Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément persan 332

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  • Titre attesté :
    • 'Ağayib al-maḫlūqāt va ġarayib al-mawğūdāṭ‛ ou ['Ağāyib-Nāma] Muḥammad b. Maḥmūd b. Aḥmad Ṭūsī Salmānī
  • Autre forme de la cote :
    • Département des manuscrits, Supplément persan, 332
    • Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Supplément persan 332
    • Paris. BnF, Supplément persan 332
    • Supplément Persan 332
  • Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
  • Date de fabrication :
  • Lieu de fabrication :
  • Écriture :
    • Ecriture persane Nasta‛līq de 15 à 17 lignes à la page
      blanc en Nashī
      écriture maghrébine
  • Décoration :
    • encadrements, constitués d’un filet bleu-gris. Les peintures sont entourées d’un double filet rouge. Aux f. 1v- 2v, le filet d’encadrement est bleu et il s’y ajoute aux f. 1v- 2, où le texte est copié dans des sortes de nuages se détachant d’un fond doré à motifs floraux colorés, une bande dorée et une bande bleue à petites croix blanches. Au f. 1v figure un sarlawḥ de frontispice enluminé
      cadre fait d’une double bande bleue à petites croix blanches et d’un motif de cartouches dorés répétés et ornés de volutes florales ; sur un champ doré on y trouve des arabesques florales, des écoinçons, des lobes latéraux, des fleurons bleus trilobés de même décor, ainsi qu’une mandorlé centrale polylobée dorée à tour bleu
      frise supérieure est formée par juxtaposition de petits dômes bleus à décor de nuage doré et de volutes florales dans lesquels s’inscrivent d’autres petits dômes dorés)
  • Support : Papier oriental vergé ivoire (20 vergeures occupent 31 mm environ), perpendiculairement à la couture
    papier est différent (20 vergeures pour 36 mm) mais employé dans le même sens
  • Composition :
    • 249 feuillets
  • Dimensions :
    • 190 x 250 à 280 mm
  • Aspects codicologiques :
    • Les cahiers actuels sont remontés. On constate, entre les f. 5v et 6, la présence d’une lacune, sans doute antérieure à la foliotation ottomane. Cette foliotation ottomane demeure encore visible du f. 4 (numéroté « 4 ») au f. 246 (numéroté « 258 »). Elle révèle la présence de lacunes entre les actuels f. 81v et 82 [4 feuillets], 155v et 156 [1 f.], 164v et 165 [1 f.], 176v et 177 [2 f.], 213v et 214 [~f.] et 225v et 226 [1 f.]. Perturbé à la reliure, l’ordre des feuillets serait en outre à rétablir de la manière suivante : f. 1- 199, 201- 202, 200, 203- 233, 248, 234- 247 et 249. Le f. 249 a été partiellement doublé ; beaucoup de feuillets sont endommagés
    • titres et citations coraniques rubriqués ; réclames ; surface écrite (aux f. 3v- 249v) 190 x 250 à 280 mm et ailleurs (f. 1v- 2v) 150 x 215. Ms. de 230 x 320. . On trouve du f. 3v au f. 249v des (123 x 148 mm ; le grand rectangle inférieur possède un où l’on lit, écrit en , hwāhī ki kunī tafarruğ-i mawğūdāt / bar dār va bi-bīn ‛Ağāyib al-mahlūqāt ; une [ce décor pourrait avoir été réalisé à Šīrāz ou à Qazvīn dans la première moitié du XVIème siècle ; il faut remarquer qu’un manuscrit d’une version adaptée de ce texte signée ‛Alī b. Muḥ. al-Ṭūsī fut copié et illustré en 1577 pour la bibliothèque du safavide Isma‛īl II. Ce ms. qui figurait dans la collection Chandon de Briailles et a été vendu à l’hôtel Drouot, à Paris, le 8 décembre 2003 ; il avait peut-être été réalisé à partir de Supplément persan 332. ; aux f. 1- 2 le . 249 feuillets. . On trouve par endroits (ainsi aux f. 25, 108v, etc.). Au f. 1 un ex-libris ottoman a été gratté. A la 6ème garde se trouve un essai de plume en arabe, en .
  • Réglure :
    • Réglure au mistara
  • Reliure :
    • Reliure européenne moderne à recouvrement en plein maroquin rouge, sans décor

Manifeste IIIF

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Copie achevée [probablement à Bagdad, où Sulṭān Aḥmad règne jusqu’en 795H.] pour la bibliothèque (kitābhāna) (f. 249v) de Sulṭān Aḥmad Hān [Ğalāyiride ; on connaît quelques autres ms. copiés à son intention, ; voir B. Robinson, A descriptive catalogue of the Persian paintings in the Bodleian Library, Oxford, 1958, p. 11] au débur de Rabī‛ Ier 790H. par Aḥmad Haravī. Les f. 1v- 2v, d’une autre main, ont été refaits vers le début du XVIème siècle.
    Encyclopédie de sciences naturelles, émaillée d’anecdotes merveilleuses [rédigée par Muḥ. b. Maḥmūd b. Aḥmad Ṭūsī Salmānī – selon le Kašf al-żunūn - ; mais le nom de l’auteur est peut-être Muḥ. b. Maḥmūd Hamadānī ] L’auteur était fils d’un habitant de Hamadān et šāfi‛ite ; il avait résidé à Iṣfahān et – pendant longtemps – à Hamadān (f. 5v, 125v). Son œuvre, commencée vers 555H./1160 et dans laquelle il est fait mention de l’année 562H.(/1166-7), est dédiée au seldjoucide Tuġril b. Arslān (556H./1161 – 573H./1177-8).
    La table des dix « colonnes » (rukn) du livre et le détail de leurs divisions en chapitres (bāb), subdivisés en sections (faṣl), occupe ici les f. 5v à 11. Le premier rukn débute au f. 11, le 2ème au f. 29, le 3ème au f. 39v, le 4ème au f. 78, le 5ème au f. 151, le 6ème au f. 161, le 7ème au f. 182v, le 8ème au f. 217v, le 9ème au f. 221 et le 10ème au f. 229v.
