Étienne François Geoffroy (1672-1731)

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  • Autres graphies :
    • Étienne François Geoffroy
    • CL. D. Stephani-Francisci Geoffroy
    • Geoffroy, Etienne-François
  • Naissance : 1672
  • Mort : 1731
  • Résidence :
  • Occupation : Médecin
  • Notes :
    • Naquît à Paris en 1672, de Matthieu-François Geoffroy, pharmacien, ancien échevin et ancien consul et de Louise de Vaux, fille d’un chirurgien célèbre en son temps. Il a reçu une partie de son éducation chez son père, qui tenait un salon scientifique auquel Cassini ou Duverney participaient régulièrement. En 1692, il fut envoyé à Montpellier pour y apprendre la pharmacie chez un apothicaire. En 1698, il fut choisi par le comte de Tallard pour lui servir de médecin lors de son ambassade extraordinaire en Angleterre. EFG profita de son séjour à Londres pour se mettre en lien avec le milieu médical anglais et se fit admettre à la Société royale (1698), puis à l’Académie des sciences de Paris (1699). De là, il passa en Hollande et en Allemagne, puis fit le voyage d’Italie (1700) en qualité de médecin de l’abbé de Louvois. Il avait été reçu dans la corporation des pharmaciens dés 1693. Mais, finalement, il réussit à convaincre son père de le laisser devenir médecin, et de faire de son frère cadet le pharmacien qui devait reprendre la boutique paternelle. Il fut reçu bachelier en médecine en 1702. Il soutint sa thèse le 3 mai 1703, en présence de Fagon, premier médecin, sur le sujet An medicus Philosophus, Mechanico-Chymicus ? Il fut reçu docteur le 26 août 1704. L’un des sujets qu’il a traités était Si l’homme a commencé par être ver. Il succéda en 1709 à Tournefort comme professeur en médecine au Collège royal. Il exerça aussi comme professeur de chimie au Jardin Royal, d’abord temporairement (1707) puis définitivement (1712). Il fut élu, après quelques difficultés dues à des intrigants, comme doyen de la Faculté de Médecine de Paris (1726). Il mourut phtisique, âgé de 59 ans, le 6 janvier 1731 et fut inhumé à Saint Paul. On a de lui un Tractatus de materia medica, Paris, 1741, 3 vol., in-8 (trad. fr. en 7 vol. in-12 publiée à Paris en 1741-1743, et un Supplément auquel Bernard de Jussieu a collaboré, 3 vol. in-12 en 1750). Cet ouvrage est longtemps resté une référence capitale pour les médecins. Son intérêt comme source pour l’histoire des sciences n’est pas moins grand. Bibliographie : Dezobry L.C. et Bachelet J.L.T., Dictionnaire général de biographie, t. 2, 5e éd., 1869 ; de Feller F.X., Biographie universelle, 8 t., nouv. éd., 1851. (Source : Esprit des livres)
    • Médecin et chimiste. - Accompagne en 1698 le comte de Tallard, ambassadeur à Londres, en qualité de médecin et y devient membre de la Société Royale. De retour en France, il est nommé en 1709 professeur de chimie au jardin du Roi. En même temps, il succède à Tournefort au Collège de France et en 1726, il est nommé doyen de la Faculté de médecine de Paris (Source : BnF)

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  • Esprit des livres