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Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
(ff. 1r-46v) Proclus, commentaire à Hésiode, Les Travaux et les Jours, éd. T. Gaisford, Poetae minores Graeci, vol. 2, Leipzig, Kühn, 1823, p. 3-447 : [absence de titre], [incipit] Ο σκοπὸς τοῦ βιβλίου παιδευτικός ἐστιν, ὅπως τὸν ἴδιον βίον κοσμήσαντες, [explicit] καὶ τὴν τῶν ἔργων αἵρεσιν, καὶ τὴν τῶν ἡμερῶν ἐκλογήν.
Source des données : Pinakes
Ce petit manuscrit a été copié au début du XVIe siècle par un copiste anonyme. Il a probablement été copié pour Janus Lascaris, à la fois ancien possesseur et annotateur de ce manuscrit (on peut voir son monogramme autographe au dos du plat supérieur). Le manuscrit a ensuite fait partie de la bibliothèque du cardinal Ridolfi où il portait la cote 31, inscrite en chiffres romains et arabes sur le folio de garde antérieure [I]. Le pinax de ce même folio est de la main de son bibliothécaire Matthieu Devaris ainsi que le monogramme Λσ qui signale que le manuscrit a appartenu à Lascaris. La reliure de ce manuscrit est à peu près contemporaine de son écriture. Cette reliure italienne, qui est à n’en pas douter la première reliure de ce manuscrit, est celle qui recouvre encore aujourd’hui le Parisinus gr. 2779. D’après A. Hobson, elle est issue d’un atelier vénitien qui travaillait dans la première décennie du XVIe siècle pour d’illustres érudits (p. 62). Dans cet atelier ont été reliées plusieurs éditions aldines (voir p. 62, n. 13) et au moins deux manuscrits de Janus Lascaris, le Parisinus gr. 2129 (qui contient l’Anthologie de Jean Stobée) et le Parisinus gr. 2779. Il faut donc penser que c’est Lascaris lui-même qui a fait relier, à Venise, cet ouvrage pour lequel il avait passé commande. Après la disparition du cardinal, les manuscrits de sa bibliothèque sont transmis à Pierre Strozzi puis à la reine Catherine de Médicis. La bibliothèque de Catherine de Médicis est intégrée dans la Bibliothèque royale, après l’achat de Henri IV, en 1599.
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