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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Contient : F. 2v-3 : Diptyque frontispice aux armes de France couronnées et ceintes du collier de l'ordre de Saint-Michel (2v) et au chiffre et symbole du roi Henri II (3). F. 3-7v : Péricopes des Evangiles. F. 7v-15 : Passion selon saint Jean, suivie de l'oraison "Deus qui manus tuas [...]". F. 15-36v : Matines et laudes des heures de la Vierge à l'usage de Rome. F. 36v- 38 : Matines des heures de la Croix. F. 38-39v : Heures du Saint-Esprit. F. 39v-73 : Vêpres et complies des heures de la Vierge à l'usage de Rome, des heures de la Croix et des heures du Saint-Esprit. F. 73-80v : Psaumes de la pénitence. F. 80v-87 : Litanies. F. 87-105v : Office des morts à l'usage de Rome (un seul nocturne). F. 106-107 : Blancs. F. 108-112 : Les oraisons que ont accoustumé dire les roys de France quant ilz veulent toucher les malades des escrouelles. Avec frontispice peint au f. 108. Ce texte se retrouve dans une série de livre d’heures royaux manuscrits du XVIe siècle. La première occurrence remonte aux Heures à l’usage de Rome réalisées dans les années 1520 pour François Ier mais dont le décor laissé inachevé a été complété au XVIIe siècle (Londres, British Library, Add. MS 18853). Dans la mesure où les livres d’heures royaux antérieurs ne les contiennent pas, on peut supposer que ces oraisons furent écrites pour François Ier, vraisemblablement pour son sacre. Elles figurent également dans les Heures à l’usage de Rome peintes vers 1539-1540 par le Maître de François de Rohan pour François Ier (New York, The Metropolitan Museum of Art, Inv. 2011.353), où celui est représenté en prières devant saint Marcoul, dans les Heures à l'usage de Rome (célèbres pour être en forme de fleurs de lys) réalisées vers 1555 pour Henri II (Amiens, BM, ms. Lescalopier 22), et dans les Heures à l’usage de Paris peintes en 1555-1557 par Martial Vaillant pour le dauphin François de France, futur François II (BnF, Mss., NAL 104). Le même texte est enfin intégré dans l’Office de la Vierge Marie publié à Paris en 1586 chez Jamet Mettayer. F. 112v : Blanc. F. 113-124 : Oraisons diverses, en latin et en français. F. 113 : Oratio dominica. F. 113 : Salutation évangélique. F. 113-v : Symbolum apostolorum. F. 113v-114v : "S'ensuyvent les quatre protestations, lesquelles la personne doibt dire au soir et au matin, pourtant qu'elles sont prouffitables a la vie et a la mort" ; commence par : "Premierement. Sire Dieu, de tous les biens que tu m'as faictz et donnez humblement je te mercie [...]". F. 114v-115v : "Protestation de la foy" ; commence par : "Sire Dieu, moy qui suis vostre humble serviteur et indigne creature, proteste icy devant vostre precieux et digne corps [...]". F. 115v : "Oratio" ; commence par : "Bone Jhesu salvator Mundi miserere nobis [...]". F. 115v-116 : "Oraisons a nostre Seigneur Dieu et a Nostre Dame. Utilité et prouffit de l'oroison" ; commence par : "Si oblectaveris te Domino, dabit tibi quantum animo concucupisce [...]". F. 116-v : "Enseignemens du roy David" ; commence par : "Quisquis cupis fieri longevus et multis annis vivere feliciter [...]". F. 116 : "La maniere comment on doibt orer. Fault orer en grande reverence [...]". F. 116v-117 : "Oraison son son reveil" ; commence par : "Respice me et misere mei Domine quomodo misereri soles eroum qui amantes sunt augustissimi nominis tui [...]". F. 117-117v : "Oraison pour le matin en l'eglise" ; commence par : "Ad te Domine, qui michi et rex es et Deus, mane animam meam erigam [...]". F. 117v-118 : "Oraison pour impetrer