Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2757

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  • Titre attesté :
    • Héphestion
  • Autre forme de la cote :
    • Grec 2757
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2757
    • Paris. BnF, Grec 2757
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : grec
  • Date de fabrication :
  • Écriture :
    • ECRITURE :
      L’ensemble du manuscrit a été attribué à Zacharie Calliergis (RGK, II, 156) par les auteurs du Repertorium. Mais dans la thèse qu’elle a consacrée à ce copiste, Venetia Chatzopoulou a distingué deux mains, dont l’écriture est fort proche (II, p. 360). La première est celle de Zacharie Calliergis. Il est, selon elle, responsable des ff. 2r, 8v-9r, 10r, 25r, 36r-38v, 41r-44v, 50r-v, 55r-v. Son collaborateur est anonyme mais V. Chatzopoulou a émis l’hypothèse qu’il pourrait s’agir là de la main de Nicolas Calliergis. Elle lui attribue les ff. 2v-8v, 9v-10r, 10v-25r, 25v-35v, 39r-40v, 45r-49v, 51r-55r, 56r-65v.
      Deux autres mains sont intervenues de façon très ponctuelle dans les marges.
      Surface écrite 143×80 mm. Marge externe : 60 mm. Marge interne : 20 mm. Marge supérieure : 25 mm. Marge inférieure : 51 mm. 23 lignes par page.
  • Décoration :
    • DECORATION :
      Les sous-titres, majuscules et initiales ornées sont rubriqués. Le titre du f. 2r a été apposé par un possesseur du XVIe siècle dans une encre rouge vermillon. Les ff. 43r-44v sont occupés par des schémas métriques.
  • Support : MATIERE :
    Les deux folios de garde antérieure et le f. 1 sont des folios ajoutés postérieurement et servent de garde au manuscrit. Les chaînettes sont horizontales et leur écart moyen est de 20 mm. Ces folios sont pliés in-quarto et l’on ne peut préciser leur filigrane qui se trouve dans la reliure.
    On peut observer deux filigranes dans le corps du manuscrit. Le premier (ff. 1-25) représente une ancre dans un cercle surmonté d’une étoile et est proche de Harlfinger 11 (marque attestée en 1504). Le second (ff. 26-65), qui représente également une ancre, se rapproche du numéro 447 dans le répertoire de Briquet (marque attestée en 1520 à Rome). Ces deux papiers sont pliés in-quarto et l’écart moyen des fils de chaîne est de 35 mm.
  • Composition :
    • [I-II]+1-68
  • Format :
    • 225×165 mm
  • Aspects codicologiques :
    • FOLIOTATION :
      Foliotation moderne dans l’angle supérieur externe à l’encre noire.

      CAHIERS :
      Le manuscrit est formé de huit quaternions. Il commence au f. 2, le f. 1 correspondant au dernier folio de garde antérieure. Le fil de couture s’observe facilement.

      SIGNATURES :
      Des signatures ont été apposées dans l’angle inférieur externe. Ces signatures rubriquées sont de première main. Elles sont caractéristiques des copies de Zacharie Calliergis (cf V. Chatzopoulou, I, p. 47). Elles vont de α’ à η’. Sous les lettres grecques le chiffre arabe équivalent a été apposé à l’encre rouge.
      Des réclames ont été insérées à la fin des cahiers.

      PIQÛRES :
      Absence de piqûres.
  • Réglure :
    • REGLURE :
      La réglure, tracée légèrement à la pointe sèche, est du type 20D1 Leroy.
  • Reliure :
    • RELIURE :
      Reliure française estampée à froid en veau marron. Les plats sont ornés de deux filets aux angles desquels ont été apposées des fleurs de lis. Le filet extérieur a pour motif un feuillage segmenté qui est proche du numéro FSa20 dans le Catalogue des reliures françaises estampées à froid (II, planche 75, reliure due à un atelier du Centre-Est de la France et attestée en 1532). Le dos comporte 5 nerfs. Des folios d’un imprimé latin ont été utilisés pour les contre-gardes.
  • Estampille :
    • ESTAMPILLES :
      Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au début du XVIIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°6) aux ff. 2r et 65v.

