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Collection IIIF
Manifestes IIIF dans cette collection
Type de numérisation non spécifié
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Le présent ms. fut utilisé par les Mauristes pour leur édition du De Trinitate de S. Augustin (n° 20 dans la liste des Mauristes). Il est le ms. B de l’édition publiée par W.J. Mountain et F. Glorie (CCSL 50, p. XLVII, LXXIV-LXXVI). Il a été vraisemblablement copié sur un modèle du Mont-Saint-Michel, aujourd’hui perdu, car non seulement le décor s’y réfère, mais aussi les annotations marginales qui transmettent des additions typiques des manuscrits montois de l’œuvre augustinienne.
1r-204v : Augustinus Hipponensis, De Trinitate, L. I, c. I-XI, II, c. II, XV, c. XV, XXV-XXVIII, précédés de la Retract., incompl. du début (C. V., XXXVI, 148-149). mutilé au début, inc. « quadrupedem memini quia non vidi… », expl. « …si qua de meo et tu ignosce et tui. Amen. Explicit liber decimus quintus sancti Augustini de Trinitate. Deo gratias amen » (CPL 329 ; éd. W.J. Mountain, F. Glorie, CCSL 50-50A). Les derniers trois mots en latin sont écrits en caractères grecs majuscules.
Source des données : Mandragore
Le ms. ne peut pas être identifié comme l’article 31 du premier catalogue de l’abbaye de la Sainte-Trinité de Fécamp (datant du milieu du XIe s.) : « Augustinus de Trinitate liber I », car la copie du ms. est postérieure à la rédaction du catalogue. Il a été copié par le scribe Antonius, moine de Fécamp, vers 1060, auquel on doit également la copie d’autres mss. fécampois (par ex., latin 1992, 2055, 2639).Le ms. peut être identifié à l’article 7 dans le deuxième catalogue (Paris, BnF, latin 1928, f. 180r) de la fin du XIIe s. : « Augustinus de Trinitate ».Il a ensuite appartenu à Jean Bigot (1588-1645), seigneur de Somménil et de Cleuville, conseiller au Parlement de Rouen et passionné bibliophile : au contreplat supérieur, ses armes surmontées par une ancienne cote « C.3 » ; au premier feuillet de garde, l’ancienne cote « Codex Bigotianus 44 ».Après la mort de Jean Bigot, le ms. suit le destin de la collection Bigot : d’abord, il passe par les héritiers Émeric Bigot (1626-1689) et Robert Bigot (m. 1692), pour être ensuite mis en vente en 1706. Il est l’item 44 du catalogue rédigé par Boudot, Osmont et Gabriel Martin lors de la vente. La collection fut acquise par l’abbé Louvois pour la Bibliothèque Royale, et le ms. reçut ensuite la cote « R(egius) 3761.2 » (au premier feuillet de garde). Les premiers deux feuillets d'origine ont été coupés, vraisemblablement, à cause des enluminures en pleine page, comme on peut le déduire des talons subsistants (numérotés I-II).
Ms. restauré en 2017 grâce au mécénat de la Fondation Polonsky (dossier BnF 2018-042661-01).
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