Ulrich Gering (14..-1510)

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  • Autres graphies :
    • Gering, Ulrich
    • Gering, Ulrich, 1440-1510 > , impr.
    • Ulrich Gering
    • Ulrich Gering?
    • Udalricus Gering (143.?-1510)
  • Naissance : 1401 (pas avant)
  • Mort : 1510
  • Notes :
    • Autre(s) graphie(s) : Gernix ; Ghering ; Guerin ; Guerincg ; Guering ; Guernich ; Huarin. - Variante(s) de prénom : Ulricus ; Uldericus. - Imprimeur-libraire. - Originaire de Constance (d'après des achevés d'imprimer et la lettre d'un facteur de Johannes Amerbach à Paris, du 27 août 1501) ; de Beromunster (canton de Lucerne, diocèse de Constance), d'après une tradition locale très ancienne, mal documentée (cf. J. Veyrin-Forrer, "L'atelier de la Sorbonne et ses mécènes (1470-1473)", dans "La Lettre et le texte", p. 161-187, notamment p. 116 et note 16). Suivant cette dernière version, il se serait immatriculé à l'université de Bâle sous le nom Udalricus Gernud ou Gerund, de Berona, aurait été reçu bachelier en 1461, aurait fait son apprentissage à Mayence (peut-être chez Peter I Schöffer), serait retourné dans sa ville natale et y aurait imprimé pour le compte du chanoine Elias de Laufen. À l'hiver 1469-1470, il est recruté par Johannes Heynlin, dit de Lapide, théologien sociétaire du collège de Sorbonne, qui avait séjourné à Bâle de 1462 à 1467 et était alors recteur de l'université de Paris, pour établir un atelier typographique dans une dépendance de la Sorbonne, avec l'aide de deux compagnons recrutés en même temps que lui, Michael Friburger et Martin Krantz (ou Crantz). Ce recrutement aurait été facilité par le prévôt de la collégiale de Beromunster Jost von Silenen, un ecclésiastique suisse acquis au parti français, futur ambassadeur des Confédérés auprès de Louis XI. Jusqu'au 31 oct. 1477, Ulrich Gering travaille en association avec ses deux compagnons sous la raison "Societas fratrum Alamannorum" (i. e. "Société des frères alémaniques"), d'après les auteurs se référant à l'historien badois Kasimir Walchner (cf. "Die allemannischen Brüder...", dans "Teutsches Museum", t. I, 1824, p. 265-305). Cette officine, dirigée au plan éditorial par J. Heynlin lui-même et par le Savoyard Guillaume Fichet, bénéficie du mécénat du cardinal Jean Rolin, de l'évêque de Paris Guillaume Chartier et du duc Jean de Bourbon. Installée jusqu'au printemps 1473 "en la maison de la Sorbonne", au cloître Saint-Benoît (d'après le témoignage, en 1694, du bibliothécaire de ce collège André Chevillier), elle est transférée, après le départ de J. Heynlin et de G. Fichet, rue Saint-Jacques, à l'enseigne "au Soleil d'or", une entreprise commerciale succédant alors à une officine humaniste quasi privée. Ulrich Gering est naturalisé français en fév. 1475. Du 20 avril 1478 au 5 mars 1484 (nouveau style), il imprime seul, excepté le temps d'une brève association avec Guillaume Mayniel, en 1479-1480. Le 24 sept. 1483, il loue contre une rente à vie la maison du Buis ("ad Buxum"), rue de la Sorbonne, et y laisse travailler, avec ses caractères, les imprimeurs Johannes Higman (de 1484 à 1489) et Georg Wolf (de 1490 à 1492), lui-même n'exerçant durant cette période que la librairie. À partir du 8 mai 1494, il imprime de nouveau à cette adresse, où il a entre-temps transféré l'enseigne du "Soleil d'or", en association avec Berthold Rembolt. Le 18 mai 1493, il acquiert le droit d'hospitalité du collège de la Sorbonne, où il loge désormais avec ses deux domestiques. Teste le 6 août 1504, léguant la moitié de ses biens à la Sorbonne et l'autre moitié aux étudiants pauvres du collège Montaigu. Retiré vers 1508, Ulrich Gering décède le 23 août 1510. La dernière édition partagée portant son nom date du 7 oct. 1510 (Source : BnF)

Documents associés

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Sources des données

  • Biblioteca Nacional Digital
  • Bibliothèques numériques de l’Institut de France
  • Bibliothèques Virtuelles Humanistes. Fac-similés
  • BnF Archives et manuscrits
  • Catalogues régionaux des incunables informatisés
  • NuBIS