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Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-53v) Aristote, Météorologiques, éd. F. H. Fobes, Aristotelis Meteorologicorum libri quattuor, Cambridge (Mass.), 1918 : (ff. 1r-16v) livre I, sans titre ; (ff. 16v-34v) livre II, sans titre ; (ff. 34v-42r) livre III, sans titre ; (ff. 42v-53v) livre IV, sans titre ; [mention de fin] τέλος τῶν μετεωρολοκικῶν.
Source des données : Pinakes
La marge inférieure du f. 1r porte l'ex libris Tusanus, qui est très probablement celui de Jacques Toussain, disciple de Guillaume Budé qui devient avec Pierre Danès le premier lecteur de grec du Collège de France.
Le manuscrit a ensuite fait partie de la collection constituée dans la seconde moitié du seizième siècle par les érudits parisiens Jean-Jacques De Mesmes et son fils Henri De Mesmes ; c'est à cette collection que remonte la cote Trente six écrite en toutes lettres dans la marge supérieure du f. 1r.
Les manuscrits De Mesmes ont été donnés à Colbert en 1679 par l'héritière de la collection, laDuchesse de Vivonne. Dans cette collection, le manuscrit portait la cote 2143 inscrite en haut du f. 1r.
Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur le prix de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.
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