Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 2137

Ma sélection

Titres attestés :
- Iohannes Cassianus, Conlationes (pars I).
- Iohannes Cassianus, Conlationes (pars II).
Autre forme de la cote :
- Département des manuscrits, Latin, 2137
- Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits, Latin 2137
- Paris. BnF, Latin 2137
Conservé à : Paris. Bibliothèque nationale de France, Département des manuscrits
Lieu de fabrication :
- France
Support : Parchemin.
Composition :
- 164 ff. précédés et suivis de trois gardes en papier.
Format :
- 265 × 175 mm.
Aspects codicologiques :
- Ms composite de deux unités codicologiques164 ff. précédés et suivis de trois gardes en papier265 × 175 mmFoliotation moderne à l’encre noire en chiffre arabes (1-164) dans la marge supérieure de chaque recto, postérieure à la réalisation de la reliure.
Reliure :
- Reliure du XVIIe s., ais de carton couverts de veau fauve et décorés par un encadrement de double filet doré ; dos à cinq nerfs doubles, aux armes des Bigot et pièce de titre en lettres dorées « COLLAT. / PATRVM / M.S. ». Gardes et contre-gardes en papier. Tranches jaspées de rouge.
Estampille :
- Aux f. 1r et 164v, estampille de la « Bibliotheca regia » identique au modèle Josserand-Bruno type 1 (XVIIe siècle).

Manifeste IIIF

Numérisation :

Texte du manuscrit

Source des données : Mandragore

Le ms. se compose de deux unités codicologiques produite dans le Nord de la France. La première unité (f. 1-84) est une copie incomplète de la première partie des Conlationes de Cassien, copié pendant la première moitié du Xe siècle. Cette copie aurait pu être complétée plus tard, pendant la seconde moitié du XIe siècle, dans l’abbaye ou le monastère où la première partie était conservée. La deuxième unité (f. 85-164) transmet, en effet, la deuxième partie des Conlationes, en reproduisant de très près la mise en page de la première unité codicologique.
Le ms. a appartenu à Jean Bigot (1588-1645), seigneur de Somménil et de Cleuville, conseiller au Parlement de Rouen et bibliophile passionné : sur la contre-garde supérieure, ses armes gravées et surmontées par une ancienne cote « M. 25 ». Dans son état actuel, le ms. est le produit de l’intervention de Bigot.
Après la mort de Jean Bigot, le ms. suit le destin de la collection Bigot : d’abord, il passe par les héritiers Émeric Bigot (1626-1689) et Robert Bigot (m. 1692), pour être ensuite mis en vente en 1706. Il est inclus sous le numéro 54 (avec le ms. Latin 2136) du catalogue rédigé par les libraires Boudot, Osmont et Gabriel Martin lors de la vente (cf. aussi au premier feuillet de garde, l’ancienne cote « Codex Bigotianus 54* ».). La collection fut acquise par l’abbé Louvois pour la Bibliothèque Royale, et le manuscrit reçut la cote « R(egius) 4019.3 ».