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Collection IIIF
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Type de numérisation non spécifié
Numérisation intégrale
Numérisation :
Source des données : Mandragore
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le ms. se compose de trois unités codicologiques. Les deux premières, malgré leur différence de datation, ont été copiées au Mont-Saint-Michel. Il n’est pas possible de déterminer leur départ du Mont, mais nous les retrouvons dans la collection de Pierre Pithou (1539-1596) au XVIe s. Il est possible que ces deux unités aient été réunies avec la troisième dans la bibliothèque de Pierre Pithou. En effet, comme il a été prouvé pour d’autres mss, l’utilisation d’un fragment portant l’ex-libris de l’abbaye de Saint-Denis de Paris (« Iste liber est beati Dyonisii in Francia. Quicumque eum furatus fuerit vel celaverit vel titulyum deleverit anathema sit. Amen »), en guise de contre-garde inférieure, atteste une attitude non rare chez le bibliophile champenois. Par ailleurs, le ms. n’est pas recensé par Nebbiai (La bibliothèque de l’abbaye de Saint-Denis en France du IXe au XVIIIe siècle, Paris, 1985). En 1596, la collection Pithou fut mise en vente et en bonne partie acquise par Jacques-Auguste de Thou. Si, en revanche, il ne faut pas attribuer à Pierre Pithou la paternité de ce volume dans son état actuel, on devrait l’attribuer à Jacques-Auguste de Thou (1553-1617). La reliure en ais de carton couverts de parchemin est très commune au XVIIe s., et dans l’inventaire de sa collection, dressé en 1617 par Jacques Dupuy, nous lisons une description qui correspond au ms. dans son état actuel (cf. ms. Dupuy 653, f. 10v, item 149 : « Statii Thebais. Persius cum Glossis. Aenigmata Symposii. Senecae Tragoediae »). Un ex-libris gratté, à la p. 1, a été supposé également reconduire le ms. à la collection du président de Thou.Quant à la troisième unité codicologique, de production italienne (Pavie ou Milan, vers 1390) avec des fortes influences stylistiques parisiennes, elle constitue la deuxième partie d’un ms. dont la première partie est aujourd’hui le ms. Latin 8717. Il s’agit d’un remarquable corpus d’œuvres de Sénèque, qui aurait pu d’abord appartenir à Pasquino Cappelli (m. 1398), chancellier à Pavie du duc de Milano, Gian Galeazzo Visconti (1351-1402), et raffiné bibliophile (cf. Rabel 2002 et Avril/Gousset, Catalogue mss enluminés BnF, 2005, notice n° 37). Après la mort de Cappelli, sa bibliothèque fut intégrée à celle du duc de Milan, qui mourut peu de temps après. Le volume d’œuvres de Sénèque a été identifié avec celui que Jean duc de Berry (1340-1416) aurait reçu en don par Gian Galeazzo Visconti en mars 1402 (cf. l’acte notarié enregistré à Paris, le 10 mai 1404, et commenté par Rabel 2002). Une fois dans la collection du duc de Berry, il est difficile de tracer tout le parcours avant sa division en deux parties (œuvre de quelqu’un avant Pithou ? Ou bien du président de Thou ?). Quoiqu’il en soit, les manuscrits du président de Thou sont acquis par Colbert en 1680. Le ms. reçut la cote « 1478 » dans la collection de Colbert (cf. p. 1). En 1732, le ms. entra dans la bibliothèque du roi avec d’autres manuscrits colbertins et reçut la cote « 5084.3 » (cf. p. 1). En marg. sup. p. 1 : « 54 » (ancienne cote coupée ?).
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