu’il espérait beaucoup de ce présent et qu’il possédait encore le brouillon de son œuvre, d’après lequel il a complété le manuscrit de Reichersberg. L’approbation du pape cistercien Eugène, copiée au f. 54 devait impressionner le dédicataire. Henri fut légat d'Alexandre III en France au début de l'année 1160 et, Cluny ayant refusé de l'accueillir, logea à Vézelay et peut-être dans d'autres abbayes cisterciennes de la région : c’est sans doute à ce moment-là qu’il a le manuscrit en Bourgogne, soit à Fontenay-même, soit dans une autre abbaye d’où il est venu à Fontenay ensuite. Cf. P. Classen, « Aus der Werkstatt Gerhochs von Reichersberg : Studien zur Entstehung und Überlieferung von Briefen, Briefsammlungen und Widmungen », dans Deutsches Archiv, t. 23,1, p. 31-92, not. p. 47-56 et 92, pl. 1b, 3 et 4 ; en particulier la 3e partie (« Das im Original erhaltene Widmungsexemplar einer Streitschrift : cod. Paris B.N. lat.4236 »).Au f. 54, la bulle du pape Eugène est copiée sur 12 lignes, deux sont blanches et le reste du feuillet est découpé : il y a une trace d’ex-libris.
Ce manuscrit a fait partie des collections de la bibliothèque de l'abbaye de Fontenay. Catalogues : B.35 ; C.37 : avec le titre « Tractatus de ecclesiasticis negotiis » qui est exactement le titre de la garde de ce manuscrit. Par ailleurs l’article C.37 indique « Gerohus Reicherspergensis de corrupto ecclesiae statu. Glossa ordinaria in Apocalypsim » ensemble, or le ms. Paris, Bibl. nat. de France, lat. 687 (Geoffroy d’Auxerre, Super Apocalypsim) porte l’ex-libris Fontenay avec une foliotation en chiffres romains commençant à LV, alors que la foliotation de ce manuscrit va de I à LIV ; les formats sont identiques.Il a ensuite appartenu à Colbertavant d'entrer à la bibliothèque royale en 1732.
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