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Source des données : Jonas
Source des données : Europeana regia
Source des données : BnF Archives et manuscrits
C’est le roi Charles V qui fit traduire Le De Civitate Dei de saint Augustin par Raoul de Presles. Le travail fut commencé à la Toussaint de 1371 et fut achevé le 1er septembre 1375. Il est identifiable avec un des manuscrits de la Librairie du Louvre, sous le règne de Charles V : 1) Inventaire de Gilles Malet établi en 1373 et récolé en 1380 par Jean Blanchet, BnF, ms.Français 2700 [inv. A], f. 12v, n° 234 : » La Cité de Dieu, en deux volumes, couverte de soie a queue et fermoers comme dessus [d’argent esmailliez] » et noté en marge gauche : « A lui [monsseigneur d’Anjou] .VIIe. dessusdit [d’octobre .IIIIxx ] » ; 2) BnF, ms. Baluze 397 [inv. B], f. 6, n° 238 : « La Cité de Dieu, en .II. volumez couvers de soye a queue, tres bien ystoriee, et fermouoirs comme dessus [esmaillez] » et noté en marge gauche : « Baillé comme dessus [a monseigneur d’Anjou] ». Les manuscrits Français 22912-22913 furent empruntés, le 7 octobre 1380, par Louis d’Anjou, frère du roi, avec un certain nombre d’autres manuscrits. Le récolement de la Librairie royale en 1411, sous la direction de Jean Lebègue, constate l’absence des volumes : BnF, ms. Français 2700 [inv. C], f. 44, n° 67 : « La Cité de Dieu, en deux volumes, couverte de soye et fermouers, comme dessus [d’argent esmaillez].» et portant l’addition suivante : « A lui [monseigneur d’Anjou] comme dessus [ledit .VIIe. d’octobre .IIIxx. et par ladite lettre T] ».On perd leur trace des deux volumes pendant deux siècles. En 1706, Roger de Gaignières en fit l'acquisition auprès dusieur Ribou, libraire du quai des Augustins : « Du dimanche 19 décembre 1706, le sieur Ribou, libraire du quay des Augustins m’a vendu 2 vol. in folio très bien reliez en maroquin rouge de la Cité de Dieu par saint Augustin, traduits et commentés par Raoul des Praelles, dédié au roy Charles V en 1375. Il est représenté à genoux a la teste de son Epistre, qui présente son livre au prince qui est asses, et a la fin du 2e volume, il marque’ ceste translation et composicion fut commencée par maistre Raoul de Praelles à la Toussaint 1371 et achevée le 1 septembre 1375’. Il y a dans le 1er volume 12 miniatures et 12 dans le second… n° 4215 » (BNF, Fr. 24488, f. 41). Une partie du Cabinet de Gaignières entra à la Bibliothèque du roi en 1716. Les mentions au crayon notées sur le contreplat supérieur des deux volumes « EXP-9 », « EXP-10 » correspond à la place qu'ils occupaient dans l’exposition des manuscrits les plus précieux de la Bibliothèque nationaledans la grande galerie à la fin du XIXe siècle (av. 1881), dans l’armoire X, art. 9 et 10 (cf. Bibliothèque nationale, Département des Manuscrits, Notice des objets exposés, Paris, 1881, p.6-7).
Source des données : Biblissima
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