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Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2767

Référentiel d'autorité Biblissima : https://data.biblissima.fr/entity/Q54822

Titre attesté :
- Homère, Iliade .
Autre forme de la cote :
- Grec 2767
- Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Grec 2767
- Paris. BnF, Grec 2767
Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Langues : grec
Date de fabrication :
- 1300 - 1325 (Source : BnF Archives et manuscrits)
- 14e siècle (Source : Pinakes)
- Début du XIVe siècle. (Source : BnF Archives et manuscrits)
Écriture :
- ECRITURE :
  Ce manuscrit est entièrement l’œuvre d’un seul et même copiste anonyme. Son écriture se rattache à la Fettaugenmode.
  Dans la partie inférieure du f. 113v on peut lire, de la main du copiste principal, un vers copié à l’envers. Il s’agit du même vers que celui qui ouvre le quaternion qui occupe les ff. 106-113. Le copiste avait donc commencé son cahier dans un sens différent avant de se reprendre et de le retourner.
  Surface écrite : 175×120 mm. Marge externe : 18 mm. Marge supérieure : 24 mm. Marge inférieure : 31 mm. Marge interne : 10 mm. Chaque colonne porte entre 14 et 21 vers (le nombre de vers par colonne est plus élevé à la fin du manuscrit), ce qui fait qu’une page porte entre 14 et 42 vers.
  Deux copistes interviennent très ponctuellement dans ce manuscrit. Le premier copie les 14 derniers vers du f. 266r. Pour le premier vers il utilise la même encre noire que celle qu’utilise le copiste principal. Pour les 13 autres vers il recourt à une encre brune. Une seconde main copie tout le f. 275r à l’exception du premier vers. Cette écriture est d’un petit module.
  On relève aux ff. Ir et IIIv une brève notice de la main d’Ange Vergèce.
Décoration :
- DECORATION :
  La décoration de ce manuscrit est très sobre. Quelques initiales, gloses et rares bandeaux sont rubriqués.
Support : MATIERE :
Le manuscrit est copié sur un seul et même papier qui est plié in-quarto. Ce papier, relativement épais, a été restauré par endroits, notamment dans les marges inférieures. L’écart moyen des pontuseaux est de 50 mm et le filigrane représente une lettre P qui est très proche du numéro 8447 dans le répertoire de Briquet. Cette marque est attestée à Bologne, Florence et Gênes entre 1293 et 1304.
Composition :
- [I-III]+1-297+[I-III]
Format :
- 210×150 mm
Aspects codicologiques :
- FOLIOTATION :
  Foliotation moderne à l’encre noire dans l’angle supérieur externe.
  
  CAHIERS :
  Le manuscrit est composé de trente-huit cahiers qui sont très majoritairement des quaternions. Le premier cahier ne comporte que trois folios car il a subi la chute de ses premiers folios, ce qui a entraîné la perte des 118 premiers vers. Ėtant donné que, au début du manuscrit, chaque folio porte en moyenne 28 vers, on peut reconstituer la perte de cinq folios. Ces cinq folios devaient constituer la première partie d’un quaternion, le premier du manuscrit, dont il ne reste plus aujourd’hui que les trois derniers folios. Le cahier des ff. 122-128 est un quaternion amputé d’un folio sans qu’il y ait de perte de texte. Les 131 derniers vers du chant XXIV sont manquants. Or dans les derniers folios du manuscrit, le copiste principal inscrit en moyenne 40 vers par page. Il manque donc au moins deux folios après le f. 297.
  1×3 (3) + 12×8 (99) + 1×6 (105) + 2×8 (121) + 1×7 (128) + 19×8 (280) + 1×9 (289) + 1×8 (297).
  
  SIGNATURES :
  Les cahiers ont été doublement signés dans les marges inférieures. Le premier système de signatures semble être de première main. Nombre de ces signatures ont disparu lors du rognage. Le second système, visiblement postérieur, a été tracé à l’encre grise. La première signature apparaît au f. 12r. Il s’agit de γ’. On peut donc reconstituer un système de signatures allant de [α’] à λη’.
  
