Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2528

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  • Titre attesté :
    • Asclépiodote, Traité de tactique. Quelques scholies d'Elien.
  • Autre forme de la cote :
    • Grec 2528
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2528
    • Paris. BnF, Grec 2528
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Langues : grec
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication :
  • Écriture :
    • ECRITURE
      L’ensemble est de la main de Claude Saumaise (1588-1653), érudit français d’origine bourguignonne. Il écrit entre 24 et 27 lignes par page, en ne laissant guère qu’une marge d’environ 15 mm à gauche du texte
  • Décoration :
    • DECORATION
      Aucune décoration. Les figures sont tracées par le copiste dans le corps même du texte, avec la même encre noire
  • Support : MATIERE
    Papier filigrané attesté en Bourgogne dans la première moitié du XVIIème siècle. Le filigrane représente un aigle bicéphale surmonté d’un fleuron, et reposant sur le nom BRUAN
  • Dimensions :
    • 162x210
  • Aspects codicologiques :
    • FOLIOTATION
      Foliotation à l’encre noire dans le coin supérieur droit. Une première foliotation a noté deux feuillets 6 et deux feuillets 9. Une seconde main corrige la foliotation à partir du f. 7. Cette perturbation correspond à l'insertion d'un bifeuillet supplémentaire, placé à tort au milieu du texte et comportant des scholies à Elien le Tacticien
      CAHIERS
      Ce petit volume est constitué de cinq cahiers très irréguliers. ff. 1-2 : bifeuillet, auquel s’ajoute le f. 3. ff. 4-8 : Binion. ff. 8-9 : bifeuillet. ff. 10-15 : ternion. ff. 16-17 : bifeuillet, auquel s’ajoute le f. 18
      SIGNATURES
      Aucune signature, aucune réclame, pas de mot d’appel
  • Réglure :
    • REGLURE
      Pas de réglure apparente. Il est possible que les vergeures aient servi de repère pour la justification
  • Reliure :
    • RELIURE
      Reliure de parchemin souple. Sur le dos, dans la longueur, on lit le titre à l’encre noire : Asclepiodoti Tactica
  • Estampille :
    • ESTAMPILLES
      ff. 1r et 18v : estampille du premier quart du XVIIème siècle, modèle Josserand-Bruno n. 6

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits


  • ff. 1r-18v: Asclépiodote, Tactica, éd. L. Posnanski, Asclépiodote, traité de tactique, Les Belles Lettres, Paris, 1992. F. 1r : pinax précédé du titre Ἀσκληπιοδότου φιλοσόφου τακτικὰ κεφάλαια. F. 1v : Titre Τεχνὴ τακτική. Inc. Περὶ τῆς φαλάγγων διαφορᾶς, Expl. … τὸν Λάκωνα ἐξέλισσε” καὶ <...> παράστηθι ἐπὶ τὰ ὅπλα. Une main ajoute à la fin de la page : desunt nonnulla.
    ff. 8r-9v: Scholies d’Elien le Tacticien, éd. (des apports au Paris. gr. 2442) L. Poznanski, « Des scholies d'Élien le Tacticien copiées par Claude Saumaise (Paris. gr. 2528) », Revue d'Histoire des Textes, XIV-XV, 1984-1985, p. 367-368.

Texte du manuscrit

Source des données : Pinakes

Intervenants

Autres intervenants

Ancien possesseur

Anciennement dans

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Le modèle utilisé par Claude Saumaise pour effectuer cette copie personnelle est l’actuel Paris. gr. 2435, qui entra à la bibliothèque royale en 1622. Comme Saumaise est parti pour Leiden en 1632, il faut admettre qu’il a pu consulter ce modèle entre ces deux dates. Saumaise ne s’est pas contenté de copier le texte : il y a ajouté un certain nombre de conjectures et de corrections personnelles, qu’il ne reporte néanmoins pas sur son modèle (Poznanski, Belles Lettres, p. XX-XXIII). De plus, il a utilisé le Paris. gr. 2442 pour son étude générale des tacticiens grecs. Les ff. 8-9 contiennent, reliés par erreur à cet endroit, une copie des scholies 7 à 16 d’Elien, tirée des marges du Paris. gr. 2442, qui permet de restituer les parties perdues lors de la dernière reliure (Poznanski).
    A la mort de Saumaise, ce manuscrit échoit, comme une grande partie de sa bibliothèque personnelle, à Philibert de La Mare, conseiller au Parlement de Bourgogne, et décédé en 1687. Son fils conserve la bibliothèque paternelle, et ce n’est qu’à la mort de ce dernier, en 1719, qu’elle est acquise par le libraire parisien Estienne Ganeau. Les manuscrits sont alors vendus à un libraire hollandais, mais Louvois fait saisir le fonds et acquiert les manuscrits pour le compte de la bibliothèque royale, parmi lesquels se trouvent une trentaine de manuscrits grecs.

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