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Manifeste IIIF
Numérisation intégrale
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 2r-14r) Traité anonyme sur les différents pieds : [titre] ἀρχὴ Ἡφαιστίωνος περὶ μέτρων, [incipit] Ἰστέον ὅτι πούς ἐστι μετρικὸν σύστημα συλλαβῶν, [explicit] μὴ ἐν ἑτέρῳ μέτρῳ ἐμπίπτειν. (ff. 14r-35v) Héphestion, Manuel, éd. M. Consbruch, Hephaestionis enchiridion cum commentariis veteribus, Leipzig, Teubner, 1906, p. 58-621 : [titre] Ἐγχειρίδιον Ἡφαιστίωνος, περὶ μέτρων καὶ πρῶτον περὶ βραχείας συλλαβῆς. (ff. 36r-37r) Héphestion, Introductio metrica : [titre] Περὶ ποιημάτων. (ff. 37v-41v) Héphestion, De poematis, éd. M. Consbruch, p. 62-73 : [titre] Περὶ στίχου, κώλου, κόμματος καὶ συστήματος. (ff. 41v-42v) Héphestion, De signis, éd. M. Consbruch, p. 73-76 : [titre] Περὶ σημείων. (ff. 43r-44v) Schémas métriques. (ff. 45r-65v) Cassius Longin, Commentaire au Manuel d’Héphestion, éd. M. Consbruch, p. 81-89, 257-261, 263-264, 266-304 : [absence de titre].
Source des données : Pinakes
Le Parisinus gr. 2757 est dû en partie à Zacharie Calliergis donc. Dans sa thèse V. Chatzopoulou a rattaché l’écriture qu’il adopte dans ce manuscrit à deux phases différentes de son activité de copiste. La première, qu’elle nomme type II, caractérise ses écrits de la première décennie du XVIe siècle. Elle correspond à son activité de copiste à Padoue et à Venise. C’est celle, entre autres, du Parisinus gr. 2780 (I, 68-69 et 79). La seconde, le type III, est celle de ses copies romaines, qui s’étalent entre 1514 et 1524 (I, 70). On observe cette graphie notamment dans le Parisinus gr. 2709. D’après la note latine du f. 1v, le manuscrit a appartenu au fils aîné du poète néo-latin Salmon Macrin (1490-1557), originaire de Loudun, Charles Macrin : « Charilaus salmonius Macrinus Iuliodundus ». Charles Macrin fut le précepteur de Catherine de Bourbon et mourut lors du massacre de la Saint-Bartélemy en 1572. D’après cette note, tracée dans une écriture très calligraphique, ce manuscrit est ensuite passé dans la bibliothèque de l’écrivain Florent Chrestien (1540-1596) : « Cujus ex dono me possidet Qu. Septimius Florens Christianus Calend. Januar. 1572 ». Cette même main est responsable des deux vers qui ont été inscrits à l’encre rouge au dos du f. 68v : « Sacrificus fera bella ferit, mulier fovet, infans / Rex gerit, externis fabula, proeda suis ». Ces vers sont suivis de l’inscription « Nic. Co. 1568 ». Ce manuscrit a par la suite appartenu à Etienne Baluze (1630-1718), qui fut bibliothécaire de Jean-Baptiste Colbert. Après sa mort intervenue en 1719, il est passé dans les collections de la bibliothèque royale.
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