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Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-207v) Anthologie grecque : (ff. 1r-55v) Sous-titres de la première partie et première partie, [absence de titre], (ff. 55v-82r) Sous-titres de la seconde partie et seconde partie, [titre] ἀρχὴ τοῦ βου τμήματος, (ff. 82r-128r) Sous-titres de la troisième partie et troisième partie, [absence de titre], (ff. 128r-169r) Sous-titres de la quatrième partie et quatrième partie, [absence de titre], (ff. 169r-175v) Cinquième partie, [absence de titre], (ff. 175v-190v) Sous-titres de la sixième partie et sixième partie, [absence de titre], (ff. 190v-207v) Septième partie, [absence de titre].(ff. 208r-227r) Théognis de Mégare, Poèmes élégiaques, éd. D. Young, Theognis, Leipzig, Teubner, 1971 : Élégie I, [titre] Θεόγνιδος γνῶμαι.(ff. 227v-236r) Maximes diverses rangées par thème : [titre] Γνῶμαι μονόστιχοι ἐκ διαφόρων ποιητῶν κατὰ κεφάλαια συντεταγμένα. Ces maximes sont empruntées à des poètes divers et variés. Toutefois on relève qu’un très grand nombre d’entre elles provient de Ménandre. Ces sentences ont été publiées par S. Jäkel, Menandri sententiae, Leipzig, Teubner, 1964, p. 33-83.(ff. 236r-237v) Paul le Silentiaire, Sur les Thermes Pythiques, éd. F. Boissonade, Anacreontis reliquiae, Basilii, Juliani, Pauli Silentiarii anacreontica, Paris, Lefevre, 1823 : [titre] Παύλου σιλεντιαρίου εἰς τὰ ἐν πυθίοις θερμά.(f. 237v) Court poème tiré des Éléments d’Euclide, éd. J.L. Heiberg, Euclidis opera omnia, Leipzig, Teubner, 1916, p. 286 : [titre] Εὐκλείδου γεωμετρικόν.(f. 237v) Court poème sur les planètes, éd. E. Heitsch, Die griechischen Dichterfragmente der römischen Kaiserzeit, Göttingen, Vandenhoeck & Ruprecht, 1964, p. 43-44 : [titre] Εἰς τοὺς ἑπτὰ πλανήτας καὶ τὰς ἐν ἡμῖν δυνάμεις καὶ πάθη.(ff. 237v-238r) Poème inédit à Ptolémée : [titre] Εἰς τὸν πτολεμαῖον, [incipit] Γαίης ἐν νώτοισιν ὠχούμενος, ὦ Πτολεμαῖε.(ff. 238r-239r) Poème inédit sur les séismes : [titre] Ἑρμοῦ τοῦ τρισμεγίστου περὶ σεισμῶν, ἐν ἄλλῳ Ὀρφέως, [incipit] Φράζεο δὴ καὶ τόνδε λόγον τέκος.
Source des données : Pinakes
Le Parisinus gr. 2739, qui porte le sigle H dans la tradition manuscrite de l’Anthologie grecque, a été copié par Michel Apostolis. E. Mioni date précisément sa copie des années 1464-1468, période au cours de laquelle l’érudit crétois se trouvait à Rome (p. 274).Ce manuscrit est un représentant d’une tradition de l’Anthologie grecque qui apparaît au milieu du XVe siècle et qui se différencie de la tradition issue de l’Anthologie planudéenne unifiée par Démétrios Triclinios dans le Parisinus gr. 2744 (voir A. Turyn, p. 429). D’après A. Turyn, cette tradition due à Michel Apostolis dérive bien de ce dernier manuscrit parisien mais l’ordre des épigrammes y est révisé, notamment à partir d’un manuscrit de Londres, le Londinensis Add. 16 409, copie ante correctionem de l’autographe de Maxime Planude, le Marcianus gr. 481. J. Irigoin a néanmoins remis en question cette explication. Il explique les différences entre le Parisinus gr. 2744 et le Parisinus gr. 2739 ainsi : Michel Apostolis se serait servi d’un manuscrit unifié de l’Anthologie proche de celui qui a servi de modèle au Parisinus gr. 2744 (p. 293). Quant à E. Mioni il estime que Michel Apostolis a dû recourir à un manuscrit dans lequel les deux traditions n’étaient pas encore unifiées, c’est-à-dire soit l’autographe de Maxime Planude alors préservé dans la bibliothèque du cardinal Bessarion, le Marcianus gr. 481, soit le Londinensis Add. 16 409 (p. 286). L’hypothèse selon laquelle le Londinensis Add. 16 409, manuscrit du début du XIVe siècle, est le modèle qu’a utilisé Michel Apostolis pour l’Anthologie grecque est très convaincante dans la mesure où D. Young a montré que le modèle du Parisinus , pour les poèmes de Théognis, est précisément le manuscrit de la British Library (p. xx, voir aussi J. Carrière, p. 41-44). Il se trouve en outre que dans le Londinensis les textes qui suivent les poèmes de Théognis sont exactement ceux que l’on trouve à la fin du manuscrit de Paris. Et les signes en marge du poème sur les séismes sont les mêmes que ceux que l’on observe aux ff. 89v-90r du manuscrit de Londres, folios qui portent le même texte.Les modalités d’entrée de ce manuscrit dans les collections de la bibliothèque royale de Fontainebleau sont inconnues.
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