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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Ce manuscrit contient une partie de la traduction du Paradis que François Bergaigne composa vraisemblablement pour la reine Claude de France (1499-1524) entre 1515 et 1524 : F. 2r-3r. Épître à Antoine Duprat : "A très équitable, vertueux et vigillant sectateur de justice et très honnoré seigneur Anthoine de Prato chancellier de France, Salut et félicité. Pensant en moy et revolvant ès premiers cellules de ma non assoupie mémoire...-... Cela est le souhait et désir de vostre très humble servant." F. 4r-82r. Dante Alighieri, Paradis, dans la traduction française de François Bergaigne, Chants I-XI/XIV : "Chappitre premier. Cy commence la tierce partie de la Comédie de Dantes appellée Paradis, en laquelle il tracte de la nature humaine... [L]a gloire à cil qui tout meut et repose // Par l'univers cler penectre et resplend...-... icelle dernière fin où est nostre béatitude qui seullement est la vision de Dieu comme est escript au psalmiste : Letificabis me in gaudio cum vulto tuo. Et cetera." On note une lacune de texte entre le f. 80v ("...Que admise fust de seconde couronne // Par Honoré inspiré à conduyre", chant XI) et le f. 81r ("eux une doublance, c'est assavoir si la lueur qui me envyronnera...", Déclaration du chant XIV). Compte tenu de la collation (changement de cahier entre le f. 80 et le f. 81), il n'est pas impossible que des cahiers soient manquants. On observe en outre un changement d'écriture, de mise en page et de décor à partir du f. 81r. F. 83r-118v. Dante Alighieri, Paradis, dans la traduction française de François Bergaigne, Chants XV-XX : "Chappitre XVe. Comme l'acteur monstre la bénignité des ames estans en cherité... Bégnin vouloir en qui se manifeste // Tousjours l'amour qui inspire droictement...-... Ainsy parlant l'aigle de Trayan et de Ripheus, au silaber de ses parolles les deux flammes des yeulx avoient le mouvement de telle concordance."
Chaque chant est précédé d'un Quatrain (sauf les chants X, XIX et XX) et d'un argument, et suivi d'un Rondeau (sauf les chants XV et XVII-XX, où il n'a pas été copié) et d'une Déclaration en prose. Le chant XI est dépourvu de Rondeau et de Déclaration par lacune de texte. Selon Lucien Auvray, les Déclarations sont des adaptations d'une édition du commentaire de la Comedia par Jacopo della Lana (AUVRAY, 1892, p. 131).
L'exemplaire complet de la traduction de Bergaigne destiné à la reine Claude de France semble avoir disparu, mais un troisième manuscrit, fragmentaire et dédié pour sa part à l’amiral Guillaume Gouffier (1488-1525), est aujourd’hui conservé sous la cote NAF 4530 (cf. DELISLE, Manuscrits latins et français ajoutés aux fonds des nouvelles acquisitions pendant les années 1875-1891, Paris, 1891, I, p. 205-206).
Selon Matthew Collins, les miniatures des deux manuscrits NAF 4119 et NAF 4530 auraient été copiées à partir des éditions illustrées de la Commedia imprimées à Venise en 1491 par Bernardinus Benalius et Matteo Capcasa et par Petrus de Plasiis (ISTC : id00032000 et ISTC : id00033000 ).
Exemplaire dédié à Antoine Duprat (1463-1535), chancelier de France (1515) et de Bretagne (1519). — Au premier feuillet sont peintes les armes de Duprat ("d'or, à la fasce de sable accompagnée de trois trèfles de sinople, deux en chef et un en pointe"), avec la devise : "Disolver non si puo", et deux banderoles rouges sur lesquelles on lit, en lettres blanches, les deux vers :
« Chascunne chose emporte l'heure, « Seulle vertu est qui demeure. »
Acquis par la Bibliothèque nationale le 19 février 1877 de M. Labitte, libraire sis 4 rue de Lille à Paris, pour la somme de 1567 F 50 (BnF, Manuscrits, Registre des acquisitions 1848-1893, n° 6813).
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