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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
C’est en 1279 que Philippe III le Hardi commande à son confesseur dominicain, Frère Laurent d’Orléans, un manuel d’instruction morale et religieuse à destination des laïcs, la Somme le Roi ou Livre des vices et des vertus. Constitué à partir d’un autre traité contemporain anonyme, le Miroir du monde, cet ouvrage de piété s’inscrit dans la lignée de l’effort pastoral entrepris à la suite du IVème Concile de Latran en 1215 pour favoriser chez les laïcs l’examen de conscience et la confession des péchés. Le texte de Frère Laurent se décompose en cinq chapitres : les Dix commandements, les Douze articles de la Foi ou Credo, le Traité des sept péchés mortels, l’Eloge de la Vertu et le Traité des Vertus, qui vient clore cet ensemble et forme la partie la plus originale de l’ouvrage. Le très grand nombre de manuscrits conservés, plus de 80, et ses diverses traductions attestent de l’ampleur du succès de cet ouvrage jusqu’à la fin du Moyen Âge. Commençant par :
« Dieu dit par le prophete David que ceulx sont bieneurez qui enquierent de bon cueur ses commandemens... »
«... nous maint en sa gloire la où est pardurable vie. Ce nous octroit le Filz de Dieu et de la vierge Marie. Amen »
Source des données : Jonas
Provenance : Isabelle Stuart, duchesse de Bretagne (1426-1494) ; Jean-Baptiste Colbert (1619-1683) ; Bibliothèque du roi (1732). Ainsi que l’indique son colophon (f. 122v), le présent manuscrit fut copié en Bretagne en 1464 par le scribe Jean Hubert pour Isabelle Stuart, fille de Jacques Ier d’Ecosse et duchesse douairière de Bretagne par son mariage avec François Ier de Bretagne. Le penchant de celle-ci pour la bibliophilie est attesté par trois autres livres lui ayant appartenu, tous des livres d’heures (Paris, BnF latin 1359, NAL 588 et Cambridge, Fitzwilliam Museum, ms. 62).
Cet exemplaire à l’apparence luxueuse présente, à l'instar d'autres exemplaires de la Somme le Roi , la particularité notable de livrer les instructions destinées à l’enlumineur, sortes de didascalies que le copiste a considérées comme partie intégrante de l’œuvre et recopiées dans le texte.
Source des données : Biblissima
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