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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Dictionnaire de noms propres formé d’extraits de la Souda (éd. A. Adler, Suidæ Lexicon, Leipzig 1928-1935, réimpr. Stuttgart 1989-1994 [Lexicographi Græci, 1]), Ἱστοριώδης συναγωγὴ ὀνομάτων ἐλλογίμων τε ἀνδρῶν συγγραφέων καὶ τῶν συγγραμμάτων αὐτῶν ms. (titre rajouté au XVIe s.), inc. Ἄβαρις· Σκύθης, Σεύθου υἱός (éd. Adler, t. I, p. 3, Α 18), des. τῇ σκηνῇ τῶν στολῶν ἐπεχείρησε (éd. Adler, t. IV, p. 834, Χ 594).
Source des données : Pinakes
ANNOTATIONS – Le f. 78 est la moitié inférieure d’un feuillet de parchemin collé dans le sens de la largeur, le long du bord intérieur du f. 79, et provenant d’un manuscrit latin du XIIIe s. de contenu philosophique ; au recto, la main du XVIe s. responsable du titre ajouté au f. 1 a transcrit, d’une écriture cursive et difficile à déchiffrer, un texte grec sur le forage d’un puits, inc. Οἶδ’ εἰ (?) ἐν τῷ δομῷ οὐκ ἐστιν ἡμῖν πρὸς πόαν (?) ἐπιτήδειον ὕδωρ, des. προειρημένου βελτίονα καὶ τοῦτον ἡμῖν σήμαινον.
HISTOIRE – Le ms. a appartenu à la bibliothèque de Guillaume Pellicier (1490-1567), évêque de Montpellier et ambassadeur de François Ier à Venise (cf. H. Omont, Catalogue des manuscrits grecs de Guillaume Pelicier, Paris 1886, pp. 5-76, paru également dans Bibliothèque de l’École des Chartes 46, 1885, pp. 45-83 et 594-624 ; A. Cataldi Palau, « Les vicissitudes de la collection de manuscrits grecs de Guillaume Pellicier », Scriptorium 40, 1986, pp. 32-53). Il y porte le numéro 159 (cf. Cataldi Palau, pp. 45-46, 49 et 53, et Omont, pp. 43-44, no 151 et no 159). Il passe peut-être ensuite entre les mains de Claude Naulot (cf. Cataldi Palau, pp. 33-34, et Omont, pp. 11-12), et entre, au cours de la première moitié du XVIIe s., en la possession des jésuites du Collège de Clermont. Le P. Philippe Labbe (1607-1667) l’a sans doute utilisé lorsqu’il projetait de publier des notes et des corrections à l’édition de la Souda donnée par Æmilius Portus, à Genève en 1619 (cf. f. 80, au verso d’un fragment de texte latin écrit par le P. Labbe et barré, un projet de titre, reproduit dans le Catalogus manuscriptorum codicum collegii Claromontani, Paris 1764, p. 116, et dans C. Sommervogel, Bibliothèque de la Compagnie de Jésus, t. IV, Bruxelles-Paris 1893, col. 1327C). Après la suppression de la Compagnie de Jésus en 1763, le ms. reçoit la mention Paraphé au desir de l’arrest du cinq juillet mil sept cent soixante trois signée Mesnil (f. 1, dans la marge intérieure ; cf. Delisle, Cabinet des manuscrits, t. I, pp. 435-436 ; cf. Suppl. gr. 37) ; il est inscrit sous le numéro CCCLII aux pp. 114-116 du Catalogus... de 1764 mentionné ci-dessus, qui lui compte 77 ff. (cf. 74 en haut du f. 1). Il est acquis avec l’ensemble des manuscrits du Collège de Clermont par Gérard Meerman qui, à la suite d’une réclamation, fait en avril 1765 hommage au roi de France d’un certain nombre de manuscrits, dont quatre grecs, devenus les Suppl. gr. 96, 97, 119 et 135 (cf. Cataldi Palau, p. 35 et n. 15 ; cf. Moreau 296, ff. 2-5 et 5bis, deux listes où l’on retrouve notre ms. sous le no 352 et le titre Suidæ Lexicon). Estampille de la Bibliothèque royale (XVIIIe s.) au f. 1 (type Josserand-Bruno 13).
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