    Dans cet exemplaire, les folios 1 et 2 ont été ajoutés postérieurement pour combler la lacune initiale du ms. et comportent un texte différent de celui du début des ‛Ağāyib que l’on trouve dans les autres copies.
    Incipit f. 1v
    Explicit f. 249v

    Dans son état actuel le ms. comporte 254 peintures (des emplacements sont en outre restés vides aux f. 27v et au f. 96). [sur ces peintures, on peut se repporter à E. Blochet, Revue des Bibliothèques, 1898, p. 142- 149 ; E. Blochet, Les Enluminures des Manuscrits Orientaux - turcs, arabes, persans, Paris, 1926, p. 79- 81 et Pl. XXXa-b; E. Blochet, Les Peintures des manuscrits orientaux de la Bibliothèque nationale, Paris, 1914- 1921, p. 274-5 et 302 ; E. Blochet « Notices sur les manuscrits (...) collection Marteau », Notices et extraits, XLI, 1923, p. 41- 42, 86 et 230 ; I. Stchoukine, Les Peintures des manuscrits tîmûrides, Paris, 1954, p. 32- 33 et Pl.I ; A. U. Pope, Survey of Persian Art(...), reprint Tokyo, 1964-5, p. 1838-9 et Pl. 846A et B ; B. Gray, The Arts of the Book in Central Asia,14th-16th centuries,Paris- Londres, 1979, p. 92 et 114 ; Esin Atıl, Art of the Arab World, Washington (Freer Gallery), 1975, p. 115- 131 ; F. Richard, « L’iconographie se rapportant à Eskandar dans le manuscrit djalâyeride du ‛Adjâyeb-nâmeh de Tûsi Salmâni de la Bibliothèque nationale de Paris », Alexandre le Grand dans les littératures occidentales et proche-orientales (actes du colloque de Paris 27- 29 novembre 1997), Nanterre, 1999, p. 77- 88 et Pl. h.-t.] [ Le ms. a été exposé plusieurs fois : Les Arts de l’Iran : l’ancienne Perse et Bagdad, Paris, 1938, n° 26, p. 146-7 ; Mostra d’Arte persiana, Rome, 1956, n° 685 ; Trésors d’Orient, Paris, 1973, n° 237, p. 91 ; The Arts of Islam, Londres (Hayward Gallery), 1976, n° 542 ; Tous les savoirs du Monde, Paris, 1996, n° 37, p. 150-1 ; F. Richard, Splendeurs persanes, Paris, 1997, n° 33, p. 71]. On peut parfois – semble-t-il - distinguer plusieurs styles ou époques dans les peintures [ainsi le f. 148 serait du XVIème siècle], mais la majorité d’entre elles paraissent contemporaines de la copie.
    1°.-F.3v.- « Ibrāhīm (Abraham) entouré d’oiseaux ».
    2°.-F.4.- « Iskandar, blessé, a la tête protégée du soleil par un bouclier et il dicte une lettre à un secrétaire ».
    3°.-F.5.- « Sulaymān (Salomon) et Balqīs (la reine de Saba) sont assis avec, devant eux, le vizir Āṣaf (Asaphe) et le poisson auquel il a rendu la vie ; derrière eux, on aperçoit Iblīs (le diable) ».
    4°.-F.11.- « Le jardinier endormi et le serpent ».
    5°.-F.12.- « L’ange Isrāfīl tenant sa trompe ».
    6°.-F.12v.- « L’ange Ğibrā’īl et l’arbre d’une taille démesurée ».
    7°.-F.14.- « Un ange à tronc de poisson et dont la queue est double ».
    8°.-F. 14v.- « Un ange à tête et à buste de cheval bicéphale et au tronc de serpent » ;
    9°.-F. 15.- « L’ange du pôle sud, à corps d’éléphant et à grande tête humaine ».
    10°.-F. 15v.- « Un ange à buste d’homme et à tronc et pattes d’oiseau ».
    11°.-F. 16.- « L’ange Mīkā’īl (Michel) qui est « distributeur des miséricordes divines » tenant une balance ».
    12°.-F. 16v.- « L’ange ‛Azrā’īl, ange de la mort, et le compagnon de Sulaymān ».
    13°.-F. 19.- « Deux idoles (le Bouddha rouge et le Bouddha blanc) sont placées chacune en haut d’une des montagnes de Bāmiyān (Afghanistan) et, au centre – dans un lac où le soleil se reflète –, on voit un poisson ».
    14°.-F. 19v.- « Schéma de la lumière solaire ».
    15°.-F. 20v.- « L’arbre de Sarandīb [=Ceylan], à l’ombre duquel les voyageurs trouvent refuge pour échapper aux nombreux serpents de l’île ».
    16°.-F. 21.- « Le soleil est transporté d’Est en Ouest sur l’épaule d’un ange »
    17°.-F. 21v.- « Le soleil sous la forme d’un jeune homme couronné, portant quatre ailes et tenant les rênes de deux chevaux sur lesquels il se tient ».
    18°.-F. 22.- « Jupiter ».
    19°.-F. 22v.- « Mars ».
    20°.-F. 23.- « Vénus ».
    21°.-F. 23v.- « Mercure ».
    22°.-F. 24.- « La conjonction du bélier : un mouton bicéphale tourné vers un jeune homme assis et un homme vêtu de rouge tenant une massue ».
    23°.-F. 24v.- « La conjonction du taureau : un bœuf coupé en deux est suivi d’un jeune homme tenant un cercle et d’une femme à quatre boucles de cheveux ».
    24°.-F. 25.- « La conjonction des Gémeaux : près des jumeaux, un homme, placé sous un dragon, a sur les épaules deux dragons ».
    25°.-F. 25v.- « La conjonction du Cancer : un homme nu tient un couteau près du crabe tandis qu’un jeune homme les regarde ».
    26°.-F. 26.- « La conjonction du Lion : le lion est à côté d’un feu, suivi d’un jeune homme à deux têtes ».
    27°.-F. 26.- « La conjonction de la Vierge : la vierge a une couronne, tient un épi de blé, un homme lui tourne le dos et une femme s’incline ».
