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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : Pinakes
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le recueil réunissant les deux parties du manuscrit sous sa reliure souple en parchemin a appartenu à Janus Lascaris, avant d'être acquis par le cardinal florentin Nicolò Ridolfi, petit-fils de Laurent le Magnifique et neveu de Léon X, à la suite d’un prêt contracté par Janus Lascaris en 1525 et pour lequel le cardinal offre sa garantie, la bibliothèque de l’érudit byzantin servant de caution. Le bibliothécaire du cardinal Ridolfi, Matthieu Devaris, a fait figurer au f. Iv une table des matières précédée de la cote n° 17 et suivie des indications suivantes : n° 11 Λσ (ce monogramme indiquant que le manuscrit provient de Janus Lascaris) puis n° 17 della 2 cassa. Matthieu Devaris a également porté la précision suivante au sujet de la paraphrase de Thémistius au De anima : ἄλλοι δὲ εἰς τρία μόνον διαιροῦσι τὴμ θεμιστίου παράφρασιν ; dans certains manuscrits en effet, la division en sept livres de cette paraphrase est remplacée par un découpage conforme aux trois livres du traité d'Aristote commenté.
A la mort du cardinal Ridolfi en 1550, sa collection de manuscrits est achetée par le maréchal de France Pierre Strozzi.
Lorsque la veuve de Pierre Strozzi fait transporter en France ses collections d'objets et de livres, les manuscrits rejoignent la bibliothèque de Catherine de Médicis sur la promesse d'une compensation qui ne sera jamais payée ; ils sont entreposés pour catalogage chez le bibliothécaire de la reine, Jehan Baptiste de Benciveni ; c'est là que les trouvent à la mort de Catherine de Médicis en 1589 les commissaires chargés d’inventorier ses biens en vue d’une saisie demandée par ses créanciers. En 1594, le président de Thou, nouveau maître de la librairie royale, obtient des lettres patentes ordonnant que les livres conservés chez Jehan Baptiste de Benciveni soient joints à la bibliothèque du roi ; l’opposition des créanciers retarde jusqu’en 1599 l’exécution de ces lettres.
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