Jean Astruc (1684-1766)

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  • Autres graphies :
    • Jean Astruc
    • A *** (1684-1766)
    • A 233 (1684-1766)
    • Joannes Astruc (1684-1766)
    • Johannes Astruc (1684-1766)
  • Naissance : 1684
  • Mort : 1766
  • Occupation : Médecin
  • Notes :
    • Le patronyme Astruc (« né sous un bon astre ») indique très probablement une famille à l’origine juive avant de se convertir au catholicisme à une date indéterminée. C’est particulièrement intéressant de le savoir lorsqu’on verra quel est le contenu de sa bibliothèque.(A. Dauzat, Traité d’anthroponymie française. Les noms de famille de France, Payot, 1949.) Son père Pierre Astruc est pasteur à Aigremont avant de se convertir au catholicisme après l’édit de Fontainebleau. Bien que baptisé au temple, Jean Astruc ne se reconnaîtra lui-même que catholique romain. Son frère Louis est professeur de droit français à Toulouse. Quant à Jean Astruc, né en 1684 (1683 est parfois avancé), il est surtout connu comme médecin, il a aussi écrit des ouvrages d’exégèse.Il fait ses études à Montpellier, il est maître es arts en 1700, bachelier en 1702 puis suit des cours de médecine et devient docteur en 1703. Son maître, Pierre Chirac, devant suivre le duc d’Orléans, propose à Astruc d’assurer à sa place son cours de 1707 à 1710.Il obtient la chaire d’anatomie à Toulouse en 1710. En 1720 à l’occasion de la résurgence de peste à Marseille il soutient la contagion de la maladie contrairement à Chirac. A Paris en 1728, en Pologne en 1729 auprès du roi Auguste II, médecin consultant du roi de France en 1730, il entre comme professeur au collège de France en 1731.La même année il écrit son dernier ouvrage en latin De morbis vénéris, sur les maladies vénériennes qui sera vite traduit en anglais puis en français (1740). En 1743 l’académie de médecine l’accueille en son sein (il prend parti pour les médecins dans la querelle face aux chirurgiens), il publie en 1756 un ouvrage à propos de la méthode vaccinatoire (Doutes sur l’inoculation de la petite vérole). Il meurt en 1766. Il a été l’intime de Mme de Tencin, fut souvent discuté en tant que praticien. Il a écrit en particulier sur les maladies vénériennes, les maladies des femmes, et l’art d’accoucher (comme ses confrères, ex. le médecin Antoine Petit). Moins connus sont ses travaux d’exégèse. Il publie à Bruxelles sans nom d’auteur Conjectures sur les mémoires originaux dont il paraît que Moïse s’est servi pour composer le livre de la Genèse. Il y prétend avoir reconnu 12 documents utilisés par Moïse ; son ouvrage sera cité pour attaquer Le Pentateuque. Là encore et comme cela a été précisé plus haut à propos de l’origine juive d’Astruc, ces informations sont précieuses pour analyser la présence dans sa bibliothèque de livres en rapport avec le judaïsme. Bibliographie : Ritter, « Jean Astruc » dans Bulletin de la société de l’histoire du protestantisme français, 1916, p. 274-287. (Source : Esprit des livres)
    • A aussi écrit en latin (Source : BnF)
    • Docteur en médecine (Montpellier, 1703). - Titulaire de la chaire d'anatomie de l'université de Toulouse puis, à Paris, professeur au Collège de France. - Membre de l'Académie de médecine. - A aussi fait oeuvre de critique biblique (Source : BnF)

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