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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-98v) Apollonios de Rhodes, Argonautiques : [titre] Ἀπολλωνίου ῥοδίου Ἀργοναυτικά, (ff. 1r-23v) Chant I, (ff. 24r-45r) Chant II, (ff. 45r-69r) Chant III, (ff. 69r-98v) Chant IV, [titre final] Τέλος τῶν Ἀπολλωνίου ῥοδίου Ἀργοναυτικῶν.(ff. 101r-120r) Aratos, Phénomènes : (ff. 101r-102r) Vie d’Aratos, [titre] Ἀράτου γένος, (ff. 102r-120r) Phénomènes.(ff. 120r-136r) Nicandre, Thériaques : [absence de titre].(ff. 136r-146v) Nicandre, Alexipharmaques : [absence de titre], [titre final] Θεοῦ τὸ δῶρον καὶ Γεωργίου […] πόνος τοῦ γρηγοροπούλου.
Source des données : Pinakes
Ce témoin est une copie de Georges Gregoropoulos, copiste crétois actif dans la seconde moitié du XVe siècle. Georges Gregoropoulos s’est nommé dans une souscription au f. 98v : Γεώργιος ὁ καὶ ἱερεὺς τοῦ γρηγοροπούλου καὶ ταύτην τὴν βίβλον ἐν κρήτῃ ἐξέγραψα. Le Paris. gr. 2728 a appartenu à Jean Hurault de Boistaillé et portait la côte 144 (visible au milieu de la marge inférieure du premier feuillet) dans cette collection. Dans la marge inférieure du f. 1r, l’ex-libris de sa main se présente de la façon suivante : « Ex Bibliotheca .J. Huraultii Boistallerii, emi a Nicolao 3 coro ».Jean Hurault de Boistaillé a séjourné à Venise entre 1561 et 1564, période au cours de laquelle il a pu acquérir ce manuscrit. La bibliothèque de Boistaillé a été achetée à la famille Cheverny en 1622 par la Bibliothèque du roi.D’après les recherches de G. Speake et F. Vian, le Paris. gr. 2728, qui porte le sigle H dans la tradition des Argonautiques, a été copié d’après trois modèles différents : les cinq premiers quaternions (I, vers 1-II, vers 1020) descendent du Bruxellensis 83, qui a été copié en 1489, en Crète aussi, par Michel Apostolis, une partie du sixième quaternion (II, vers 1021- III, vers 198) descend de l’Estensis α.P.5.2, copié en 1485-1487 en Crète par Alexandre Chomatas et enfin la fin du poème, à partir du vers 199 du chant III, a pour modèle le Scorialensis Σ.III.3 dû au copiste crétois Antoine Damilas. Au vu de toutes ces données, il est très probable que le Paris. gr. 2728 a été copié en Crète, dans le scriptorium de Michel Apostolis.
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