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Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-309) Eustathe de Thessalonique, Commentaire à l’Iliade, chants I mutilé et X à XIII, éd. M. van der Valk, Eustathii archiepiscopi Thessalonicensis commentarii ad Homeri Iliadem pertinentes, Leiden, Brill, 1971-1987 : (ff. 1r-12r) Chant I, fin mutilée, [titre] Εὐσταθίου εἰς τὴν Ἰλιάδα, le texte s’arrête brutalement à la fin du f. 12r, au milieu d’une phrase (volume 1, p. 37, ligne 12 dans van der Valk : μερικὸς φαίνεται Ζεὺς καὶ οἷον μικρόν τι χρεών, τουτέστι μικρά τις εἱμαρμένη. διὸ καὶ) ; (ff. 20r-88v) Chant X, sans mention de titre ; (ff. 88v-210r) Chant XI, [titre], ἐκ τῶν τῆς λάμβδα ; (ff. 210r-257r) Chant XII, sans mention de titre ; (ff. 257v-309r) Chant XIII, sans mention de titre, [titre final] τέλος.
Source des données : Pinakes
La première mention de ce manuscrit semble être la lettre que Guillaume Pellicier, ambassadeur du roi à Venise entre 1539 et 1542, adresse au bibliothécaire de Fontainebleau, Pierre Duchâtel, le 2 novembre 1540, alors qu’il était ambassadeur du roi à Venise. Dans cette lettre, citée par H. Omont (1885, p. 621) puis reprise par F. Pontani (p. 53), il dit avoir trouvé le commentaire d’Eustathe à l’Odyssée. Il écrit aussi qu’il reconnaît la main d’Arsène de Monemvasie. Il s’agit probablement là d’une confusion avec le Paris. gr. 2698, manuscrit dont il parle par la suite et qui est effectivement dû à Apostolis. On sait par ailleurs que Guillaume Pellicier avait dans sa bibliothèque personnelle un autre manuscrit du commentaire d’Eustathe à l’Iliade, qui est aujourd’hui à Berlin (Phillipps 1586) (cf Omont, 1885, p. 65).Sur le quatrième folio de garde se trouvent deux inscriptions en italien qui ont été apposées avant l’expédition du manuscrit au roi de France. La première décrit le contenu du manuscrit, identifie la main d’Arsène de Monemvasie et note la lacune et le nombre de folios : "Eustathio super Illiade de Homero, scripto de man mons. de Malvasi, non e compido va per alphabeto sino a la lettera N. Volendo finirlo bix[ogn]a ricorer a la libraria de S. Marco e far lo finire de scrivere" (lecture de Christian Förstel, un peu différente de celle proposée p. 622 par H. Omont). Un chiffre a été apposé par cette même main : on lit « qui[nter]ni 36 » ante correctionem et « qui[nter]ni 24» post correctionem. Il s’agit du nombre de cahiers qui composent le manuscrit. Enfin cette même main indique le nombre de pages : "carte 238 de 2 faciate luno". Une seconde main écrit en dessous : « Sono centosedeci quinterni,ciascheduno di X carte ».La bibliothèque de Fontainebleau conservait cinq manuscrits des commentaires d’Eustathe à l’Iliade et l’Odyssée. Le Paris. gr. 2703 est le seul de l’Odyssée. Les Paris. gr. 2697, 2698, 2699 et 2700 contiennent les commentaires à l’Iliade. Le premier de ces quatre manuscrits date du XIIIe siècle et provient de Jean-François d’Asola. Le second est entré dans les collections de la bibliothèque royale via Guillaume Pellicier donc. Pour les deux derniers, qui forment visiblement un ensemble (même main, en partie, même réglure, même papier, même mise en page etc.), les modalités d’entrée ne sont pas connues.
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