Manifeste IIIF

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • (ff. 2r-14r) Traité anonyme sur les différents pieds : [titre] ἀρχὴ Ἡφαιστίωνος περὶ μέτρων, [incipit] Ἰστέον ὅτι πούς ἐστι μετρικὸν σύστημα συλλαβῶν, [explicit] μὴ ἐν ἑτέρῳ μέτρῳ ἐμπίπτειν.
    (ff. 14r-35v) Héphestion, Manuel, éd. M. Consbruch, Hephaestionis enchiridion cum commentariis veteribus, Leipzig, Teubner, 1906, p. 58-621 : [titre] Ἐγχειρίδιον Ἡφαιστίωνος, περὶ μέτρων καὶ πρῶτον περὶ βραχείας συλλαβῆς.
    (ff. 36r-37r) Héphestion, Introductio metrica : [titre] Περὶ ποιημάτων.
    (ff. 37v-41v) Héphestion, De poematis, éd. M. Consbruch, p. 62-73 : [titre] Περὶ στίχου, κώλου, κόμματος καὶ συστήματος.
    (ff. 41v-42v) Héphestion, De signis, éd. M. Consbruch, p. 73-76 : [titre] Περὶ σημείων.
    (ff. 43r-44v) Schémas métriques.
    (ff. 45r-65v) Cassius Longin, Commentaire au Manuel d’Héphestion, éd. M. Consbruch, p. 81-89, 257-261, 263-264, 266-304 : [absence de titre].

Textes du manuscrit

Source des données : Pinakes

Quaedam (Metrica) [Grec].

  • Œuvre associée : Quaedam (Metrica)
  • Feuillets : 002-14
  • Incipit : Ἰστέον ὅτι πούς ἐστι μετρικὸν σύστημα συλλαβῶν
  • Explicit : μὴ ἐν ἑτέρῳ μέτρῳ ἐμπίπτειν

Intervenants

Autres intervenants

Anciens possesseurs

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Le Parisinus gr. 2757 est dû en partie à Zacharie Calliergis donc. Dans sa thèse V. Chatzopoulou a rattaché l’écriture qu’il adopte dans ce manuscrit à deux phases différentes de son activité de copiste. La première, qu’elle nomme type II, caractérise ses écrits de la première décennie du XVIe siècle. Elle correspond à son activité de copiste à Padoue et à Venise. C’est celle, entre autres, du Parisinus gr. 2780 (I, 68-69 et 79). La seconde, le type III, est celle de ses copies romaines, qui s’étalent entre 1514 et 1524 (I, 70). On observe cette graphie notamment dans le Parisinus gr. 2709.
    D’après la note latine du f. 1v, le manuscrit a appartenu au fils aîné du poète néo-latin Salmon Macrin (1490-1557), originaire de Loudun, Charles Macrin : « Charilaus salmonius Macrinus Iuliodundus ». Charles Macrin fut le précepteur de Catherine de Bourbon et mourut lors du massacre de la Saint-Bartélemy en 1572. D’après cette note, tracée dans une écriture très calligraphique, ce manuscrit est ensuite passé dans la bibliothèque de l’écrivain Florent Chrestien (1540-1596) : « Cujus ex dono me possidet Qu. Septimius Florens Christianus Calend. Januar. 1572 ». Cette même main est responsable des deux vers qui ont été inscrits à l’encre rouge au dos du f. 68v : « Sacrificus fera bella ferit, mulier fovet, infans / Rex gerit, externis fabula, proeda suis ». Ces vers sont suivis de l’inscription « Nic. Co. 1568 ».
    Ce manuscrit a par la suite appartenu à Etienne Baluze (1630-1718), qui fut bibliothécaire de Jean-Baptiste Colbert. Après sa mort intervenue en 1719, il est passé dans les collections de la bibliothèque royale.

Bibliographie

  • V. Chatzopoulou, V. Chatzopoulou, « L'étude de la production manuscrite d'un copiste de la Renaissance au service de l'histoire des textes: le cas du Crétois Zacharie Calliergis », Revue d'histoire des textes, 7, 2012, p. 1-36 (Version en ligne)

Sources des données