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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1-510v. [Sacrorum Bibliorum Concordantiae]. Le manuscrit contient le texte de la troisième version des concordances verbales latines composées au cours du XIIIe siècle. Conservée dans quatre-vingts manuscrits, cette compilation, plus largement répandue que celle qui fut composée sous l'inspiration d'Hugues de Saint-Cher (vers 1235) et que la Concordance anglaise, était achevée avant 1275. Aucun manuscrit ne portant de nom d'auteur, on peut penser que, à l'exemple de la première (concordance de Saint-Jacques, sous la direction d' Hugues de Saint-Cher), elle fut l'oeuvre collective des dominicains de Saint-Jacques. C'est cette dernière rédaction qui survit, avec quelques modifications, dans la Concordance latine moderne. M. A. et R. H. Rouse ont mis en évidence les variantes que présente le texte par rapport aux concordances précédentes. S'y trouvent des références et des entrées de mots absentes des autres versions. L'ordre alphabétique ne correspond pas toujours au classement des concordances précédentes: cf. « La concordance verbale des Ecritures », dans Le Moyen Age et la Bible, dir. P. Riché, G. Lobrichon, Paris, 1984, p. 115-122. F. 1. [Prologue]. « Cuilibet volenti requirere concordancias in hoc libro unum est primitus attendendum, videlicet quod est in primis concordanciis que dicuntur Concordancie sancti Jacobi ...-... .c. vero recedat a medio et partem terciam contineat capituli brevioris ; .d. vero post terciam partem, videlicet in finem capituli pretendatur ». – F. 1-510v. Texte (Lettres de A à Z)]. « Jer. .I. a. A.a. a. Domine Deus ecce nescio loqui ...-... Sentiens Lya quod parere desisset Zelpham ancillam marito tradidit ». « Explicit Concordancie Biblie »
Source des données : Mandragore
Ainsi qu'en témoigne une note qui a été grattée au haut du f. 513, le manuscrit avait d'abord appartenu à Walram de Penderf, maître à l'Université de Paris (1362-1387) : « Ister liber est magistri Ga[l]erani de Pinderfe magistri in theologia » (cf. Du Boulay, Hist. Univ. Paris, IV, 956). D'après Leroux de Lincy, le volume fut acheté, en 1398, par Louis d'Orléans à Jean de Marson, maître-es-arts, scelleur de l'Université de Paris, pour 100 l (Bibliothèque de l’École des chartes, t. V, 1843, p. 80, n° 70).Il est mentionné dans les inventaires de la librairie de Charles d'Orléans: 1° inv. 1417 : « Les Concordes de la Bible, couvert de cuir rouge marqueté » (Champion, 38) ; 2° inv. de 1427 : « Les Concordances de la Bible, en latin, couvert de cuir rouge marqueté, lettre de forme, enluminées, a quatre fermoers » (Leroux de Lincy, 80, n° 70) ; 3 ° inv. de 1436: même description (Champion, 38) ; 4° inv. rédigé après le retour de captivité du duc (après 1440) : même description (Ouy, 45, n° 47). Le manuscrit resta jusqu'à la fin du XVe siècle dans la librairie des ducs d'Orléans conservée à Blois sous la responsabilité de la Chambre de comptes, comme en témoigne la mention portée sur le verso du f. 510 : « De camera compotorum Bles[ensi] ». En 1501, Louis XII reprit les manuscrits de ses parents et le volume entra dans la Librairie royale de Blois.Il est répertorié dans les inventaires postérieurs de la Bibliothèque royale: 1° inv. de 1544 (Blois), n° 28 ; 2° inv. de 1622, n° 925 ; 3° inv. de 1645, n° 2069 ; 4° inv. de 1682, n° 3708. Anciennes cotes inscrites sur le f. 1: [Rigault II] « neuf cents vint cinq » ; [Dupuy I] « 2069 » ; [Regius] « 3708 »
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