sagesse et paix" ; commence par : "Deus sedium tuarum assistricem sapientiam servo tuo michi da [...]". F. 118 : "Oraison pour la nuict quant il veult dormir" ; commence par : "In ditione tua Domine omnia sunt posita [...]". F. 118-v : "Oraison pour avoir pardon de ses pechez" ; commence par : "Propter temetipsum Domine, remitte precor iniquitatem meam [...]". F. 118v-119 : "Oraison pour les tribulations" ; commence par : "Domine in te posui fiduciam meam [...]". F. 119 : "Oraison pour estre en la saulvegarde de Dieu" ; commence par : "Miserere mei Deus, conculcare enim conantur me hostes mei omni tempore [...]". F. 119-v : "Oraison pour impetrer vengeance de ses ennemis" ; commence par : "Deux pro majestate nominis tui salva me [...]". F. 119v : "Oraison quant on est contrainct de passer parmy les ennemis" ; commence par : "Irruat super hostes meos formido et pavor [...]". F. 119v-120 : "Oraison pour impetrer victoire" ; commence par : "Deus ut e malis eripias me, Domine ut auxilieris michi festina [...]". F. 120 : "Oraison quant y fait tonnerre" ; commence par : "A signis celi non timebo quae timent gentes [...]". F. 120v : "Oraison a Nostre Dame" ; commence par : "Ave plena gratiositate et favore Dei optimi maximi benedicta tu in mulieribus [...]". F. 120v-121 : "Oratio" ; commence par : "Domine Deus omnipotens secundum bonitatem tuam promisisti poenitentiam remissionis peccatorum [...]". F. 121-122v : "Oratio regis Salomonis" ; commence par : "Deus patrum meorum et Domine misericodiae tuae qui fecisti omnia verbo tuo [...]". F. 122v-124 : "La mesme oraison en Françoys" ; commence par : "O Dieu de mes peres et seigneur de misericorde qui as fait toutes choses parole [...]".
Le volume présente quelques irrégularités par rapport à un livre d'heures classique, peut-être dues aux modifications apportées lors du don au roi. Il n'y a pas de calendrier en tête. De plus, les classiques oraisons aux saints sont absentes, ici remplacées par des prières qu'on ne trouve dans aucun autre livre d'heures, à l'exception de la "Protestation de la foy".
Les Dinteville ont également commandé des Heures à l'usage de Rome (BnF, Mss., Latin 10558) et d'autres Heures à l'usage de Rome dont on ne connaît qu'un feuillet (Philadelphie, Free Library, rare Book Department, Lewis E M 11.16).
Source des données : Jonas
Source des données : Mandragore
Réalisé initialement pour un membre de la famille Dinteville, Gaucher II de Dinteville, Guillaume de Dinteville, François II de Dinteville, évêque de Metz, ou Jean Dinteville, bailli de Troyes (cf. armes Dinteville, écartelé aux 1 et 4 de sable à deux léopards d'or, aux 2 et 3 d'azur à la croix d'or cantonnée de dix-huit billettes du même, aux ff. 22v, 44, 48v, 64 et 69 ; les mêmes armes, mais avec vingt billettes, aux ff. 34 et 57), pas avant 1542, date du retour en grâce de Gaucher, Guillaume et François II de Dinteville ; modifié pour être offert au roi Henri II pour son sacre en 1547 (cf. diptyque d'ouverture ajouté ; initiales surpeintes aux armes de France aux ff. 4, 8v, 16, 20, 26, 31v, 37v, 40v, 45v, 47v, 54v, 57v, 64v, 66, 68, 74, 86, 88 et 105v ; initiales surpeintes aux armes mi-parties France - Médicis aux ff. 28v, 39, 43v, 49, 50, 56, 59, 67, 71v, 85 et 103v) ; sorti des collections royales à une date indéterminée ; acquis à Lyon en 1734 (BnF, Mss., NAF 5410, p. 464 : "acquis en 1734 d'un homme de la ville de Lyon") ; présenté au musée des souverains au palais du Louvre, de 1852 à 1870 (n° 75, porté au plat supérieur) ; restitué en 1872.
Source des données : Biblissima
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