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Manifeste IIIF
Numérisation :
Source des données : BnF Archives et manuscrits
Seul exemplaire connu de la rédaction épiscopale du Procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc , connu sous le nom de manuscrit d'Urfé . Dès le XVes., des feuillets et cahiers furent perdus, et le désordre fut accru par les ajouts copiés au XVIe s. En 1957, le P. Doncœur obtint que la reliure fût démontée; il sépara les pièces du XVe s. des compléments du XVIe s. et reclassa les cahiers. Il prit le ms. comme ms. de base (ms. U) des éditions qu'il fit des pièces du procès : P. Doncœur, La Minute française des interrogatoires de Jeanne La Pucelle , Melun, 1952 (= Doncœur1); P. Doncœur et Y. Lanhers, Instrument public des sentences portées les 24 et 30 mai 1431 par Pierre Cauchon et Jean Le Maître O.P. , Paris, 1954 (= Doncœur2); P. Doncœur et Y.Lanhers, La Réhabilitation de Jeanne La Pucelle. L'Enquête ordonnée par Charles VII en 1450 et le codicille de Guillaume Bouillé , Paris, 1956 (= Doncœur3); P. Doncœur et Y. Lanhers, La Réhabilitation de Jeanne La Pucelle. L'Enquête du cardinal d'Estouteville en 1452 , Paris, 1958 (= Doncœur4); P.Doncœur et Y. Lanhers, La Réhabilitation de Jeanne La Pucelle. La Rédaction épiscopale du procès de 1455-1456 , Paris, 1961 (= Doncœur5).
Sur le ms. avant la remise en ordre, cf. J. Quicherat, Procès de condamnation et de réhabilitation de Jeanne d'Arc , V, Paris, 1849, 438-447; P. Champion, Notice des manuscrits du procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc , Paris, [1930], 28-31. Sur le ms. après la remise en ordre, cf. Doncœur5, 25-41 et 334 (concordance entre l'ancienne et la nouvelle foliotation); P. Duparc, Procès en nullité de la condamnation de Jeanne d'Arc , Paris, 1977, I, p. XIII-XVII.
F. 1-221v. Procès de réhabilitation de Jeanne d'Arc. Rédaction épiscopale, pièces écrites au XVes., éditées d'après ce ms. U par P. Doncœur et Y. Lanhers; cf. supra. La plupart de ces textes sont édités d'après la rédaction notariale du ms. de Londres, British Library, Stowe 84 par Duparc, op. cit. (= Duparc); cf. sur les autres éditions, Duparc, I, p. XI, n. 1.
F. 224-253 (anc. I-XXX). «Petit traicté par maniere de cronique concernant en brief le siege mis par les Anglois devant la cité d'Orleans et les saillies, assaulx, escarmouches qui durant le siege y furent faictes de jour en jour, la venue et vaillans faictz d'armes de Jehanne la Pucelle et comment elle en feist partir les Anglois et enleva le siege par grace divine et force d'armes. Le conte de Salebris, qui estoit bien grand seigneur et le plus renommé en faictz d'armes de tous les Anglois...-... par grace divine et (et) force d'armes» (ms. D'Urfé utilisé par éd. Quicherat, op. cit., IV. Témoignages des chroniqueurs et historiens du XVe s., Paris, 1847, 96-202); cf. ibid., 94-96.