    28°.-F. 26v.- « La conjonction de la Balance : un homme à genoux tient une balance et un autre s’appuie sur un bâton tandis que le soleil envoie des rayons de feu ».
    29°.-F. 27.- « La conjonction du Scorpion : un adolescent endormi près du scorpion ».
    30°.-F. 27.- « La conjonction du Sagittaire : le sagittaire vise un serpent dressé ».[au f. 27v la peinture n’a pas été réalisée]
    31°.-F. 28.- « La conjonction du Capricorne : le capricorne est suivi d’un vieillard ».
    32°.-F. 28.- « La conjonction du Verseau : un jeune homme tire une outre d’un puits et derrère lui se trouve un vieillard nu ».

    33°.-F. 28v.- « La conjonction des Poissons : devant deux poissons tête-bêche se trouve un enfant nu, la tête en bas et une femme couronnée est assise ».
    34°.-F. 30v.- « Un Zoroastrien vénère le feu sacré dans un pyrée (temple zoroastrien du Feu) ».
    35°.-F. 31.- « Le feu sacré du pyrée de Harnīn au pays de ‛Ans ».
    36°.-F. 33.- « Un homme est en prière devant une statue de l’église de Mīnā, en Egypte, où les moines ont installé un dispositif qui permet de mettre les statues en pouvement ».
    37°.-F. 33v.- « Dans l’église de Kanīsat al-Nār, aux confins du Fārs, une construction renferme un feu parlant avec lequel conversent les moines ; en fait un homme se trouve caché derrière et parle à l’aide d’un tuyau ».
    38°.-F. 36.- « Un cercle indique comment l’air s’échauffe à cause du mouvement du ciel lunaire ».39°.-F. 38.- « La Maison des Vents située près de Ġand (Bādhāna-i Ġandī), qui a une porte à l’Ouest et une à l’Est et dont les gardiens peuvent faire échapper le vent si n écessaire ».
    40°.-F. 39.- « Le dragon tué par la force d’un nuage et dont le cadavre est parvenu au pays de Gog et Magog, où les habitants l’examinent ».
    41°.-F. 42v.- « Kisrà (Husraw, ou Chosroès) Anuširvān se trouve sur la digue qu’il a construit dans la Caspienne (Mer des Hazar), pour lutter contre les Turcs ».
    42°.-F. 45.- « La Caspienne ou Mer des Khazars (Hazar)».
    43°.-F. 46.- « La Méditerranée, ou Mer de Rūm (Byzance) ».
    44°.-F. 46v.- « La Mer de Zanzibar (Zanğ) où le roi Kay Husraw vit jadis, dans le lieu nommé Fam al-asad (« la Gueule du lion »), des animaux marins à têtes de chêvres et des poissons à têtes de monstres marins ».
    45°.-F. 47.- « Le pont à sept arches et un homme tenant un talisman destiné à protéger contre les inondations et qu’il plonge dans l’eau du Sayhān (le Syr Darya, en Transoxiane) ».
    46°.-F. 49v.- « Le Golfe persique ».
    47°.-F. 50.- « Le bateau de Husraw Anuširvān (Kisrà) arrive près d’une île, où l’eau traverse un rocher en forme de lion, de la gueule duquel elle ressort avec fracas ».
    48°.-F. 51v.- « Sur une île de la Méditerranée, un homme – pêcheur de perles – plonge en la présence et sur l’ordre de Marwān [ le gouverneur de Cordoue ?] dans le « fleuve des singes » et en retire des jarres dont s’échappent les démons que Sulaymān y avait enfermés ; le chef des singes apporte une tablette écrite par Sulaymān et les démons retournent dans l’eau ».
    49°.-F. 56.- « La division de la Terre en quatre parties ».
    50°.-F. 57.- « La division de la Terre en trois faite par Nūḥ (Noé) pour ses trois fils ».
    51°.-F. 57v.- « Autre division de la Terre en sept [par climats] ».
    52°.-F.58.- « La Terre dans son entier ».
    53°.-F.60.- « La montagne d’ Ahzar (c’est-à-dire de Qāf), dans la partie du monde qui est dans les ténêbres ; Iskandar s’y entretient avec l’ange qui en est gardien ».
    54°.-F.67.- « Homme assis sur un vautour un bâton à la main (figure à graver sur le cristal pour faire un talisman) ».
    55°.-F. 68.- « Homme tenant une lance et un bouclier (figure à graver sur l’améthyste) ».
    56°.-F. 68v.- « Un taureau hybride avec un fouet (figure à graver sur un talisman) ».
    57°.-F. 69v.- « Un scorpion (figure à graver sur la pierre d’Iṣfahān) ».
    58°.-F. 70v.- « Un homme couronné et ailé tenant une jarre (figure à graver sur du marbre blanc) ».
    59°.-F. 72v.- « Une femme assise tenant un enfant (figure à graver sur de l’argent) ».
    60°.-F. 73.- « Scorpion (figure à graver dans l’acier) ».
    61°.-F. 75.- « Homme tenant une tête de dragon et un tamis (figure à graver sur une pierre rouge) ».
    62°.-F. 75v.- « Homme juché sur un lion dont la queue, terminée par une gueule de chien, lui recouvre la tête (à graver sur le même matériau) ».
    63°.-F. 80v.- « La mosquée de Mūsà (Moïse) à Samarra (Irak), avec son minaret que surmonte la satue d’un cheval ».
    64°.-F. 81v.- « La mosquée de Dā’ūd (David) à Jérusalem, ou Eglise de la Résurrection, avec un grand tombeau couvert d’or et dans laquelle le sultan se rend chaque année à l’occasion d’une fête qui y est célébrée ».
    65°.-F.82.- « La mosquée de David à Jérusalem ».
    66°.-F. 84.- « Carte de l’Arrān, du Caucase et de l’Arménie ».
    67°.-F. 90v.- « A Tadmur (Palmyre, en Syrie), un tombeau contient le corps d’une femme endormie, ayant sept boucles de cheveux, avec une inscription que Marwān,conquérant de la ville, découvrit et put lire ».
