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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le ms. a été complété, corrigé et ponctué attentivement de la main de Loup deFerrières ( † c. 862) (voir Gariépy, 1968, Pellegrin, 1957, p. 11 et Holtz, 1998). Peu d'annotations contemporaines et postérieures, dont surtout des variantes de lecture, la majorité de la main de Loup de Ferrières, souvent introduites par la lettre 'A' (pour alter; voir les notices des mss. lat. 5724 et 5725; Von Büren, 1996, p. 66, 69-70); quelques monogrammes "nota" (par ex. ff. 29r, 41 v etc.) caractéristiques de l'écriture de Loup (ou bien imités par un de ses élèves, Heiric?). Le travail de révision a peut-être été réalisé à Auxerre. On trouve quelques passages soulignés en rouge (cf. par ex. f. 32r); au f. 38r, une note d'un érudit (du XVIe ou XVIIe s.?). Signatures de cahiers conservées Q.I (f. 6v) à Q. XXI (f. 166v). Le ms. contenait peut-être la première décade (livres 1 à 10) au complet (selon Dianu, 1895), toutefois, les objections émises par Von Büren (1996, p. 65-66) invalident l'hypothèse de Dianu; ainsi les signatures des cahiers seraient primitives. Quelles qu'en soient les raisons (voir l'explication de Von Büren, op. cit.), Loup de Ferrières a complété le premier cahier par deux ff. copiés de sa main (Tit. Liv. 6, 1.1 à 6, 3.4 ... intervenit). La modalité de cette copie est assez étrange, car après avoir commencé au f. 1r « uae ab condita urbe Roma ... at », il a annulé ces premières lignes, pour recommencer au verso (voir von Büren 1996, p. 66) ; il est intervenu aussi au f. 90v et 91r où il a réécrit, suite au grattage minutieux, tout un passage qu'il avait probablement jugé particulièrement déficient (?). Il est notable que, lors de sa première intervention (ff. 1-2), il a serré sa copie pour combler le f. 2v et raccorder avec le f. 3r, tandis que lors de la réécriture du f. 91r, il a dû, à l'inverse, étirer son écriture à l'aide des r et des ncaractéristiques pour réaliser le raccord avec le verso. Il manque un f. à la fin, qui, selon Dianu (1895, p. 5-6 n. 5), était surnuméraire, puisque 166v est le dernier f. du vingt et unième cahier et devait être monté sur onglet; P. Pithou a signalé la lacune dans une note autographe (f. 166v): « desunt ex lib. X paginae duae; 123 A. P. Pithou ». f. 1-166. TITUS LIVIUS, Ab urbecondita, livres 6 à 10 incomplets (10, 46, 6 : « ... auctaque ea invidia est ad plebem » ). Le titre manquant a été ajouté dans la réserve à cet effet par P. Pithou (ms. de sigle T; éd. Ogilvie (OCT) 1965 remplace Walters et Conway 1919; aussi Bayet 1947). Des signes (pieds-de-mouches) ont été ajoutés postérieurement pour signaler la division des chapitres.
uae ab condita urbe Roma ... at », il a annulé ces premières lignes, pour recommencer au verso (voir von Büren 1996, p. 66) ; il est intervenu aussi au f. 90v et 91r où il a réécrit, suite au grattage minutieux, tout un passage qu'il avait probablement jugé particulièrement déficient (?). Il est notable que, lors de sa première intervention (ff. 1-2), il a serré sa copie pour combler le f. 2v et raccorder avec le f. 3r, tandis que lors de la réécriture du f. 91r, il a dû, à l'inverse, étirer son écriture à l'aide des r et des ncaractéristiques pour réaliser le raccord avec le verso. Il manque un f. à la fin, qui, selon Dianu (1895, p. 5-6 n. 5), était surnuméraire, puisque 166v est le dernier f. du vingt et unième cahier et devait être monté sur onglet; P. Pithou a signalé la lacune dans une note autographe (f. 166v): « desunt ex lib. X paginae duae; 123 A. P. Pithou ». f. 1-166. TITUS LIVIUS, Ab urbecondita, livres 6 à 10 incomplets (10, 46, 6 : « ... auctaque ea invidia est ad plebem » ). Le titre manquant a été ajouté dans la réserve à cet effet par P. Pithou (ms. de sigle T; éd. Ogilvie (OCT) 1965 remplace Walters et Conway 1919; aussi Bayet 1947). Des signes (pieds-de-mouches) ont été ajoutés postérieurement pour signaler la division des chapitres.
Copié à Tours, selon Rand (1929, I, n° 14, p. 95 et II, pl. XXIII) ou dans ses environs (Bischoff, 2007*, p. 125 et 133); Le f. A vacant a été découpé verticalement et conserve la trace de grattages, ainsi que deux chiffres: 80 et 283 (gratté), qui correspondent respectivement aux inventaires des mss. De Thou etRosanbo; au verso : « Titus Livius » (ajouté par un bibliothécaire au XIIe ou au XIIIe s.?). Au f. 1r, un premier titre « Titi Livii Ab. U. C. Lib. VI, VII, VIII, IX, X » a été ajouté par Pierre Pithou (mort en 1596), dont on lit la signature précédée du nom « Livii », ainsi que celle de Jacques-Auguste DeThou (1553-1617): « Jac. Aug. Thuani » qui le posséda ensuite. En 1680, il a été acheté par Jean-Baptiste Colbertavec les autres mss. de Thou. Enfin , il a été acquis par la Bibliothèque du roi en 1732 avec les mss. de Colbert.
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