  PIQÛRES :
  Absence de piqûres.
Réglure :
- REGLURE :
  La réglure a été tracée très fermement à la pointe sèche. Par endroits le trait est si appuyé qu’il a entraîné la chute d’une bande de papier. On observe cela pour la marge inférieure des ff. 6 et 7 notamment. Outre les lignes de justification, la réglure comporte trois lignes verticales dans la marge externe et une ligne horizontale dans chacune des marges supérieure et inférieure. Les rectrices ne sont pas tracées. Ce type de réglure est prévu pour inclure les vers dans la colonne de gauche et des scholies dans la colonne de droite. À partir du f. 36v la colonne de droite est parfois utilisée par le copiste pour inscrire des vers. Le poème d’Homère est alors copié sur deux colonnes. Sont concernés les ff. 36v-42r, 47r, 53r (quatre dernières lignes), 56r-57r, 86r, 88v-90r, 101r-106r, 109r, 110r, 111r, 112r-v, 114r-116r, 117r-118r, 120r-133r, 134r-140r, 141r-143r, 144v-153r, 154r-156r, 157r-160v, 162r, 163r, 164r, 165r, 166r, 167r, 168r, 169v, 170v, 171v, 172v, 173v, 174v, 175v, 176v, 182r, 192r, 198r, 199v, 200v, 201v-202v, 204r, 205r, 206v, 207v-208r, 209r-210r, 211v, 213r, 214v, 215v, 216v, 217v-218r, 219r et 220r-297v. Cette copie sur deux colonnes n’entraîne pas de changement dans la réglure.
Reliure :
- RELIURE :
  Reliure à la grecque dont le maroquin olive, aux armes de Henri II, s’est assombri. Les ais de cet épais volume sont en bois et les plats sont décorés d’un encadrement intérieur au motif floral qui est doré uniquement sur le plat inférieur. Le cartouche central (semblable au fer 4, planche 2488 de Olivier-Hermal-de Roton) inclut deux capitales H et est rehaussé de peinture blanche. Il est doré sur le plat supérieur uniquement. Entre les filets et le cartouche, se trouvent des fers représentant trois croissants entrelacés, une fleur de lis ou encore les lettres D entrelacées, chiffre de Diane de Poitiers. Au-dessus de l’encadrement, le titre a été apposé en initiales dorées : ΟΜΗΡΟΣ Z. Aux angles des quatre filets, on peut encore observer la trace de quatre boulons. Sur le plat inférieur, on peut voir la trace de quatre fermoirs (deux en gouttière, un en tête et un en queue). Le dos a été décoré en tête et en queue par un fer représentant des vagues et présente un semé héraldique aux fleurs de lis or. De plus, un fer représentant une capitale H couronnée a été estampé à froid. Les tranches, dorées, sont ciselées et les chants sont rainurés. Cette reliure, dont le décor floral est relativement rare, est proche de celles que l’on peut observer sur plusieurs imprimés de la BnF reliés pour Henri II dans les années 1547-1552 (par exemple l’édition du Nouveau Testament conservée à la BnF sous la cote Rés.A.525, voir M-P. Laffitte, F. Le Bars, p. 100) et sur les Parisini gr. 2709 et 2773.
  La notice de Du Cange a été collée au f. IIIv.
Estampille :
- ESTAMPILLES :
  Estampille utilisée par la Bibliothèque royale au XVIIe siècle (modèle Josserand-Bruno n°1) aux ff. 1r et 297v.

Présentation du contenu

Source des données : BnF Archives et manuscrits

(ff. 1r-297v) Homère, Iliade, Chant I, vers 119- Chant XXIV, vers 673 : (ff. 1r-17v) Chant I, vers 119-fin ; (ff. 17v-42v) Chant II, [absence de titre] ; (ff. 42v-57v) Chant III, [absence de titre] ; (ff. 57v-76v) Chant IV, [absence de titre] ; (ff. 77r-104r) Chant V, [absence de titre] ; (ff. 104r-115r) Chant VI, [absence de titre] ; (ff. 115v-124v) Chant VII, [absence de titre] ; (ff. 124v-134r) Chant VIII, [absence de titre] ; (ff. 134r-146v) Chant IX, [absence de titre] ; (ff. 147r-156r) Chant X, [absence de titre] ; (ff. 156r-172v) Chant XI, [absence de titre] ; (ff. 173r-183v) Chant XII, [absence de titre] ; (ff. 184r-203r) Chant XIII, [absence de titre] ; (ff. 203r-212r) Chant XIV, [absence de titre] ; (ff. 212v-224v) Chant XV, [absence de titre] ; (ff. 224v-236v) Chant XVI, [absence de titre] ; (ff. 236v-246r) Chant XVII, [absence de titre] ; (ff. 246r-254r) Chant XVIII, [absence de titre] ; (ff. 254v-260r) Chant XIX, [absence de titre] ; (ff. 260r-266r) Chant XX, [absence de titre] ; (ff. 266v-273v) Chant XXI, [absence de titre] ; (ff. 273v-279v) Chant XXII, [absence de titre] ; (ff. 279v-289v) Chant XXIII, [absence de titre] ; (ff. 289v-297v) Chant XXIV, vers 1-673, [absence de titre].