    68°.-F. 91v.- « Carte du Čaġāniyān, en Transoxiane ».
    69°.-F. 92.- « Près de la ville de Ğābulsā, aux confins de l’Occident, Iskandar voit – auprès d’un lac et d’une montagne - deux oiseaux parlants ».
    70°.-F. 93.- « Après la prise de la ville de Hazr (en Djazira), Šāpūr II, l’empereur sassanide, épouse Nażīra, la fille du gouverneur, mais elle manque à sa parole et il la fait périr en l’attachant par la chevelure à deux chevaux ».
    71°.-F. 94v.- « Sur un mulet blanc et elle-même vêtue de blanc avec un bandeau noir, Šaymā reine de Ḥīra, en Arabie, sort de sa ville et s’entretient avec Fātik qui voulait qu’elle l’épouse [à l’époque du prophète Muḥammad]».
    72°.-F. 95v.- « A Ḥums, en Syrie, à la porte de la mosquée, un homme s’approche d’une pierre blanche qui comporte un buste et un scorpion doré »[au f. 96, emplacement d’une peinture non réalisée]
    73°.-F. 96v.- « Carte du Hurāsān ».
    74°.-F. 97v.- « Carte [inachevée] du pays des Hazar ».
    75°.-F. 99v.- « Dā’ūd (David) vient de terrasser Ğālūt (Golath) grâce à sa fronde ».
    76°.-F. 101.- « Le minaret de Gūr-sumba, près de Hamadān, qui a été bâti par Šāpūr II ; un homme qui s’est confectionné deux ailes se jette du haut de ce minaret ».
    77°.-F. 102v.- « Le corps de Māzyār b. Qārin, gouverneur du district de Rūyān, au Ṭabaristān, est suspendu à un gibet par ordre de ‛Abd-ullāh b. Ṭāhir, le gouverneur ‛abbāside du Hurāsān (VIIIème siècle) ».
    78°.-F. 104.- « Carte du Sīstān ».
    79°.-F. 105.- « A Samarqand, on brûle une idole – une statue de Bouddha ( ?) – en l’an 712 sur l’ordre du gouverneur du Hurāsān, Qutayba b. Muslim, en présence du prince Ġūrak, assis sur son trône [ou plus vraisemblablement de Qutayba lui-même assis sur le trône que lui a envoyé le roi de Chine] ».
    80°.-F. 105v.- « Un Indien s’approche de l’idole d’or montée sur un trône d’or de la ville de Sarvašna en Inde ».
    81°.-F. 106.- « Carte du pays de Šām (la Syrie) ».
    82°.-F. 108.- « Dans la ville de Sūmnāt, en Inde, l’idole constituée d’une statue de pierre bleue sur un socle d’or, est mise en pièces par le sultan Maḥmūd de Ġaznà ».
    83°.-F. 110.- « Carte du Ṭabaristān ».
    84°.-F. 111v.- « Carte de l’ ‛Irāq ».
    85°.-F. 114.- « Carte du Fārs ».
    86°.-F. 117.- « Carte du Kirmān ».
    87°.-F. 119.- « Carte de l’Occident (Maġrib) ».
    88°.-F. 120v.- « Carte de l’Egypte (Miṣr) ».
    89°.-F. 121.- « Carte de la Transoxiane (Māvar al-Nahr) ».
    90°.-F. 122v.- « A Mūltān, en Inde, une idole est l’objet d’un pèlerinage et il arrive que des pélerins s’immolent par le feu devant elle ».
    91°.-F. 123.- « A Manṣūra, une idolée vénérée devant laquelle les Indiens se mettent nus et s’immolent par le feu ».
    92°.-F. 123v.- « Carte du Sind [avec une figure de personnage ajoutée] ».
    93°.-F. 124.- « A Mahdiya, en Inde, se trouve une idole ayant 80 colliers d’or [mais elle n’est pas représentée] ».
    94°.-F. 127.- « Carte [de la Mer noire] ».
    95°.-F. 127v.- « Iskandar, à cheval, vient de frapper à mort Fūr (Poros), le roi d’Inde, qui était juché sur son éléphant ».
    96°.-F. 129v.- « Carte de la côte du Yémen ».
    97°.-F. 130v.- « A Alexandrie, un édifice à coupole avec deux taueaux de bronze construits par Ğubayr, le fondateur de la cité ».
    98°.-F. 132.- « Dārā (Darius) est en train de mourir, soutenu par Iskandar qui reçoit ses dernières instructions ; les deux généraux qui ont frappé Dārā sont pendus au gibet ».
    99°.-F. 132v.- « La forteresse de Qal‛a-i Abyaz à Hamadān, qui est entourée d’eau ; une jeune fille puise de cette eau avec une cruche d’or [lorsque Nabuchodonosor tentait de détruire cette forteresse] ».
    100°.-F.135v.- « La forteresse de Balqīs – reine de Saba – au Yémen, devant laquelle est exposée la tête de Šarāhī b. Šarāhīl, un roi tyrannique qui voulait épouser Balqīs ; celle-ci, qui l’a empoisonné, se trouve auprès de sa tête ».
    101°.-F. 136v.- « La forteresse de Taht-i Sulaymān, en Iran ; elle est tenue par quatre pattes de lions avec deux oiseaux sur deux des quatre angles. Le roi Sulaymān y est assis la tête cachée [sic] et un dīv apporte Balqīs assise sur un trône ».
    102°.-F. 137.- « La forteresse d’al-Ğāriya en Occident, qui flotte sur l’eau ; au-dessus de ses remparts se trouve un archer de bronze. Mūsà b. Nuṣayr se protège de son bouclier ».
    103°.-F. 137v.- « Le pavillon de Ḥadīqa al-Vahūš ou Qaṣr-i Šīrīn, en Iran, que fit construire Hursraw Parvīz, avec deux canaux pour amener l’un le vin et l’autre le lait ; Šīrīn s’y tient assise ».
    104°.-F. 138v.- « Le palais de Hawarnaq, en ‛Irāq, dont le fondateur, le chef lakhmide al-Nu‛mān, fit jeter à l’extérieur l’architecte qui l’avait construit, le Grec Sinimmār ».
