Point d'entrée sur le patrimoine écrit du Moyen Âge et de la Renaissance en Occident du VIIIe au XVIIIe siècle
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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1r-162v : Paschasius Radbertus, Expositio in evangelium Matthaei, lib. V-VIII, cum prol. ; inc. « Sanctissimis in Christo fratribus quos divina sapientia… Quia de monte Domino descendente leprosus prior occurrit… », expl. « …et sine fine tenere ad quem tendimus » (éd. B. Paulus, Turnhout, 1984, CCCM 56A). F. 8 ajouté en papier. F. 163r : Cérémonial d'une épreuve judiciaire, en fr. et lat. ; inc. « Chi certe cose deit enquerre… » (L. Delisle, dans Bibliothèque de l’École des Chartes, 18, 1857, p. 253). F. 163v-164v : Hilarius Pictaviensis (pseudo), Epistola ad Abram filiam ; inc. « Dilectissime filie Apre Hilarius in Domino salutem. Accipiens litteras tuas intelligo desiderantem te mei esse… », expl. « …opto filia desiderantissima » (CPL 465 ; éd. A. Feder, Wien, 1916, CSEL 65, p. 237-244). F. 164v : Extrait allégorique : inc. « Contrita idria et rota confracta super cisternam quid significat ? Amigdali florem... ». À la fin, une autre main contemporaine a ajouté des neumes de Fécamp (cf. notice MANNO). F. 165r (addition avant 1066) : Maurillus Rothomagensis archiep. et Iohannes Fiscannensis abbas, Epistola ad Willelmum Ebroicacensem ep. ; inc. « Audivimus vestram fraternitatem quendam monachum… » (éd. L. Delisle, dans Bibliothèque de l’École des Chartes, 18, 1857, p. 255). Lettre de l’archevêque Maurille de Rouen (1055-1067) et de Jean de Ravenne (1028-1078), abbé de Fécamp, à l’évêque Guillaume d’Évreux (1038-1066). F. 165v : blanc.
Source des données : Mandragore
Le ms. a été produit dans l’abbaye de la Sainte-Trinité de Fécamp vers le milieu du XIe siècle. Il est attesté dans le catalogue des livres ayant appartenu à cette abbaye, datant de la fin du XIIe siècle (Paris, BnF, Latin 1928, f. 180r, item n° 111 « Rabertus super Matheum »).Le ms. a ensuite appartenu à Jean Bigot (1588-1645), seigneur de Somménil et de Cleuville, conseiller au Parlement de Rouen et bibliophile passionné : sur la contre-garde supérieure, ses armes gravées et surmontées par une ancienne cote « A. 3 ».Après la mort de Jean Bigot, le ms. suit le destin de la collection Bigot : d’abord, il passe par les héritiers Émeric Bigot (1626-1689) et Robert Bigot (m. 1692), pour être ensuite mis en vente en 1706. Il est l’item 61 du catalogue rédigé par les libraires Boudot, Osmont et Gabriel Martin lors de la vente : cf. aussi au premier feuillet de garde, l’ancienne cote « Codex Bigotianus 61 ». La collection fut acquise par l’abbé Louvois pour la Bibliothèque Royale, et le manuscrit reçut la cote « R(egius) 3818.2 » (au premier feuillet de garde).
Ms. restauré en 2017 grâce au mécénat de la Fondation Polonsky (dossier BnF 2018-042666-01).
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