Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
Moteur de recherche de manuscrits et livres anciens numérisés et intéropérables
Plateforme collaborative de gestion de publication des données d'autorité Biblissima
Aide à la lecture et apprentissage des langues anciennes, outils et environnements de travail en XML
Service d’expertise autour des standards IIIF
Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q54524
Manifeste IIIF
Numérisation intégrale
Source des données : BnF Archives et manuscrits
pp. 1-100 : Aristide Quintilien, De musica , livres I-III éd. R.P. Winnington-Ingram, Aristidis Quintiliani de musica libri tres, Leipzig, Teubner, 1963.pp.1-38 : Livre I, Ἀριστίδου Κοιντιλιάνου περὶ μουσικῆς βιβλίον πρῶτον, expl. ὁ τεχνικὸς τῆς μουσικῆς πεπέρασται λόγος (titre de fin : ἀριστείδου τοῦ κοϊντιλιανοῦ περὶ μουσικῆς πρῶτον). pp. 38-69 : Livre II, Ἀριστίδου τοῦ Κοιντιλιάνου περὶ μουσικῆς βίβλιον δεύτερον, expl. διεγερητικὸν δ'ἐστὶ τοῦτο καὶ ἥπτιον (titre de fin : Ἀριστίδου Κοιντιλιάνου περὶ μουσικῆς δεύτερον). pp. 69-100 : Livre III, Ἀριστίδου τοῦ Κοιντιλιάνου περὶ μουσικῆς βιβλίον τρίτον, expl. μιᾷ καταθέσθαι πραγματείᾳ (titre de fin : , Ἀριστίδου τοῦ Κοιντιλιάνου περὶ μουσικῆς βιβλίον τρίτον / τέλος)pp. 101-294 : Manuel Bryenne, Harmonica , Livres I-II, éd. G.H. Jonker, The Harmonics of Manuel Bryennius, Groningen, Wolters-Noordhoff, 1970.pp. 101-144 : Livre I, Μανουὴλ Βρυεννίου ἁρμονικῶν βίβλιον ἄλφα, expl. καὶ τὰ τούτοις ὅμοια / τέλος. pp. 145-239r : Livre II, Μανουὴλ Βρυεννίου ἁρμονικῶν βίβλιον δεύτερον, expl. συστήματος ὑποδείγματι δείκνυται. Pp. 240-294 : Livre III, , Μανουὴλ Βρυεννίου ἁρμονικῶν βίβλιον τρίτον, expl. ὡς οἷοντε ἄρα ἡμῖν ἐξεθέμεθα (titre de fin : τέλος μανουὴλ βρϋεννίου ἁρμονικῶν βίβλιον τὸ τρίτον/ τέλος) pp. 295-320 : Plutarque, De Musica , éd. K. Ziegler, Plutarchi moralia, vol. 6.3 (3è éd.). Leipzig, Teubner, 1966, pp. 1-37 : Πλουτάρχου περὶ μουσικῆς, expl. καὶ μούσαις ἀπέλυσε τοὺς αἰτιωμένους / τέλος. pp. 321-332 : Euclide* (attribué maintenant à Cléonide), Isagoge harmonica , éd. H. Menge, Euclidis opera omnia, vol. 8. Leipzig,Teubner, 1916, pp. 186-222 : Εὐκλέδου εἰσαγογὴ ἁρμονική, expl. τὸ ἑρμοσμένον ἐστὶ πραγματείας. pp. 332-339 : Euclide, Sectio canonis , éd. H. Menge, Euclidis opera omnia, vol. 8. Leipzig, Teubner, 1916, pp. 158-180 : Εὐκλίδου κατατομὴ κανόνος, expl. μέσον διάτονον (titre de fin : τέλος Εὐκλείδου κανόνος κατατομὴ, Ζώσιμος διώρθου ἐν κωνσταντίνου πόλει εὐτυχῶς. pp. 340-383 : Aristoxène de Tarente, Elementa harmonica , livres I-III, éd. R. da Rios, Aristoxeni elementa harmonica, Rome, Polygraphica, 1954.pp. 