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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
F. 1-43. Julien Macho, Vie et fables d'Esope (ms. H dans éd. Pierre Ruelle, Recueil général des Isopets, III, 1982).
Le texte est incomplet en raison de la perte de nombreux feuillets, dont la foliotation ne rend pas toujours compte. F. 1r-v : « jour advint que Esope venant de labourer [paragraphe 9 p. 4 de l’éd. crit.] ... – ... et le remist en la droite voye [paragr. 26 p. 6] » ; - f. 2r-11v : « *lement es quels Xantus dist [paragr. 107 p. 15] ... – ... où est mon annel d’or ? Je ne scay dist Esope [paragr. 389 p. 40] » ; - f. 20r-36v : « adoptif à sa plaisance. Adonc Esope receupt le filz du roy [paragr. 587 p. 60] ... – ... De la truye et du loup [paragr. 954 p. 97] » ; - f. 43r-v : « l’as pas faict pour l’amour de moy mais seulement [paragr. 1061 p. 108]... – ... La vingtiesme fable est de la falace du lyon et de sa conversation [paragr. 1094 p. 111] ».
Le texte correspond (sauf légères variantes) à celui des éditions incunables lyonnaises (première édition connue : Nicolas Philippe et Marc Reinhard, 26 août 1480, CGBPF Pellechet 220, ISTC : ia00118200 ; voir G. Ruelle, op. cit.). Il s’agit de la traduction du texte latin de l’Aesopus de Heinrich Steinhöwel imprimé en Allemagne (première édition connue à Ulm, Johann Zainer, 1476-1477, CRIBPF XVIII 5, ISTC ia00116000).
Les 36 miniatures illustrant les épisodes de la vie d’Ésope et chacune des fables sont inspirées des gravures des éditions incunables lyonnaises (édition princeps en 1480), elles-mêmes dérivées des gravures allemandes. P. Ruelle s’appuie sur certaines différences systématiques entre miniatures et gravures pour supposer que ce manuscrit a été copié et illustré en prenant pour modèle une édition incunable inconnue (cf. P. Ruelle, op. cit., p. XXIV-XXV).
Source des données : Jonas
Source des données : Mandragore
Manuscrit ayant appartenu à Antoine Moriau (cachet « ex bibl. Ant. Moriau proc. et adv. regis et urbis » aux armes, f. 1), légué à la Bibliothèque de l’Hôtel de Ville [de Paris], où il porte le numéro B.L. 147, puis à la Bibliothèque de l’Institut (voir P. Ruelle, Recueil général des Isopets, III, p. XVII-XVIII).
Mention de prix (?) : « 2,499 » en haut du f. 1r.
Acquis par Auguste Lesouëf, ce volume a fait partie de sa collection, donnée en 1913 par ses héritières Madeleine et Jeanne Smith à la Bibliothèque Nationale (don 36480), conservée jusqu’en 1980 à la Bibliothèque Smith-Lesouëf de Nogent-sur-Marne, puis répartie entre les différents départements de la Bibliothèque Nationale.
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