    105°.-F. 140v.- « Le Dôme d’Or [Dôme du Rocher] à Jérusalem ».
    106°.-F. 145.- « La forteresse de Haramān [c’est-à-dire « les deux pyramides »], en Egypte, où il y a deux coupoles d’inégale dimension et dont l’intérieur est obscur et effrayant ; il y a deux grands aigles de pierre et un homme jette une pierre dans le bec de l’un de ceux-ci ; la porte est couverte d’inscriptions »
    107°.-F. 146v.- « Le jardan de Zarwān à Ṣan‛a, au Yémen, qui a été entièrement détruit par le feu parce que le fils de Safwān – constructeur de ce jardin – a refusé l’aumône à un mandiant ».
    108°.-F. 147.- « Les deux jardin (ğannatayn) de Sabā [ Sabā, au Yémen, dont Balqīs est originaire], situés l’un à droite et l’autre à gauche de la ville de Sabā, détruits par une inondation par suite d’un châtiment divin et les habitants se lamentent ».
    109°.-F. 147.- « Iskandar arrive à la ville de Muzlīma, au Yémen, ancienne cité des Pharaons, et celle-ci est plongée dans l’obscurité et emplie d’étranges statues ».
    110°.-F. 148.- « Sulaymān s’entretient avec les habitants de Qaṭrān, dont un dīv a transporté le pays sur ses épaules pour l’apporter auprès du roi ; tout leur pays est comme du goudron (qaṭrān) ».
    111°.-F. 151v.- « Un grand arbre dont on taille la cîme pour qu’il forme un arc avec l’arbre voisin ».
    112°.-F. 152.- « Asrang, qui sont des plantes de l’île de Hīzrān, en forme de bustes humains et capables de se mouvoir ».
    113°.-F. 152.- « L’arbre Baqam (bois du Brésil ?), de l’île de Rāmī, en Inde ».
    114°.-F. 153.- « Un grand noyer que l’auteur a vu à Hamadān; l’auteur [Ṭūsī Hamadānī] est assis et contemple cet arbre ; un corbeau noir laisse tomber une noix de son bec ».
    115°.-F. 156v.- « La récolte du poivre sur le poivrier et sa préparation ».
    116°.-F. 158v.- « Un singe cueille, au bord de la mer, les fruits de l’arbre lūbyā [un cocotier] et un homme qui le tient par une laisse les recueille ensuite dans un panier ».
    117°.-F. 160v.- « L’arbre parlant waqwāq, en Inde, qui porte comme fruits des têtes humaines et animales ».
    118°.-F. 162.- « L’arrivée à Rūm (Byzance) de l’envoyé du calife Abū Bakr : il se fait montrer différents portraits de prophètes conservés dans un coffre et réalisés par le prophète Dānyāl (Daniel) ; ayant découvert sur l’un de ces portraits l’image de Muḥammad, il se prosterne ».
    119°.-F. 162v.- « Ṭāriq b. Ziyād, le conquérant de l’Andalousie [en 711-3], parvient à ouvrir ce qu’il croit être un trésor : il y trouve l’image d’Arabes montés sur des chameaux, un talisman annonçant la chute des Visigoths et la victoire musulmane ».
    120°.-F. 163v.- « Le roi du Maġrib [en Espagne] voit, en présence d’un prisonnier du nom de ‛Alī qu’il a libéré, et de sa fille, un étendart portant l’image de Muḥammad et le prophète lui-même ».
    121°.-F. 165.- « Sulaymān fait briser l’idole qui se trouvait dans son palais, un portrait du roi de Rūm, devant lequel se prosternait chaque jour la fille de ce denier ».
    122°.-F. 165v.- « L’ange de la mort jette sur le trône de Sulaymān le corps du défunt fils d’une des femmes de Sulaymān ».
    123°.-F. 166.- « A Sarīr, en Inde, une idole dont une main est tendue et l’autre lui couvre la face. Pour la voir, on doit déposer sur la main tendue une offrande qui est remise à un vieillard ».
    124°.-F. 166v.- « Idole du pays où la nuit polaire dure trois mois : cette idole guérisseuse a la forme d’une femme nue à la poitrine très ample dont s’échappe un lait miraculeux ».
    125°.-F. 166v.- « Idole de Rūm qui est une jeune fille aux beaux vêtements et aux yeux baignés de larmes ».
    126°.-F. 167.- « Une borne, en Egypte, en haut de laquelle une statue féminine indique de son doigt le chemin à suivre ; les oiseaux qui s’y posent ont les ailes brûlées et on les ramasse car ils ne peuvent plus voler ».
    127°.-F. 167v.- « Le palais de Kirmānšāh, en Iran, qui a appartenu à Husraw Parvīz et où l’on voit une statue équestre de Parvīz monté sur son cheval Šabdīz [il s’agit du bas-relief sassanide de Tāq-i Bustān ».
    128°.-F. 168v.- « Une source, en Arménie, qui a la forme d’un mouton de pierre ; pour y boire il faut coller sa bouche à la gueule du mouton ».
    129°.-F. 169.- « Montagne d’Inde qui a la forme de deux lions, de la gueule desquels sort de l’eau ; les habitants ayant brisé ces lions, l’eau s’est tarie ».
    130°.-F. 169v.- « A Sarandīb (Ceylan), l’immense tombeau d’un saint personnage vénéré. La partie supérieure du corps du saint est sur terre, la partie inférieure dans la mer ; il s’agit de la tombe d’Ādam, le premier homme ».
    131°.-F. 170v.- « L’inhumation de Dā’ūd (David) à Jérusalem ».
    132°.-F. 172v.- « Abū Mūsà Aš‛arī, chef musulman de l’époque du calife ‛Umar, découvre à Šūš (Suse) le tombeau de Dāniyāl (Daniel) ».
    133°.-F. 173v.- « Les tombeaux de Šam‛ūn (saint Pierre) et Pāwlūs (saint Paul) à Rūmiya (Rome), pays où les hommes sont entièrement rasés ; une colonne de pierres précieuses dégage une lumière suffisante pour lire les livres qui sont conservés là-bas ».