F. 255-304 Pièces ajoutées au XVIe s. lors de la remise en état du ms.
Source des données : Jonas
Le ms. provient de Claude d'Urfé , dont la femme Jeanne de Balsac était l'héritière de sa mère Anne de Graville, fille de l'amiral Louis Mallet de Graville, qui avait fait faire au temps de Louis XII une traduction française du Procès de Jeanne d'Arc. C'est pour Claude d'Urfé que fut remanié et complété le ms. au XVIe s. En 1769 et 1790, le ms. avait encore la reliure faite pour lui, en bois couvert de velours vert; au centre des plats un motif de bronze doré portait l'écu de Claude d'Urfé : de vair au chef de gueules, surmonté d'un cimier et entouré du collier de l'ordre de Saint-Michel; sur les coins en bronze doré, il y avait le chiffre «IC», formé de deux C croisés (Claude) enserrant un I (Jeanne), la devise «UNI» adoptée par Claude d'Urfé en 1542, après la mort de sa femme, et différents emblèmes : un caducée, deux cornes d'abondance et l'autel du sacrifice; la même devise figurait sur les attaches de fermoirs en cuivre. Tous ces ornements métalliques ont été réemployés pour la reliure moderne. On retrouve les mêmes sur deux reliures du XVIe s. faites pour Claude d'Urfé : B.n.F., ms. fr. 20853, reproduite par [Fr. Avril], La Passion des manuscrits enluminés, Paris, B. N. , 1991, 120-121 n° 49, et Arsenal, ms. 3172, reproduite par A. Vernet, Les Manuscrits de Claude d'Urfé (1501-1558) au château de La Bastie, dans Études médiévales , Paris, 1981, 614-615. — Au XVIIe s., le ms. se trouvait dans la bibliothèque du petit-fils de Claude, Honoré d'Urfé. Celui-ci le céda à son ami Nicolas de Chevannes, dont le fils Jacques-Auguste de Chevannes, avocat au parlement de Bourgogne, le légua à un petit-neveu François Thomas, sieur d'Islan. La bibliothèque de François Thomas d'Islan fut vendue à Paris, en 1752. Charles Fevret de Fontette, avocat au Parlement de Dijon, tenait le ms. de Thomas d'Islan et le possédait encore en 1769; cf. J. Lelong, Bibliothèque historique de la France , nouv. éd. par Fevret de Fontette, II, Paris, 1769, 184, n°17208 [bis]; sur les liens entre les familles Chevannes, Thomas d'Islan et Fevret de Fontette, cf. H.Omont, dans Rev. des bibliothèques , XI (1901), 237-238 et n. — Au f. 224 (anc. f. I), la signature barrée de Baluze laisse penser que le ms. est passé dans ses mains. — Claude de l'Averdy le trouva en 1790 dans le Dépôt de législation de la place Vendôme : Chartes et monuments historiques, avec sa reliure d'origine en fort mauvais état; cf. Cl. de L'Averdy, art. cit. , 199. Il fut déposé à la Bibliothèque nationale pendant la Révolution. A fait partie des manuscrits exposés à la fin du XIXe s.; cf. B. N. Département des Manuscrits. Notice des objets exposés... , Paris, 1881, n° 196.
Source des données : Biblissima
Ad honorem et gloriam Regis regum qui causas defendit innocentum...
f. 1v
Aeterna veritas sapientia Patris quae omnem docuit justitiam...
f. 33v
Consulendo in materia condemnationis Johannae puellae condemnatae per dominum Petrum Cauchon...
f. 207v
Ex approbata et honesta observantia in negotiis arduis et difficilibus rebus...
f. 28f. 40
Exigit rationis ordo et recta dispositio aequitatis docet...
f. 282
Haec verba ad judices praecipue diriguntur de quibus paucis interpositis praemittitur...
f. 219
Hujus oraculi sententiam secutus...
f. 186
Humilibus supplicum votis libenter annuimus eaque favoribus prosequimur...
f. 25
Juste quod justum... (Dt 16, 20)
Le conte de Salebris, qui estoit bien grand seigneur et le plus renommé en faictz d'armes de tous les Anglois...
f. 224
Praesupponendum est in primis quod multa falsa sunt probabilia...
f. 95v
Publicis legibus sanctitum et catholicae pietatis connexum divina manifestat assertio...
f. 1
Reverendissimi patres et judices clarissimi ut vestrae prodeat in medium rectitudinis zelus...
f. 25v
Scriptum est : Si difficile et ambiguum apud te judicium... (Dt 17, 8-9)
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