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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le ms. contient, au f. 190v, un fragment de quelques capitula de l'édit lombard de Rothari promulgué en 643.
F. 1 ARNOBIUS AFER, Adversus nationes ( C. V. , IV, 3-285).
F. 162 MINUCIUS FELIX, Octavius ( C. V , II, 3-56).
Ms. P de Reifferscheid et de Halm, dans C. V. , IV et II.
F. 190v Fragm. d'un texte de loi : « Si quis hominem contra animam regis cogitaverit... — occidere jusserit. »
Copié en Italie du Nord par plusieurs mains au cours du second quart du IXe siècle selon Bischoff, ce manuscrit est ensuite passé en Allemagne, puisqu’il a servi de modèle à l’autre témoin manuscrit des œuvres d’Arnobe, le ms. Bruxelles KBR 10846-7, qui pourrait avoir été copié à Lüneburg au XIIe siècle. C’est peut-être là que l’a découvert son éditeur, Fausto Sabeo (1478-1558), qui déclare dans le prologue de l’editio princeps avoir arraché le manuscrit d’Arnobe à la barbarie : « Iure belli meus est Arnobius, quem e media barbaria non sine dispendio, et discrimine eripuerim ». En employant le terme de barbarie, Sabeo fait sans doute allusion à la tourmente des guerres qui ravagent l’Empire de Charles Quint. Contrairement à ce que le suggère une note en tête, le ms. n'a pas été donné à la Bibliothèque du roi par le pape Léon X (cf. P. L. , III, XLIV), puisque ce dernier mourut en 1521 ; selon Daunou, il s’agit plus vraisemblablement d’un cadeau de Fausto Sabeo qui, après avoir adressé l’épître dédicatoire de l’édition de 1543 à François Ier , lui a fait don du manuscrit qu’il avait en sa possession, entre 1543 et 1547. Il porte les anciennes cotes de la bibliothèque du roi: Rigault I 1230, Dupuy I 1344 et Regius 3975.
Si quis hominem contra animam regis cogitaverit...
f. 190v
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