    134°.-F. 176v.- « Un tombeau à Hadramawt : dans une chambre de pierre, on trouve un homme couché sur un trône avec, derrière sa tête une stèle portant une inscription arabe ».
    135°.-F. 177.- « Dans les confins méridionaux des « pays brûlés par le feu » une forteresse renferme une pièce voûtée avec une statue d’or sur un trône de cristal ; la statue tient une tablette en rubis où il est écrit qu’il s’agit du tombeau de Siyāmak b. Kayūmart ».
    136°.-F. 177v.- « Sur une montagne près d’Iṣfahān, un roi du nom de Mihrāğ découvre un monument renfermant le tombeau de Tahmūras ».
    137°.-F. 178.- « Au milieu des dunes dans le paus de Hāvar, près d’une forteresse aux portes de bronze, se trouvent les tombes des enfants d’Idrīs ».
    138°.-F. 179.- « Iskandar, au pays de Bāhtar, a découvert un puits, une maison en pierres précieuses vertes et, sur une estrade d’or, le corps endormi d’un être à tête de sanglier et à corps d’homme. Il était dit que quiconque en approcherait mourrait et Iskandar mourut peu après ».
    139°.-F. 192v.- « La peuplade d’Inde dont la reine s’appelle Awrqīš, dans un pays où les éléphants sont nombreux et très grands ».
    140°.-F. 193.- « Le peuple des Avālīs de l’île d’Avāl, dans l’Océan indien, où les hommes sont anthropophages ».
    141°.-F. 193v.- « Le roi des Bulgares regarde un géant du peuple de Gog et Magog qui est venu mourir dans son pays ; son corps est attaché à un arbre ».
    142°.-F. 194.- « Le peuple des Buġrāğ, un peuple turc qui tient ‛Alī b. Abī Ṭālib pour Dieu et qui adorent un Livre ».
    143°.-F. 194v.- « Des Bulgares, hommes et femmes, se baignent dans la Volga ».
    144°.-F. 194v.- « Des Tibétains adorent un nouveau-né ; ils ont des temples construits en peaux de bœufs ».
    145°.-F. 195v.- « En Chine, les Ğayšūrī vivent à la façon des singes et ont leur demeure dans les arbres ».
    146°.-F. 196.- « Le peuple des Rahmī, entre la Chine et le pays des Khazars ».
    147°.-F. 196v.- « Le peuple des Zanğ, qui sont sauvages, obèses et dont le visage ressemble à celui des Turcs » ;
    148°.-F. 197.- « En Afrique noire, une peuplade où les hommes sont tachetés de blanc et de noir et vivent dans la crainte des autres hommes ».
    149°.-F. 197.- « Le peuple des Zākağī, sur une île entre le pays de Zang et celui de Barbar, et où les hommes ne cessent de transporter des marchandises qu’emportent des marchands ».
    150°.-F ; 197v.- « Le peuple turc des Sūrī, qui utilise le lasso pour la guerre et où les hommes sont beaux mais les femmes naines et laides ».
    151°.-F. 198v.- « Josué et son compagnon voient, au pays des géants de la tribu de ‛Ād, une immense grenade transportée par deux hommes ».
    152°.-F. 199.- « Près du camp des Israélites, le géant ‛Ūğ (Og) a la tête prise dans le pan de montagne qu’il s’appêtait à lancer et Mūsà (Moïse) peut le frapper de son bâton ».
    153°.-F. 200.- « Les Harkandī vivent nus dans une île et combattent leurs ennemis à l’aide de bâtons ».
    154°.-F. 200v.- « Un davālpāy porté sur son dos par un voyageur ; il possède une tête, un tronc humain, des pattes de chien et son corps se termine comme celui d’un serpent ».
    155°.-F. 201.- « Iskandar combat en Occident des guerrières du royaume de la reine Faryānūš, avec lesquelles il concluera la paix faute d’être parvenu à les vaincre ».
    156°.-F. 201v.- « Le peuple des Karhara, qui vit sur une île ; les hommes sont vêtus d’écorce et les femmes nues ; leurs visages sont laids et très allongés ».
    157°.-F. 201v.- « Les Lutuğ, peuple de Rāyiḥ (ou Zāyiḥ) : lorsque les bateaux des marchands approchent, ils leur proposent des noix de coco en échange de fer ».
    158°.-F. 202.- « Le peuple de Nāsik et Munsik, qu’Iskandar a rencontré au-delà du ‛Umān ; leur cri est celui du chien, leur tête celle d’un chameau, mais avec les dents d’un loup et de très longues griffes ».
    159°.-F. 202v.- « Le peuple des Nūbī, dont la reine a jeté à la mer depuis son palais, sur les conseils d’une servante, l’homme qui refusait de s’unir à elle parce que l’islam le défend ».
    160°.-F. 203.- « Les peuples de Gog et Magog : certains ont des oreilles d’éléphant. L’un d’eux, parvenu en Chine se trouve en compagnie d’une femme nue qui allaite un enfant et elle se cache dans un bosquet ».
    161°.-F. 204.- « Un homme au corps tacheté de blanc et de noir et ayant des défenses de sanglier qui donne à boire aux animaux dans un désert aride de la Chine ».
    162°.-F. 204v.- « Les sagsār ou cynocéphales qui vivent dans la montagne de Qālūn : leur corps est celui d’un homme, leur tête et leur queue ceux d’un chien ».
    163°.-F. 205.- « Le roi Kay Kā’ūs avait tenté de s’élever dans les airs sur un trône tenu par quatre vautours, mais les oiseaux se trouvèrent fatigués et le roi tomba et mourut ».
    164°.-F. 205v.- « Šamsūn (Samson) tirait sa force de sa chevelure mais sa femme l’a attachée et celu lui a retiré toute sa force ».
    165°.-F. 206.- « Deux hommes apportent à ‛Alī b. Abī Ṭālib le cadavre du preux Harqūs b. Żahīr, dit Zū l-Sudiyya, lors de la bataille de Nahāvand ; il avait en haut de chaque bras comme une immense mamelle ».