340-356 : Livre I, Ἀριστοξένου ἁρμονικῶν στοιχείων πρῶτον, expl. εὐθεῖα δὲ ἡ ἐπὶ τὸ αὐτό. pp. 357-373 : Livre II, Ἀριστοξένου ἁρόνικῶν στοιχείων βῆτα, expl. τοῦ διᾶ τεσσάρων καὶ τοῦ διᾶ πασῶν. pp. 373-383 : Livre III, Ἀριστοξένου ἁρόνικῶν στοιχείων γάμμα, expl. ἢ τοσαυταχῶς, ῥᾴδιον συνιδεῖν (titre de fin : Ἀριστοξένου ἁρόνικῶν στοιχείων τρίτον / τέλος). pp. 384-413 : Alypius, Isagoge musica , éd. L. Zanoncelli, La Manualistica Musicale Greca, Milano, Guerini Studio, 1990, pp. 367-460 : Ἀλυπίου εἰςαγογὴ μουσική, expl. παρυπάτη μέσων λ καὶ ἡμίδελτα πλάγιον (titre de fin : Ἀλυπίου εἰςαγογὴ μουσική / τέλος). pp. 414-434 : Gaudence, Harmonica Introductio , éd. L. Zanoncelli, La Manualistica Musicale Greca, Milano,Guerini Studio, 1990, pp. 327-350 : Γαυδεντίου φιλοσόφου ἁρμονικὴ εἰσαγογή, expl. καὶ ταῦ πλάγιον ἀνεστράμενον (titre de fin : τέλος Γαυδεντίου φιλοσόφου ἁρμονικῆς εἰσαγογῆς / τέλος). pp. 435-459 : Nicomaque de Gérasa, Harmonicum enchiridion , éd. K. Jan, Musici scriptores Graeci, Leipzig, Teubner, 1895 (repr. Hildesheim, Olms, 1962), pp. 236-265.pp. 435-451 : Livre I, Νικομάχου γερασσηνοῦ πυθαγιρικοῦ ἁρμονικὸν ἐγχειρίδιον ὑπαγορευθὲν ἐξ ὑπογύου κατὰ τὸ παλαιόν βιβλίον ἄλφα, expl. μετὰ τῆς πρώτης ἀφορμῆς. pp. 451-459 : Livre II, Νικομάχου γερασσηνοῦ πυθαγιρικοῦ ἁρμονικὸν ἐγχειρίδιον δεύτερον, expl. καὶ ξύμμετρον ἀπενείματος (titre de fin : Νικομάχου γερασσηνοῦ ἁρμονικὸν ἐγχειρίδιον / τέλος). pp. 460-566 : Claude Ptolémée, Harmoniques , éd. I. Düring, Die Harmonielehre des Klaudios Ptolemaios, Göteborgs Högskolas Arsskrift 36, Göteborg, 1930.pp. 460-466 : Livre I, Κλαυδίου Πτολεμαίου ἁρμονικῶν τῶν εἰς τρία, τὰ ἄλφα, expl ὅτι τοὺς ἡγουμένους δύο λόγους ἔχει τονιαίους. pp. 499-535 : Livre II, Κλαυδίου Πτολεμαίου ἁρμονικῶν τῶν εἰς τρία, τὸ δεύτερον, expl. Τῆσ ἐξαρχῆς ἐπὶ τὰς ἰσοτονίας ἀποκατάστεως (titre de fin : Τέλος τοῦ δευτέρου τῶν τοῦ Πτολεμαίου ἁρμονικῶν). pp. 536-566 : Livre III, Κλαυδίου Πτολεμαίου ἁρμονικῶν τῶν εἰς τρία, τὸ τρίτον, expl. Τοὺς δ’ἄρεος πρὸς ἡλίου καὶ διὰ πάντα ἐπισφαλεῖς / τέλος / σὺν θεῷ (titre de fin : Κλαυδίου Πτολεμαίου ἁρμονικῶν τῶν εἰς τρία, τὸ τρίτον / τέλος). pp. 567-772 : Porphyre, Commentaire aux Harmoniques de Ptolémée , éd. I. Düring, Porphyrios. Kommentar zur Harmonielehre des Ptolemaios, Göteborg, Elanders, 1932.pp. 567-737 : Comm. au livre I, Πορφυρίου εἰς τὰ ἁρμονικὰ πτολεμαίου ὑπόμνημα, expl. ἅτε δὴ ἔγγιστα ὢν τῆς ἰσότητος… pp. 741-772 : Comm. au livre II, Πορφυρίου ὑπόμνημα εἰς τὸ δεύτερον τῶν πτολεμαίου ἁρμονικῶν, expl. ἡ ἐναρμονίου γένους μελώδησις (et diagramme). pp. 773-776 : errata et addenda, aux pages 101 à 759.
