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Source des données : BnF Archives et manuscrits
(f. [I]v) Article de la Souda sur Dracon, éd. A. Adler, Suidae lexicon, II, Stuttgart, Teubner, 1931 : [titre] E Suida.(ff. 1r-125v) Pseudo-Dracon de Stratonicée, Sur les différentes sortes de vers, éd. G. Hermann, Draconis Stratonicensis Liber de metris poeticis ; Ioannis Tzetzae exegesis in Homeri Iliadem, Leipzig, Weigel, 1812 : (ff. 1r-6r) Introduction, [titre] Δράκοντος Στρατονικέως περὶ μέτρων ποιητικῶν. Καὶ πρῶτον περὶ χρόνων ; (ff. 6r-90r) Livre I, [titre] Τοῦ αὐτοῦ περὶ χρόνων κατὰ στοιχεῖον ; (ff. 90v-125v) Livre II, [titre] Δράκοντος Στρατονικέως τοῦ γραμματικοῦ περὶ μέτρων ποιητικῶν. Ce texte est en réalité un faux composé par Diassorinos à partir de textes divers.En 1812 G. Hermann a publié ce texte sous le titre Draconis Stratonicensis Liber de metris poeticis. À l’époque il avait déjà mis en lumière le rapport de certains passages avec la grammaire de Janus Lascaris. Cependant il considérait que ce traité était un épitomé d’une œuvre authentique, le περὶ μέτρων, cité dans la Souda à l’article Dracon de Stratonicée. C. Lehrs a en fait pu démontrer, en utilisant des preuves internes, que l’ensemble du texte est un faux du XVIe siècle : la première partie contient des extraits du περὶ διχρόνων du grammairien Hérodien, de l’Etymologicum Magnum, de Lascaris et de Phavorinus. La deuxième partie procède en très grande partie du traité d’Isaac Monachos, περὶ μέτρων ποιητικῶν, et de l’editio princeps d’Héphestion, parue à Florence en 1526, date qui constitue dès lors un terminus post quemterminus post quem pour la création de ce texte. L. Cohn a ensuite montré, dans un article publié en 1888, que l’auteur de cette compilation est le même que celui qui a composé, sous le nom de Philemon, le λεξικὸν τεχνολογικόν du Paris. gr. 2616, à savoir Jacques Diassorinos lui-même.
Source des données : Pinakes
Le Paris. gr. 2675 a été copié par Jacques Diassorinos, copiste originaire de Rhodes et actif à Chios en 1541, à Venise en 1543-1545. Jacques Diassorinos a ensuite été bibliothécaire de la Bibliothèque royale de Fontainebleau, dont il a rédigé, avec Ange Vergèce et Constantin Palaeocappa, le catalogue.Ce manuscrit a fait partie de la bibliothèque de la famille de Mesmes, initiée par Henri de Mesmes. Puis il est passé dans la bibliothèque de Jean-Baptiste Colbert, dans laquelle il portait la cote 1215. Les manuscrits de Colbert ont été intégrés à la Bibliothèque royale à partir de 1732.La cote 2765.3 a alors été attribuée à ce manuscrit par l’abbé de Targny, chargé du département des manuscrits de la Bibliothèque du roi jusqu’en 1737. Cette cote fut éphémère puisque l’actuelle cote date de 1740.Au dos du plat supérieur, directement sur l’ais, se trouve une note de Belin de Ballu : « Ce manuscrit de Dracon a été copié par moi Belin de Ballu pour le publier, ce 17 mars 1786 ». Cette édition n’a jamais vu le jour ; en revanche ce savant s’est servi du traité du Pseudo-Dracon dans son commentaire aux Cynégétiques d’Oppien de Syrie. Un peu en dessous on a collé une étiquette sur laquelle le contenu du manuscrit est décrit et son ancienne cote apposée : « Dracontis Stratonici liber de metris poeticis. 1215. ». C. B. Hase, p. 33, croit y reconnaître la main de Charles du Fresne, sieur du Cange, historien et philologue ami de Colbert.
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