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Source des données : Mandragore
Source des données : BnF Archives et manuscrits
La première partie du manuscrit (f. 1r-105v) a été copiée à l'abbaye Saint-Pierre de Cluny, comme le prouve le contenu textuel (additions de première main au martyrologe primitif relatives à Cluny), sous l’abbatiat de saint Hugues, entre 1087 (translation du corps de saint Nicolas à Bari effectuée cette année-là et commémorée dans le martyrologe à la date du 9 mai) et 1095 (date de la dédicace de la nouvelle basilique de Cluny par Urbain II, passée sous silence dans le martyrologe, celle des saints Pierre et Paul, dédicacée par saint Maïeul en 981, faisant l’objet d’une mention le 14 février). Selon Jean Vezin, la copie pourrait être due au moine Durannus, auquel saint Hugues concéda après sa mort un office double, en récompense du zèle avec lequel ce moine copia les livres liturgiques (Vezin 1976, p. 411). Cette première partie du manuscrit a été adaptée très tôt à l’usage du prieuré clunisien de Saint-Martin-des-Champs (Paris), auquel le ms. a appartenu, ainsi qu’en témoignent les nombreuses additions dès le XIIe siècle, notamment au martyrologe (cf. f. 31v, dédicace de l’église Saint-Martin-des-Champs) et le contenu de la seconde partie du manuscrit rédigée à l’usage de ce prieuré (f. 106r-336v) ; cf. également les cotes anciennes « G » (f. 1r), « S. Martin 58 » (f. 1r) et « 137 St. Mart. » (contreplat supérieur). Le volume entra à la Bibliothèque Nationale entre 1795 et 1797 (lot de 113 manuscrits latins provenant de Saint-Martin-des-Champs, qui forma en 1868, avec d’autres volumes, la sixième série du fond latin, cf. Delisle, Cabinet des manuscrits, II, p. 328).
Au f. 321r figure l'obit d'un copiste de Saint-Martin-des-Champs, « Johannes de Fiscampno se vivente ibi se posuit qui scripsit istud marthologium » [Jean de Fécamp] (XVI. kal. jan.). Ailleurs dans l'obituaire sont mentionnés d'autres noms de donateurs de livres au prieuré : « Moyses pro quo habuit huius ecclesia unum Matheum glosatum et quedam decreta et unum calicem » (III. kal. feb., f. 160v), « Petrus de Parisii qui dedit nobis unum antiphonarium, unum collectarium, unum graduale et unum psalterium » (XVII. kal. apr., f. 183), « Magister Martellus, doctor in sacra theologia. Ipse dedit nobis omnes suos libros » (I. non. apr., f. 175), « Johannes Arvernentius [...] Item fecit fieri quatuor antiphonaria, quatuor psalteria, quatuor gradualia, unum missale, unum collectarium... » (VI. id. iulii, f. 241r).Au bas du f. 334r, on lit cette addition du XIIIe siècle relative à l'entretien de la bibliothèque de Saint-Martin-des-Champs : « Sciant presentes et futuri Christi fideles quod cantor ecclesie Beati Martini de Campis Parisiensis tenetur religare et reparare omnia gradalia, psal[teria] et antiphonaria tantummodo. Sacrista ejusdem ecclesie tenetur [religare et] reparare omnia missalia et textos argenteos que sunt in [ecclesia]. [Armarius?] eiusdem loci tenetur religare et reparare biblias, ev[angelia], [homili]aria, passionalia et omnes alios libros qui sunt [in armario?] ».
Ms. restauré en 2017 grâce au mécénat de la Fondation Polonsky (dossier BnF 2018-041650-01).
Source des données : Bibale
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