    166°.-F. 207.- « La tête de deux femmes anthropophages plantée sur une lance à Bagdad en 921-2 sur l’ordre du calife Muktafī [sic] ».
    167°.-F. 207v.- « Iskandar, en bateau sur un vaste lac au pied de la montagne de Bābil, écoute ce que lui dit un géant aux immenses oreilles qui vit dans l’eau et habite la cité fondée par Afrāsiyāb à propos de ses congénères ».
    168°.-F. 208.- « Au pays de Bābil, Iskandar a fait venir un enfant à tête de lion ».
    169°.-F. 209.- « Deux anges se retournent et voient avec frayeur qu’Iblis (le diable) se s’est pas prosterné devant Adam ».
    170°.-F. 210.- « Dans une ville du pays des Rūm, un couvent possède une colonne de bronze laquelle émerge d’un bassin de marbre d’où jaillit un immense jet d’eau sur une statue équestre d’homme tenant une lance ».
    171°.-F. 212.- « Une fête au pays de Ġalġal, où le roi boit du vin de dattes puis transperce sa propre poitrine avec son épée et il prédit tous les événements de l’année à venir ; on lui retire ensuite cette épée du corps ».
    172°.-F. 212v.- « Chez les Ġandiyān on mène à un temple d’idoles sis sur une haute montagne un viellard assommé par le vin, on l’attache à une chaîne et on l’interroge sur l’avenir ».
    173°.-F. 213.- « A Sana‛a au Yémen, un devin (kāhin) se tient au milieu d’un cercle qu’il a tracé et, pour prédire l’avenir, il tranche la tête d’un chameau ».
    174°.-F. 216v.- « Un vieillard maintenu en vie sous une sorte de cloche ».
    175°.-F. 217.- « Iskandar est porté en terre et sa main sort de son cercueil pour tendre un message écrit disant « tous les exploits de ma vie n’étaient que vanité » et retire son bras ».
    176°.-F. 218.- « Dans une île, un homme voit dans un chaudron des corps humains que des cynocéphales anthropophages font bouillir ».
    177°.-F. 218v.- « Au Yémen, en présence d’Aḥmad b. Halaf Firdawsī, un chien de chasse rapporte dans sa gueule un vieillard ».
    178°.-F. 218v.- « Les goules (ġul) qui apparaissent aux hommes dans les déserts ; elles ont des pieds d’ânes et leurs mâles sont plus dangereux que les femelles ».
    179°.-F. 219v.- « Un ğinn, ou démon, à visage féminin que Hālid b. al-Walīd a fait sortir des racines de l’arbre, que les Arabes considéraient jusque là comme sacré ».
    180°.-F. 219v.- « A Alexandrie (Iskandariyya), un berger se faisait dérober chaque jour un mouton par un ğinn qui se présentait sous la forme d’une femme nue à longs cheveux ».
    181°.-F. 220.- « Au bord de la mer un autre ğinn de forme féminine nommé Ğālhind danse en présence d’un jeune homme ».
    182°.-F. 220v.- « La montagne (ou mine) où se trouve l’ambre ; près d’une source, il y apparaît une créature de forme humaine et une autre à corps d’homme et tête de cheval ».
    183°.-F. 221.- « Au village de Kārī‛ al-Qura, une mine de pierres précieuses rouges est exploitée par un vieillard nain qui, de son pic, tue l’esclave qui avait révélé au roi l’emplacement de cette mine ».
    184°.-F. 221v.- « Un archer pointe en direction d’un nid une flèche enduite de plomb ».
    185°.-F. 221v.- « Des hommes écoutent le chant du rossignol avec ravissement ».
    186°.-F. 222.- « L’oiseau multicolore aux reflets changeants (Bū-Qalamūn) picore des grains de millet qui sont un poison pour lui ».
    187°.-F. 222.- « Le phoenix (humā) qui renaît de ses cendres ».
    188°.-F. 222v.- « Les oiseaux burt et samār qui guident les navires au pays des Slaves ».
    189°.-F. 222v.- « L’oiseau de Barbarie ».
    190°.-F. 223.- « L’oiseau ğaršī ».
    191°.-F. 223.- « L’oiseau ğarāzanī ».
    192°.-F. 223v.- « Un oiseau [le texte dit « une colombe » ou « une hirondelle »,sic] ».
    193°.-F. 223v.- « Deux chauves-souris ».
    194°.-F. 224.- « Une poule et ses poussins ».
    195°.-F. 224v.- « Les aigles du mont Damāvand, en Iran ».
    196°.-F. 224v.- « Des mélopélies ou « oiseaux de Zanzibar », qui mangent les serpents ».
    197°.-F. 225.- « Le pélican nourrissant ses petits ».
    198°.-F. 225.- « Un faucon ( ?) [ou « l’oiseau de l’île indienne Salāmīṭ qui guide les voyageurs égarés »] ».
    199°.-F. 225v.- « Le hibou, parmi des ruines ».
    200°.-F. 225v.- « Le perroquet ».
    201°.-F. 226.- « Les baléariques, des sortes de grues, qui attaquent des nains et les aveuglent au pays de Rūm ».
    202°.-F. 226v.- « Loiseau « porphyre » qui vit sur un rocher au-delà de la Mer de Chine. Lorsqu’on le voit on meurt de rire ».
    203°.-F. 226v.- « L’oiseau de Qayrawān (Cairouan) qui peut traverser un feu sans se brûler ».
    204°.-F. 227.- « L’oiseau qufas du pays des Turcs qui a le bec rouge, vit mille ans et incendie les nuages ».
    205°.-F. 227.- « Une perdrix ».
    206°.-F. 227v.- « L’oiseau kiyūkar ( ?), sorte de coq vivant en Transoxiane ».
    207°.-F. 227v.- « L’oiseau qui vit sur les camphriers ; il transporte ses œufs dans son bec et dévore des serpents ».
    208°.-F. 228.- « Deux hommes emportent dans leur maison une jeune cigogne ; un serpent se trouve près de la maison ».
    209°.-F. 228.- « Un vautour et un lézard ».
    210°.-F. 228v.- « Une autruche transporte un loup mâle sur son dos tandis que la louve la poursuit ».
