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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-16v) Simplicius, Commentaire aux Catégories d'Aristote, éd. K. Kalbfleisch, Simplicii in Aristotelis Categorias commentarium [CAG, VIII], Berlin, 1907, 1,5-69,7 : [titre] σχόλια εἰς τὰς ἀριστοτέλους κατηγορίας ἀπὸ φωνῆς σιμπλικίου διδασκάλου μεγάλου ; [desinit] κατὰ τὴν πρὸς ἄλληλα σύνταξιν τῶν τε φωνῶν καὶ τῶν ὄντων.
Source des données : Pinakes
Manuscrit provenant de la bibliothèque de Colbert, où il portait la cote 2225 qui figure au f. 1r. et sous laquelle il apparaît dans le catalogue établi par le bibliothécaire de Colbert, Étienne Baluze : Codex Graecus, in quo Simplicii commentarius in categorias Aristotelis (NAF 5692, f. 221v).
La cote française Trente Ung écrite en toutes lettres dans la marge supérieure du f. 1r indique que le manuscrit avait appartenu à la collection constituée dans la seconde moitié du seizième siècle par Jean-Jacques De Mesmes et son fils Henri De Mesmes. Les manuscrits des De Mesmes ont été donnés à Colbert en 1679 par l'héritière de la collection, la Duchesse de Vivonne.
Après la mort de Colbert en 1683, ses livres passent successivement à deux de ses fils, Jean-Baptiste Colbert, marquis de Seignelay, mort en 1690, puis l'archevêque de Rouen, Jacques-Nicolas Colbert, mort en 1707 ; celui-ci lègue la collection au fils du marquis de Seignelay, l'abbé Charles-Éléonor Colbert, qui, malgré les dispositions du testament de son oncle, entreprend de disperser la bibliothèque colbertine : les imprimés sont vendus en 1728 et des négociations commencent la même année en vue de l'acquisition des manuscrits par le roi ; en février 1732, aucun accord n'ayant été trouvé sur la valeur de la collection, Charles-Éléonor Colbert finit par l'offrir au roi en comptant sur sa générosité et obtient une compensation de 300 000 livres. Les manuscrits sont portés à la librairie royale les 11 et 12 septembre 1732.
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