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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le ms. Français 103 offre une version complète, mais interpolée et abrégée du Tristan en prose (Mühlethaler – Wahlen 2009, p. 147). Ce remaniement, daté par E. Bumgartner au plus tôt vers 1340, au plus tard vers 1450 (Baumgartner, 1975, p. 83), est un témoin d’une réécriture tardive, supprimant des épisodes entiers, compilant des fragments du Perceval en prose, des Prophécies de Merlin et de la Compilation de Rusticien de Pise, réintroduisant au début du récit l’épisode du dragon d’Irlande (f. 42). Le dénouement du roman, la mort des amants en Petite Bretagne, est très proche des versions en vers (Baumgartner 1975, p. 80-82). Du f. 1 au f. 298, le texte reproduit approximativement, l’abrégeant souvent, la version II (version complète). Du f. 298v au f. 383, le texte est disparate. Cette version a servi de modèle aux éditions imprimées des XVe et XVIe siècles et a été utilisée par Thomas Malory pour sa compilation Le morte Dartur. « Tableau récapitulatif de la version du ms. BnF, Français 103 », avec références à l’analyse d’E. Löseth (d’après Baumgartner 1975, p. 78-79) : F. 1-298 (Löseth, § 1-281) : Version II, souvent abrégée ; interpolation de l’épisode du combat contre le dragon (f. 42) ; version particulière de la mort de Lamorat (f. 298-v). F. 298d-300a (Löseth, § 282) : extraits du Didot Perceval et des Prophéties Merlin. F. 300b-301b (Löseth, § 282g, 338c) : récit des deux captivités de Tristan en partie identique à la Version IV, abrégé ; arrivée à Logres des deux amants ; annonce du tournoi de Louvezerp. F. 301-339 (Löseth, § 353-384) : Version II. F. 339-341c (Löseth, § 449d) : Compilation de Rusticien de Pise. F. 341d-372b (Löseth, § 458-492, n. 2, avec lacune des § 473-478 et 480-487) : Version II. F. 372c-374a (début) : Löseth, § 384-385 (début)F. 374a (Löseth, p. 347) : annonce de la réconciliation de Marc et d’Iseult et du départ de Tristan pour la Petite Bretagne. F. 374-383 (Löseth, § 535a-547a) : récit de la folie feinte de Tristan et de la mort des amants inspiré des versions en vers de Tristan. F. 1-383v. [Roman de Tristan en prose]. « Apres ce que je vous ay par maintes fois contée l’istoire du saint Girial, moult me merveil que aucun ne vient qui translate le latin en françoys …-… Si firent Perinis seneschal de toute leur terre. Et vesquirent ensemble tant que Dieu les voult prendre à sa part. Si face il de nous. Amen. Cy finit le Rommant de Tristan et Yseult (rubr.) » (éd. f. 374-383, Bédier 1886, p. 496-510).
Source des données : Jonas
Source des données : Mandragore
Le ms. est cité par Joseph Van Praet au nombre des ouvrages de la Bibliothèque nationale ayant appartenu à Louis de Bruges, seigneur de Gruuthuse : « Le Roman de Tristan et d’Yseult. Grand in-fol., en m. r., autrefois couvert en velours incarnat, n° 6776 […] » (Van Praet 1831, p. 185-186, n° LXVIII) : voir aussi Hans-Collas – Schandel 2009, p. 322 (liste des manuscrits de la bibliothèque de Louis de Bruges).Dans des circonstances encore mal élucidées, Jean de Bruges, fils de Louis, céda au roi Louis XII la collection de son père. Le volume fit désormais partie de la Librairie royale de Blois. Une mention inscrite sur un feuillet de parchemin collé sur la contregarde du plat supérieur indique l'emplacement du volume dans la Librairie : « C’est pour le Roy. – Des histoires et livres en françoys, Pulpito .5to. Entre la premiere et seconde croysees ; contre la muraille vers les fossés. – Bloys ». Il correspond peut-être à l’article 238 de l’inventaire de la Librairie établi en 1518 : « Tristan de Leonnoys » (Omont, t. I, p. 39, n° 238). Il est mentionné dans l’inventaire de 1544 à l’article 1263, lors du transfert de la collection dans la Librairie royale de Fontainebleau : « Ung autre livre de Tristan de Lionnoys, escript en parchemin, couvert de veloux incarnat, figuré, intitulé “ Tristan de Lionnoys” sur le dos » (Omont, t. I, p. 216, n° 1263). Il est cité dans les inventaires postérieurs de la Bibliothèque royale.Anciennes cotes inscrites au f. 1 : [Rigault II] « deux cents septante six » ; [Dupuy II] « 59 » ; [Regius] « 6776 ».
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