    211°.-F. 228v.- « L’oiseau al-Nār en mer de Chine ; lorsqu’il se pose sur le mat d’un navire, c’est un présage favorable ».
    212°.-F. 229.- « Un serpent vient d’avaler l’oiseau sirli et va mourir ».
    213°.-F. 229v.- « Un éléphant est en train de piétiner Nu‛mān b. Munżir [le dernier Lakhmide de Hira] sur l’ordre de Husraw Parvīz [vers 602] ».
    214°.-F. 230.- « L’éléphant Maḥmūd, appartenant à Abraha b. Sabāh [gouverneur éthiopien du Yémen], s’incline devant la Ka‛ba à la Mekke lors de l’attaque infructueuse d’Abraha contre cette ville [ca. 540-70] ».
    215°.-F. 231.- « Chameau et chamelier ».
    216°.-F. 231.- « Le bœuf lorsqu’il combat le lion en est parfois victorieux, notamment lorsque le calife al-Mu‛tasim les a fait combattre devant lui ».
    217°.-F. 231v.- « Un cerf ».
    218°.-F. 232.- « Les chevaux marins ».
    219°.-F. 232v.- « Une autre espèce de chevaux marins à buste humain ».
    220°.-F. 232v.- « Autre espèce encore, dont le buste est celui d’un équidé et le reste du corps d’un serpent ; il vit dans la mer de Qulzum et attaque les bateaux ».
    221°.-F. 233.- « Une mule ».
    222°.-F. 233.- « Un âne ».
    223°.-F. 233v.- « Âgé de cent-trente ans, ‛Azīz est encore sur le trône et son âne est auprès de lui ».
    224°.-F. 233v.- « Ce même ‛Azīz voit dans le désert une femme debout auprès d’une source ; cette femme est un ange ».
    225°.-F. 234.- « Une girafe est en train de mettre bas ».
    226°.-F. 235.- « Un lion déchire ‛Utba b. Abī Lahab [un arabe converti à l’islam en 630 et entré par son mariage dans la famille du prophète] ».
    227°.-F. 235v.- « Deux loups ».
    228°.-F. 236 ;- « Une once ».
    229°.-F. 236.- « Un tigre ».
    230°.-F. 236.- « Un lynx ».
    231°.-F. 237.- « Deux chiens prêts à se battre se jettent tous deux sur un renard ».
    232°.-F. 237v.- « Poursuivi par un ours, un homme s’est aggrippé à la branche d’un arbre et le lendemain des gens qui voient ses pieds, l’aident à redescendre de l’arbre ».
    233°.-F. 238.- « Un porc monté sur le dos d’un âne ».
    234°.-F. 238.- « Trois singes ».
    235°.-F. 238v.- « Un singe ramasse dans un panier les fruits d’un arbre (lūbiyā, le cocotier ) qui pousse au bord de la mer ».
    236°.-F. 238v.- « Au pays de Ẓābiḥ l’animal nommé sinād [littéralement « le rhinocéros »],que l’on chasse avec des flèches empoisonnées ; il ressemble à un éléphant noir, velu, et est d’une force immense ».
    237°.-F. 239.- « L’animal falqūs qui prend la forme d’un cheval ».
    238°.-F. 239.- « L’animal nommé ġūl avec ses œufs ».
    239°.-F. 239v.- « Le lézard avec ses œufs ».
    240°.-F. 240.- « Le hérisson et le serpent ».
    241°.-F. 240v.- « Les rats musqués du Tibet ; des hommes et des œufs ».
    242°.-F. 241.- « Yūnis (Jonas) dans la gueule du monstre marin ».
    243°.-F. 241V.- « Les gens du pays de Yūnis [les Ninivites] se repentent et prient pour son retour, en compagnie de leurs femmes et de leurs enfants ».
    244°.-F. 242.- « Un narval dévore un petit poisson ».
    245°.-F. 242v.- « Un poisson du Nil à tête de femme et le prévôt des pêcheurs ».
    246°.-F. 242v.- « La prise d’un grand poisson (une baleine ?), que l’on pêche la nuit car il n’a pas de graisse si on le prend durant le jour ».
    247°.-F. 243v.- « Le lion ».
    248°.-F. 243v.- « Le dragon d’Egypte ».
    249°.-F. 243v.- « Un serpent à tête humaine ».
    250°.-F. 244 .- « Lorsque Mūsà (Moïse) a jeté son bâton, un dragon est apparu et sa gueule s’ouvre pour engloutir le palais de Pharaon ».
    251°.-F. 244v.- « Un dragon quadrupède, ailé, ressemblant à une salamandre ».
    252°.-F. 247v.- « Nimrūd (Nemrod) a été puni par Dieu er un moustique à l’intérieur de sa tête lui cause d’affreuses souffrances ; on doit lui frapper la tête pour faire sortir l’animal mais Nemrod en meurt ».
    253°.-F. 248v.- « Le prophète Muḥammad, lui-même à cheval, tranche en deux de son épée le corps de ‛Ubayy et celui de son cheval ».
    254°.-F. 249.- « Les sept cieux sont soutenus par un poisson sur lequel se tient un bœuf, mais il est importuné par un moustique si bien que tout le mouvement de la Terre s’en ressent car elle est [selon la cosmographie traditionnelle] posée sur le dos de ce bœuf ».

Texte du manuscrit

Source des données : Mandragore

Enluminures et décors

Autres intervenants

Historique de la conservation

Source des données : BnF Archives et manuscrits

  • Ce ms. a été acquis par la B.N. le 22 février 1849 (R.C. 4703) auprès de la veuve du baron Auguste Andréa de Nerciat [comparer à Supplément persan 529 et à Smith-Lesouëf 224]. Une notice signée de Reinaud se lit au verso de la 5ème garde. [Anc. cote, Suppl. persan 54.bis].

    Ce ms. qui figurait dans la collection Chandon de Briailles et a été vendu à l’hôtel Drouot, à Paris, le 8 décembre 2003 ; il avait peut-être été réalisé à partir de Supplément persan 332.

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