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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-226v) Jean Philopon, Commentaire au De anima d'Aristote, éd. M. Hayduck, Ioannis Philoponi in Aristotelis De anima libros commentaria [CAG, XV], Berlin, 1897, livres I et II : (ff. 1r-98r) livre I : [titre] ἰωάννου ἀλεξανδρέως εἰς τὸν περὶ ψυχῆς ἀριστοτέλους σχολικαὶ ἀποσημειώσεις ἐκ τῶν συνουσιῶν ἀμμωνίου τοῦ ἑρμείου μετά τινων ἰδίων ἐπιστάσεων ; (ff. 98r-226v) livre II : [titre de seconde main] ἐξήγησις τοῦ δευτέρου περὶ ψυχῆς, suivi de la note suivante, de la main de Matthieu Devaris : ἰωάννου τοῦ γραμματικοῦ ἐπιγράφουσι τὰ τετυπωμένα.
(ff. 226v-306v) Stéphane d'Alexandrie, Commentaire au De anima d'Aristote (même édition que ci-dessus), livre III : [titre de seconde main] βιβλίον τρίτον ἀπὸ φωνῆς στεφάνου, suivi de la note suivante, de la main de Matthieu Devaris : ἰωάννου τοῦ φιλοπόνου ἐπιγράφουσι τὰ τετυπωμένα. Le texte est divisé en leçons qui s'achèvent par la formule, parfois abrégée, ἐν οἷς ἡ πράξις σὺν θεῷ πληροῦται ; en face de cette formule figure en marge un titre de première main indiquant le numéro d'ordre de la leçon, vraisemblablement de celle qui s'achève plutôt que de celle qui commence puisque πράξις συν θεῷ πρώτη apparaît au f. 231r au niveau de la jonction entre la première et la deuxième leçon (éd. 453,22) et πράξις συν θεῷ β au f. 235v entre la deuxième et la troisième leçon (éd. 462,23) ; les titres se succèdent à la fin de chaque leçon, parfois repassés à l'encre par une main postérieure : (f. 239r) γ ; (f. 243v) δ ; (f. 247v) ε ; (f. 252r) encore ε au lieu de ς ; (f. 255v) ζ, ce qui rectifie l'erreur précédente ; (f. 258r) η ; (f. 263r) η ; (f. 267v) ι ; (f. 272r) ια de seconde main ; (f. 276r) ιβ ; (f. 282r) ιγ repassé sur la note originelle devenue illisible ; (f. 286r) encore ιγ au lieu de ιδ ; (f. 290r) ιε repassé sur la note originelle devenue illisible ; (f. 292v) ις ; (f. 298v) ιζ ; (f. 302r) ιη ; (f. 304r) ιθ. La division du commentaire en leçons, elles-mêmes divisées en deux parties, l'une plus générale appelée θεωρία et l'autre constitant en un commentaire d'un passage (λέξις) du texte, est caractéristique de l'école néoplatonicienne d'Alexandrie à partir d'Olympiodore, ce qui est un élément très fort en faveur de l'attribution à Stéphane d'Alexandrie plutôt qu'à Jean Philopon, même si une structure semblable apparaît dans le commentaire consacré par ce dernier à la Physique d'Aristote.
(ff. 306v-307r) texte non identifié copié de seconde main.
Source des données : Pinakes
Le f. Ir porte une note commençant par καὶ αὕτη ἡ βίβλος, la suite étant lourdement raturée et donc illisible ; il s'agit certainement d'une note de possession.
Le manuscrit a fait partie de la bibliothèque du cardinal Nicolò Ridolfi, comme l'indiquent au f. Iv le pinax et les cotes inscrites par son bibliothècaire Matthieu Devaris : en haut à gauche la cote n° 50 est corrigée par surcharge en n° 49 et précisée par l'indication de localisation τῆς δευτέρας κιβωτοῦ ; la cote n° 49 est répétée sous le pinax puis soulignée lors de l'indication d'une nouvelle cote : n° 68 tertiae. Matthieu Devaris est revenu sur la rédaction du pinax en précisant d'une part que ἰωάννης ἀλεξανδρέως est aussi appelé γραμματικοῦ τοῦ φιλοπόνου, et d'autre part que les éditions imprimées attribuent aussi à Jean Philopon les livres II et III du commentaire, qui sont dépourvus de mention d'auteur de première main dans le manuscrit.
A la mort du cardinal Ridolfi en 1550, sa collection de manuscrits est achetée par le maréchal de France Pierre Strozzi.
Lorsque la veuve de Pierre Strozzi fait transporter en France ses collections d'objets et de livres, les manuscrits rejoignent la bibliothèque de Catherine de Médicis sur la promesse d'une compensation qui ne sera jamais payée ; ils sont entreposés pour catalogage chez le bibliothécaire de la reine, Jehan Baptiste de Benciveni ; c'est là que les trouvent à la mort de Catherine de Médicis en 1589 les commissaires chargés d’inventorier ses biens en vue d’une saisie demandée par ses créanciers.
En 1594, le président de Thou, nouveau maître de la librairie royale, obtient des lettres patentes ordonnant que les livres conservés chez Jehan Baptiste de Benciveni soient joints à la bibliothèque du roi ; l’opposition des créanciers retarde jusqu’en 1599 l’exécution de ces lettres.
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