Source des données : Pinakes
En 1537, le manuscrit est copié par Ange Vergèce à Venise, sur un manuscrit qui est peut-être celui copié par Constantin Mésobotès (aujourd’hui P. gr. 2456), lui-même copié sur le Marc. Gr. Z 322 (Hoffmann, Jonker et alii). Il appartient plus tard au Cardinal George d’Armagnac, le successeur de Georges de Selve comme ambassadeur de France à la République de Venise : c’est ce manuscrit que Hoffmann identifie comme étant le H12 du catalogue de la bibliothèque de G. d’Armagnac en 1561.A un moment indéterminé intervient un réviseur, qui ajoute sur les quelques folios restés blancs des corrections à un texte très fautif de manière générale. Rien ne permet pour l’instant d’identifier le modèle utilisé par le réviseur, il n’est pas certain que ce soit le Paris. gr. 2456 (auquel cas le réviseur commettrait trois erreurs sur quatre en copiant les deux lignes manquantes dans les tables d’Alypius). Seuls deux autres manuscrits nous sont connus contenant au moins tous les traités corrigés : le Marc. Gr. Z. 322 et le BU 2048 à Bologne. Ces corrections sont contemporaines ou postérieures à la pagination du volume.La bibliothèque privée d’Armagnac semble avoir été largement dispersée après sa mort. Des rares manuscrits identifiés, l’un est passé plus tard à Baluze, un autre à Colbert (Samaran-Concasty). Nous perdons trace du Paris. gr. 2457 jusqu’à Charles de Montchal, dont nous ne savons ni quand ni où il put l’acquérir. Au cours du XVIè siècle, une main ajoute un sommaire au verso du premier folio, et traduit en latin le colophon d’Ange Vergèce en commettant une erreur : au lieu de lire αππρλλ (aprilis), il comprend αππελλ, le mois macédonien appellaeus (soit décembre), et se trompe sur la place du stigma dans l’ordre des chiffres (il écrit donc 17 au lieu de 16). Cela démontre une familiarité avec le grec, mais une culture davantage nourrie des textes ecclésiastiques ou des historiens byzantins que de la littérature classique. C’est à cette personne également que l’on doit la pagination du volume.Une troisième main enfin vient commenter cet index des traités contenus dans le manuscrit. Elle précise que la sectio canonis d’Euclide n’existe pas en traduction latine, que Nicomaque de Gérasa n’a pas été imprimé et que les Tables d’Alypius n’existent pas, tout en ajoutant en marge quaedam fragmenta extant apud Pontium de Tyard, faisant ainsi référence au Solitaire Second de ce poète, qui publie effectivement le début des tables. Cette troisième main est donc postérieure à 1555, date de publication du Solitaire Second.Après la mort de Montchal en 1651, le volume fait partie du lot convoité par Jean Bouhier, mais finalement acquis en 1655 par Nicolas Foucquet. Celui-ci se charge de faire relier ce manuscrit ainsi qu'un certain nombre d'autres, de dimensions comparables et issus de cette même bibliothèque de Montchal, par le même type de reliure. Après la disgrâce de Foucquet en 1661, il est saisi par les libraires Jacques Villery, Pierre Le Petit, Louis Gontier et Pierre Bienfaict (le procès-verbal de saisie, daté du 30 juillet 1665, est conservé dans le fonds français, n. 9438) puis vendu en 1667 à Charles-Maurice Le Tellier, archevêque de Reims. Offert par ce dernier au Roi en 1700, il rejoint ainsi la collection royale qu'il ne quittera plus.Le manuscrit a reçu la cote 2179.3 de la main de Nicolas Clément.
Exports RDF à venir…
Vous pouvez visualiser et manipuler ce document directement sur ce site, le comparer à d'autres grâce au visualiseur Mirador, ou glisser-déposer cette icône dans le visualiseur IIIF de votre choix. En savoir plus sur IIIF